Perspective.Univers
Ebauche
Il y a une guitare et sa voix. Envoûtante. J'ai envie d'écrire. De nombreux articles ont failli voir le jour aujourd'hui. Mais la fatigue, la fatigue et la fatigue aidant, les mots ne sont pas venus. Ou trop mal pour que j'arrive à me retrouver en eux. La vie se passe en bas. Huit étages plus bas, un grand carrefour m'attend. Ecole, centre de sports et des tas de petits immeubles. Autant de fenêtres à scruter pour voir des images de vie. Celle de l'autre côté de la rue et pourtant, celle tellement loin. Je ne parle pas de voyeurisme. Je parle juste de les saisir un instant et d'imaginer. Imaginer ce qu'ils font, vont faire, ont fait. deux ou trois jours que je ne suis pas descendue dans la rue. Ce qui explique peut être ma fatigue et mon envie de faire autre chose mais rien de ce que j'ai à disposition. Tu verrais mon bureau. C'est un vrai bureau d'étudiante qui se la joue sérieuse. Des polys et des polys empilés sur une dizaine de centimètres et recouvrant toute la surface. Des stylos, des stabilos. Une bouteille d'eau et au milieu, un bébé. En plastique. Des écouteurs. Mes huiles essentielles. Mes plaquettes de médicaments. Une agrapheuse. Une enceinte. Des lunettes de soleil. En hauteur, encore trente centimètres empilés. Une boite de mouchoirs. Des vêtements qui passent du lit à la chaise au coucher. De la chaise au lit le matin.
Et au milieu de tout çà, des lettres. Des listes de choses à faire et des programmes jamais tenus. Une liste au crayon à papier de ce que je dois faire "Après". J'ai envie d'aller au Parc Astérix. A Disney. Au cinéma. Prendre le temps d'apprécier l'instant.
Dis toi que dans trois jours, peut être que çà sera la fin de quatre ans là bas. Sauf si je redouble ou si j'ai les rattrapages. Ou si je suis prise en master là bas. Mais en tout cas, je vais perdre contact avec toutes les personnes que j'ai pu rencontrer. C'est un peu triste. Mais c'est comme çà, non? On peut pas faire autrement et garder contact avec tous. Moi, en tout cas, je sais pas faire..
Pour le reste, les heures n'ont plus aucune réalité. J'ai quasiment rien fait aujourd'hui. Les révisions pèsent. Et pourtant, j'y ai passé ma journée. De manière inefficace. Mais sans aucune pression sinon celle d'apprendre et de découvrir à nouveau des trucs qui m'intéressent. Le stress et les coulées de glace dans le dos sont pour demain.
L'espagnol est une langue impressionnante. Parlée. Et chantée. Je ne vous raconte pas.
le Mercredi 11 mai 2011 à 0:00.
Recueil
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"Solo voy con mi pena, sola va mi condena. Correr es mi destino, por no llevar papel..."