Perspective.Univers

Quand je commence une nouvelle histoire, tu vois.. Je ne pense plus qu'à çà. Chaque élément du quotidien arrive à trouver sa place. J'invente, utilise du vieux pour faire du neuf. Je recycle du vieux et le remet nouveau, à neuf. Là, je suis comme çà. J'ai recommencé hier soir. la fatigue m'a vaincu dans ma dernière phrase, sur mon dernier mot.. Un grand trait balafre la feuille, telle une cicatrice de bonne augure.

Une cicatrice est de bonne augure. Une cicatrice, c'est le souvenir d'une douleur que l'on a eu en faisant quelquechose. En voyant la cicatrice, on voit l'acte. On ressent la douleur. Et toute personne, censée être censée, ne souhaite pas renouer avec cette douleur. Pour peu que la douleur ait été provoqué par une mauvaise action, la cicatrice est de bon augure. : la personne ne refera pas la même action. •

Dans mes histoires, je réinvente une vie. Une vie qui aurait pu être mienne mais qui ne l'est pas. Une vie toute neuve. Qui n'est pas vraiment à moi puisque je n'aime pas utiliser le "je". Je donne ma vie inventée à une autre demoiselle. Bien souvent appelée Andréa, çà pourrait être une saga. Les Aventures d'Andréa.
A chaque été, son nouvel épisode. C'est une Barbie de mots. Elle vit par mes mots et s'éteint avec. Pendant deux ans, elle est restée comme la Belle au Bois Dormant. Endormie. Et là, elle revient. çà crève à l'intérieur, tout çà, çà pourrit. je préfère mettre des mots. Et plutôt que de raconter en disant "je". Je romance et fais attention à mes mots. Parce que c'est Sa vie que j'ai entre les mains. Pas la mienne.

Hier, la fatigue m'a eue. J'ai conduit. Pas mal et plutôt bien. Mais à la fin, j'ai vraiment fait de la merde. Me suis plantée dans un rond point, me suis fait engueuler. Merci aux automobilistes d'avoir pris le temps de faire gaffe au tank blanc conduit par une fille terrifiée et ensevelie sous les directives. N'importe quoi.. Suffisait que je fasse un tour entier et que je me rabatte à droite. J'ai été le danger public n°1 en cette fin d'après midi. Mais il s'est passé ce que j'ai dit avant, cette foutue bagnole, chargée à bloc, n'a aucune puissance dans les montées. Sur le plat, on taquine assez vite le 140 mais dans les montées, on joue plutôt avec la 4e et la 3e pour être surs d'arriver en haut, moteur hurlant et conducteur écumant.

C'est mignon. Vraiment. çà me donne envie d'essayer. De l'être à mon tour. Je retombe, ben oui.. Trop de "niaiserie" dans l'air finit par empoisonner ceux qui le respire. J'ai respiré. Me voilà encore plus niaise, si possible est. Je lui ai donné mon numéro. Il est vraiment grand temps que je disparaisse. Il est 2h.. trop tard, pénible.. J'ai Coeur de Pirate qui tourne dans mes oreilles. J'hésite à y aller. On va passer pas loin. Au Sud, là où çà bouche tout le temps. Je ne sais pas ce qu'il a. Il m'attire. J'ai le bronzage "bague" sur les doigts. Un peu ridicule. Je voulais faire un bel article de fin et puis voilà, c'est brouillon, c'est lâché en vrac. çà n'a pas de suite ni même de début. Ce sont des idées qui viennent et que j'écris. J'voulais dire beaucoup de choses mais je me retrouve sans rien à dire. Sinon que le nombre trois est insupportable. Il ne faut pas être trois. Jamais. Il y en a toujours un à l'écart. Je l'aime mon petit frère. Terriblement. Et çà me fait d'autant plus mal de voir chaque jour qui passe à quel point il est seul. A quel point, putain, il n'existe pas. Je vis ce qu'il vit. A nouveau. Parler dans le vide. Sentiment de n'être que des fantômes, lui et moi. Que les parents ne voient que celle du milieu. C'est un cercle infernal. Infernal et vicieux. Et il est malheureux. Malheureux comme les pierres et socialement rejeté. Véritable crève coeur. Cercle parce que je les rejette. Mais j'ai fait çà avec tout le monde. je crois avoir parlé de certaines choses et en fait, pas du tout. Pour moi, c'est acquis. Je le sais, donc les gens le savent. Mais pas du tout. Je n'ai plus aucun contact avec mes parents. On ne se comprend pas. On marche sur des oeufs et chacun doit se contrôler pour ne pas déraper. En général, çà ne dure pas longtemps. çà finit par craquer. Et on ignore. Parler dans le vide est quelque chose de terriblement humiliant. Tu te sens pas chez toi, quoi. Tu te sens comme intrus du petit cercle des 3. Des ombres en périphérie.. Je les rejette, ils ne me comprennent pas parce que je ne dis rien et qu'au lieu de se prendre une trempe verbale, ils préfèrent contourner la zone dangereuse. Je pourrais les comprendre. Début d'apprentissage. J'aimerai que certains puissent lire dans ma tête. çà faciliterait pas mal les choses. La lumière faiblit, j'ai les yeux gonflés. Et mes affaires sont en bordel. je ne sais même pas si j'ai tout pris ou pas.. Si j'ai oublié des fringues, ou pas. J'en sais rien. Mon sac finalement pèse bien une 10aine de kilos.. Remplis de livres, de feuilles, de stylos et des trucs futiles tels qu'un sèche cheveux (pour ma longueur), un sac à main, un sac de plage (l'un a des paillettes, l'autre du sable espagnol au fond.. le plus classe n'est pas celui qu'on pense) et puis le bastringue habituel : maquillage, bijoux, parfum, .. Mais voilà, j'ai du prendre une 30 aine de livres, je crois. Tous nouveaux. Sauf 2! Achetés en deux ans et jamais lu. Enfin, jamais terminés. Alors, c'est parti. Après le net et la vie virtuelle, les livres et  la vie romancée! çà tonne pas loin. J'aime bien le tonnerre. Je passe beaucoup de temps entourée de flocons de pollen. A chaque fois que je faisais un mouvement, j'en avais un qui venait flotter devant moi. Même ce soir. C'est bizarre. Hallucinations ? J'aime bien les superstitions. Je vais croire à celle là. Même si.. C. part en Espagne à la rentrée. C. est déjà à Sydney. C. a réussi son concours. Mouahaha, les C réussisent tout, c'est pas possible xD Par contre, les A, c'est déjà plus galère.. A. et moi, on galère joyeusement. Peur de l'inconnu et envie de trouver un truc. En un mois, il peut se passer beaucoup de choses comme aucune. je n'ai jamais eu des vacances magnifiquement animées. Pourquoi çà changerait ? C'est certainement pas sur la plage que je vais aller faire de l'effet xD Enfin, je dis çà. Je dis rien, hein.. Comme d'habitude. Sauf que maintenant, même si je ne dis pas çà, je ne dis rien. On ne s'écoute pas. On rigole beaucoup trop en ce moment. J'ai des accès d'hilarité solitaire sans aucune ou presque raison. Juste en me souvenant d'images ou d'anecdotes.

Exemple : Mon père, son frère et un copain à eux sont sur un voilier. ils sont jeunes et en pleine déroute face à la mer.. Mon père ou son frère qui lance au copain situé tout à l'avant "Prends le riiis!" et le copain qui se retourne, éberlué "Nan mais c'est pas le moment, là! je ferai à manger plus tard!"
Juste énormissime.. Surtout le travail pour s'imaginer la tête du mec qui ne comprend mais riiiien à ce qu'on lui dit.
PS: pardon pour les fanas de voile, j'ai peut être écorché le mot. Personnellement, je n'y connais rien donc je ne sais pas comment çà s'écrit ni en quoi çà consiste mais la confusion est juste géniale xD
2e PS: Après recherche, il s'agit de l'expression "Prise de ris".. Donc le "fais du riz" est moyen.. Je l'ai corrigé et remplacé par "prends le ris" qui doit être plus près de la vérité que le "fais du ris".. ^^

Enfin, bref.. En parlant de fous rires impromptus, Sur VDM et DTC, il y en a qui sont vraiment super bien! =P

Sur ce, .. ! Ouais, çà brille dans le noir!! Comme les magnets fluorescentes! J'aime avec la bande son =)

Les valises, c'est comme les cols en montagne, c'est de l'endurance. Oui, je me mets en cycliste. Mais même au volant de l'Espace (voir article plus bas), c'est de l'endurance! Donc, les valises, (argh!), c'est mortel.

Donc, la pile de vêtements est partie mais il en reste encore qui sèchent.. Les trousses de toilette pareil. Et il me reste le pire.. Faire rentrer les 100000 bouquins que j'ai acheté (juste 56€ encore aujourd'hui!) dans un sac.. Ah ah! Puis ne pas oublier l'appareil photo, les cahiers, les trousses à stylos, le matériel plus moderne encore.. Et penser à embarquer Mademoiselle Bonne humeur et à laisser en plan Madame Idées Noires.

Ne pas penser au retour et au zéro pointé du bilan. De penser au vide qu'il y aura certainement. 1 mois, c'est long. Quelque chose peut se passer facile..

J'ai été chez le médecin aujourd'hui. Un de plus. çà fait deux ans que je n'avais pas été la voir. Deux ans que je me traine un problème qui m'encombre. Et là, en 6 jours, çà serait terminé ?
On va croiser les doigts.
Le traitement pour la peau commence et s'affirme. Mais vu ce que disent les gens, les questions qu'il m'a posé.. J'ai envie de dire que çà va pas être de la tarte. Et je suis même pas sure qu'au bout, çà marchera. Enfin, il faut la foi.

J'ai re-conduit l'Espace après deux ans de séparation. Les retrouvailles furent riches en émotions et en couleurs. Beaucoup de larmes ont coulé. Mais surtout dans le dos.. Je hais cette foutue bagnole! Et je les hais encore plus de m'avoir fait conduire durant trois ans une petite Mercedes. La différence de "tactile" est.. arf.. de la taille d'un gouffre. Sur la Mercedes, çà tourne tout seul, les pédales marchent toutes seules, les vitesses sont clairement définies et le confort de conduite est maximal. Mais avec l'Espace, une grande fille comme moi s'agrippe de toutes ses forces au volant, les pédales sont monstrueusement insensibles et je ne peux plus jouer avec l'embrayage.. J'ai peur d'avoir paumé la 5e et la marche arrière d'ailleurs..
çà me rappelle la première année où j'ai conduit sur l'autoroute.. Je venais de me lancer, j'étais tranquillou en 4e et puis elle a commencé à ronronner.. " Maman.. elle est où la 5e ?" J'ai repassé la troisième en accélérant.. Je vous laisse imaginer le hurlement bestial qu'elle nous a fait. Je sentais le stress qui arrivait de toute part. Et je ne trouvais pas cette foutue 5e. Alors, repassage en 4e. Puis ma mère qui m'explique comment faire. "Tu reviens au point mort et là, tu braques à fond le levier sur la droite et puis tu montes". 1e essai, infructieux. 2e essai, çà y est, ma soeur est au bord de la crise de panique. Surtout que je commence à faire de jolies vagues sur ma file.. Genre Danger public bourré.. 3e essai; Hourra ! Je l'ai retrouvé! Tout le monde respire et desserre les fesses. Dommage on était en montée.. "Accélère, allez! Accélère!" "Maman, j'ai le pied enfoncé sur l'accélérateur" Et là, 5 paires d'yeux fixés sur ce foutu compteur qui ne fait que diminuer mètre après mètres.. et tout le monde pense très fort en regardant ce qu'il reste à gravir "on va jamais y arriver"..
Alors, cette bagnole, ah que oui, je l'aime! Pour doubler, je dois la lancer à plus de 140 à l'heure.. Pour les montées, même chose.. Je me mets sur la file tout à droite et je me lance dans du 140 pour pouvoir espérer la gravir avec une petite marge à la fin. Je sais, la voie des véhicules lents est limité à ceux roulant à pas plus de 60 km/h mais là.. on finit à 60 km/h! Et au moins, je peux prendre de l'élan comme il faut.. Bref, oui, oui.. cette bagnole, bourrée à craquer, est un vrai plaisir à conduire. * grand sourire *

¤ Fred : T'as vu, Michael Jackson va sortir en jouet, pour remplacer monsieur patate !!

¤ Valie: t'es trop nai.f !
Martin: nai.f ?
Valie: oui y a pas assez de place sur le i pour les 2 points du tréma ...
Martin: il est tombé quoi
Valie: voila'

¤ Jey dit : alors la chasse au trésor?
Joseph dit : laisse béton on a été trop nuls, on a pas arrêté de se perdre
Joseph dit : A un moment on s'est retrouvés au milieu d'une barmitzva, on a pas compris

¤ Wink : 2s, je reviens dans 10 minutes

¤ <yeti> à force de courir après les filles, j'ai enfin trouvé une copine ! =)
<tortue> t'as chopé celle qui courait le moins vite ?

¤ <Je> NON! Je changerais pas de pseudo! C'est libre ici oui ou non?! Y'en a Marre!!!
<Vent> Pffffffff
* Je has been kicked
<Vent> ? ...
<Semtex> "Dès que le vent soufflera, Je repartira..." \o/

¤ <Renan> Vas-y mon téléchargement je crois il veut jouer à 1-2-3 Soleil --"
<Ninon> ahahah
<Renan> Quand je regarde pas il avance d'un coup
<Ninon> xD
<Ninon> ba regarde pas alors
<Renan> Ouais mais si je regarde pas il va gagner

¤ <hammer> dis au fait !
<sarah> oui ?
<hammer> hein dis ?
<sarah> qu'est-ce qu'il y a ?
<hammer> bah tu sais ...
<sarah> qu'est-ce qui se passe ?
<hammer> ... bon sang tu peux pas répondre "quoi" ? ><'
<sarah> feur \o/
[ AH AH! Je suis pas la seule à la faire! ><' ]

¤

J'ai eu des milliers d'idées en tête pour commencer cet article, des milliers d'introductions, des milliers de façons de présenter.. Et puis finalement, çà se fera sur le coup. Sur l'instant, trouver (ou ne pas trouver, telle est la question) l'inspiration.

Comme ce piano, tu vois.. Il glisse vers le bas. Comme une table mise dont la nappe est tirée. Par le chien, le bébé.. Par n'importe qui.. Un ralenti de cette scène montre la magnificence du mouvement. çà glisse, puis bascule. Se brise plus bas en des milliers de fragments. Se brise si élégamment. Les musiques sont tristes ce soir. Le vide est revenu. Toujours plus grand, avide de manger la chaleur.

Il s'appelle David.

Il s'appelle comme çà et il me fait dangereusement vacillé sur mes appuis. Il n'est pas beau. çà non, il n'est pas beau. Je vacille. J'ai peur de tomber. Heureusement que le départ est là. Je vais couper court à tout. Et puis ne pas lui laisser une seule chance. Le laisser fuir. 4 semaines, c'est long. C'est la coupure redoutée. La coupure qui sera fatale. Je veux qu'elle le soit. Je suis tellement près de tomber. Je ne peux pas le faire.

Mais le trou s'agrandit à l'intérieur. Je n'arrive pas à le combler. Il s'est effondré au milieu, creusant un peu plus. Taillant dans mes réserves de chaleur, dans mes réserves d'ignorance, de relativisation, taillant brutalement la part du roi. Me laissant pantelante et toujours plus amère et triste. Tout çà n'est qu'une mascarade. Chaque mot qu'il prononce est un crève coeur. Pas pour lui, non. Lui, il joue. Mais moi, je joue et je perds. Je joue un rôle que je déteste. Mais que j'ai envie de jouer. Pour faire "comme si". Faire "comme si" je n'étais pas aussi désespérément seule et paumée.

Je mens aux autres dans l'espoir qu'ils me permettent de me mentir. Je mens dans ces instants de faiblesse. Avec ce pull. Je mens avec un pull.

C. est heureuse, elle a changé. Je me suis sentie si .. rejetée .. (xD) Elle parlait à tort et à travers, ne m'écoutait pas. Bref, je faisais pitié. Lui faisait pitié et me faisait pitié. Et j'aime pas la pitié. Sous toutes ses formes.


Mais voilà, la solitude n'aura pas de fin, bon dieu! .. J'ai réalisé que la fac allait être .. pénible pour se faire un cercle de relations. Et encore plus pour se trouver un Amoureux. Il faut que je travaille tellement sur moi.. Que j'arrête d'avoir cette peur débile et ces a prioris à la con.

Personne ne croit à mon challenge. Personne. Ils sont tous là à sourire, désabusés. A ricaner ou à lever les yeux au ciel. Ils n'y croient pas. Je me lèverai pour la mer, nom de Dieu. Ils ne me croient pas, n'y croient pas. Rien, que dalle, nada.

J'ai réalisé aussi qu'autour de moi, il n'y avait que le vide. Si peu de gens pour combler l'espace. Un cercle désespérément ridicule en numéros. Je veux devenir superficielle. Je voudrais avoir une vie "normale", quoi. Oublier un instant à quel point je peux être différente.

Je le conçois: cet habillage est illisible en journée, pour peu que votre écran soit mal orienté par rapport au soleil. Et il est pas franchement gai. Mais le film qui me l'a inspiré ne l'était pas non plus. Donc bon, çà doit être une sorte de logique inconsciente. Et j'ai beaucoup joué sur les couleurs de l'image aussi. (En fait, je n'ai fait que çà.)

Je suis, pour la première fois de ma vie, pas trop déçue d'avoir gaspillé mon argent à acheter des CDs et des livres. Les CDs, dont certains pris par défaut sur un coup de tête, sont terribles. Et les livres, c'est pareil. J'avais vu le film Hell déjà. Et j'ai acheté la version papier. Je l'ai commencé tout à l'heure et il part déjà à 100 à l'heure. j'aime bien le rythme et la façon d'écrire. Non, çà n'est pas de la grande littérature. çà ne fait pas qu'égratiner la couche moyenne de la société. çà la laboure en profondeur.

J'ai envie de danser. Et ce soir, je me suis pris une porte. Mais pas n'importe quelle porte. Le genre de portes qu'on voit fermer les coffres dans les banques au cinéma. Un truc bien épais, bien dur. Et bien raide à gérer. Sur le coup, çà sonne et déraisonne. Je me suis trouvée un nouveau défaut : l'ironie mordante. Je l'utilise bien trop, je crois. Et quand je suis énervée.. si je travaille bien, j'arrive à coincer complètement mon interlocuteur. Histoire de le rendre toujours plus fou de rage. Je suis comme mon père, je crois. Encore un peu plus..

J'ai un emploi du temps assez tendu demain. Je ne sais pas si j'arriverai à tout faire. Et pour bien faire, je devrais déjà dormir. Oui, mais non. Comme d'habitude.. Il s'acharne toujours plus sur moi. Cherche par tous les moyens à me faire mal, je crois. C'est déroutant, un peu débile et carrément destructeur. J'aime pas..

Le départ s'organise peu à peu. Non, j'en avais pas parlé jusqu'à présent parce que c'était loin et que je le voyais pas trop. Mais maintenant, je le vois bien. Net et tout. Départ Mercredi aux aurores pour le soleil, la plage et c'est tout. Une fille "normale" aurait pu rajouter "les rencontres". Je voulais le rajouter et puis je me suis souvenue de mes essayages.. On ne va pas trop en demander à la société. Surtout en vacances. Je dois faire mon sac, ne rien oublier et ne pas trop prendre.. l-o-l. Et puis ne pas stresser. A cause de la conduite. De mon père. De tout çà, là. Retrouver ma chambre d'angle, mon lit double, ma petite penderie bourrée à craquer, la terrasse, la piscine, la mer, la plage.. Et tester une nouveauté : partir en courant jusque la plage, le matin. Se baigner en priant pour ne pas avoir trop de monde et revenir. A temps. Pour voir ma soeur se lever avec son éternelle mauvaise humeur des jours de vacances xD
Et puis après, les livres, la piscine, le dodo, l'écriture.. Les mises au point. Et certainement beaucoup d'ennui. On aurait du acheter un parasol.. On est pas très futés.. çà nous aurait permis de passer la journée sur la plage. Sans être enfermé là haut.
Oui, mais non.. Alors, je ne sais pas trop comment tout çà va se combiner. Mais une chose est claire : il n'y aura pas d'internet. Aie, dure la cure de désintox' !
(je verrai si je peux choper le réseau Wifi des voisins ^^)

Enfin non, là, d'abord, on va à Montpellier, passer quelques jours avec ma tante (et encore, je crois qu'elle bosse).. Normalement, y'avait la cousine mais elle est encore plus au Nord que nous, actuellement..

J'ai été chez le dermato. Traitement lancé. On va bien voir si çà fait quelque chose.. Mais je peux me mettre au soleil ! \o/
Et mes gellules sont jaune et orange rosâtre.. Juste délirant xD J'ai toujours eu des géllules avec des couleurs. çà doit être pour motiver les gens à les prendre.. "Regarde moi! Regarde moi! Je suis jaune et orange! Mange moi! Mange moi!" Et là, j'ai dans la tête l'affreux babillage d'un "truc" qui fait "mangez moi! mangez moi!" je ne sais pas qui ou quoi dit çà mais en tout cas, j'ai la voix bien en tête.. --'

Ah et puis..

Que je vous fasse un petit bilan.. Il est 4h du matin, je suis à deux doigts d'improviser une piste de dance sur mon lit et j'ai réussi à créer un habillage. Que je vous ai mis en défaut, tant qu'à faire, encore.

Si vous regardez bien, certains ont été créés sur un coup de tête après que j'ai lu un livre ou vu un film. Alors, cette jeune fille et son regard appartiennent au film que j'ai regardé ce soir, à savoir Reviens Moi.
{ L'image de Une vie comme la sienne est tiré du film Sex In the City - La phrase qui accompagne l'image de Eyes & Black Out est tiré du livre "Toi et moi à jamais" .. Qui "bizarrement" a aussi inspiré le nom de ce blog ^^)
L'histoire, clairement, a quelques ratés. Le film se déroule mal, il est "brossé". J'entends par là qu'il effleure du bout des doigts chaque péripétie. Mais, il est incroyablement beau. Il y a des scènes à couper le souffle.. Des plans, des profils, des zooms.. Une petite merveille de réalisation.. Le réalisateur est celui qui a aussi fait le film Orgueil et Préjugés. Et je dois dire que j'aime énormément son travail.
[ Je peux dire sans me tromper que je commence à grandir et à remarquer des choses que je n'aurais jamais vu avant.. ]

La fin est le seul moment où l'impact est vraiment là. Que les choses s'amassent et se mettent en place. Et çà fait d'autant plus mal, tellement c'est beau.

Je suis tout à fait consciente que çà ressemblerait à de la propagande pour ce film. Mais chacun a son avis sur chaque film qu'il voit, sur chaque livre qu'il lit. A part avec les livres de Stephenie Meyer, ma soeur n'a jamais été d'accord avec moi, sur l'intérêt des livres que je lui faisais lire.

Seulement, les faits sont là. J'ai aimé la façon dont a été filmé ce film. Le passage de la grenouille est juste formidable. Les gros plans, la façon de filmer..  Bref, Je vais arrêter ici avec les superlatifs mais l'idée est là et l'envie de recommencer, pas loin ^^

Donc, cette jeune demoiselle qui va être à l'origine de.. beaucoup de choses, se retrouve en en tête de mon blog. Très certainement parce que j'aime ce plan. Beaucoup.

Mais il y a deux autres scènes que j'ai aimé : (et bien d'autres dans le film, soyons clairs mais j'ai choisi celles là )



J'ai fait un choix un peu par défaut.. Je pense que deux autres habillages vont arriver bientôt avec ces images ^^

Sur ce, il est vraiment tard et oui, je fais n'importe quoi. j'avais encore des centaines de choses à raconter ici. Entre autres, l'espèce de choc que j'ai eu en voyant mes photos d'identité. Et le mec était froid, mais froid =_= 'Tain, même si j'suis moche, c'était pas une raison d'être aussi apathique. Bon, on était vendredi soir.. D'accord, il avait une excuse. Mais une micro, hein.. " Regardez, sur papier, c'est déjà mieux" .. Mais va te faire ----- !
Pour me remonter le moral, ma maman m'a acheté un pull XXL. Bon, on a bien cherché, chez les femmes, le XL est un M chez les mecs. Donc j'vais  m'habiller chez les mecs En ce qui concerne les pulls, les joggings et tout ce qui touche au sport.. (ben oui, maintenant, j'ai besoin de matériel)
En plus, c'est pas du tout taillé pareil et donc, j'adore =P Et j'ai eu un fou rire quand deux olibrius se sont pointés dans le rayon, m'ont vu et que l'un a balancé : y'a un truc qui cloche, là.. en me regardant, avec un sourire narquois. Faut qu'on m'explique pourquoi les gens sont comme çà..
Mais bon, passons.
Le jour où j'aurai un mec (si jamais j'en ai un), je lui piquerai ses fringues. Et elles m'iront en plus xD

Mais bon, d'ici là.. J'aimerai pouvoir ré-investir le rayon femme et porter toutes ses fringues magnifiques qui appartiennent aux nouvelles collections.. Nouvelles collections quoi, soit dit en passant, sont le style de fringues que je porterais avec joie si je n'étais pas aussi grosse.
Le jour où j'arrive à re-rentrer dans un jean de chez Zara ou Pimkie ou H&M ou tout le reste là, je crois que je pleurerai.

Jack Johnson - Enrique Iglesias - Coeur de Pirate - Debout sur le Zinc - Rose - Linkin Park.. Sympa l' "hétérocliticité".. =D

Allez, j'vais faire une sieste. Sinon, je serai pas capable de tenir la conversation avec Chou' et çà la foutrait mal --'

Je lis un peu partout qu'on dit un peu partout que la fin du monde, c'est pour bientôt..

J'imagine le pathétique de ma situation si elle arrive : ouah, j'ai jamais aimé, jamais été aimé. j'ai passé ma vie à me plaindre et à ne rien faire. Et je me suis pris la tête sur mon avenir pour que dalle! Injustice criante!

Alors, quand ils seront vraiment nombreux à le dire, je laisserai tout tomber et profiterai à fond de la vie. Et puis, en voyant qu'elle n'arrive pas à la date prévue, ben.. heu.. j'aurais l'air bête.

Alors, que faire ?! ^^

J'ai été chez le coiffeur: nouvelle tête! C'est marrant, moi, j'aime bien =P

Tu vois, je ... suis comme Lui. J'ai envie de faire comme Lui. Et je le fais, d'ailleurs. Je douille cruellement à chaque mouvement mais bon Dieu, je suis comme Lui. La rage, la colère, la haine.. Tout çà qui pourrissait en moi pendant ces deux années. La trahison, la jalousie, l'envie.. Elles avaient fait leur nids dans ma tête. Ils m'étouffaient. M'empêchaient d'agir. Mais bon Dieu, je suis comme Lui. Décharger la colère en tapant dans quelque chose. Un sac, un combattant, des pédales, le macadam.. Taper. Avoir mal pour essayer de libérer toute cette merde que j'ai là dedans.. Essayer et puis réussir, hein. J'ai fini par comprendre la leçon. (merci)

Etre fière d'être ruisselante. Se dire qu'on appartient à ceux qui se bougent. Enfin. Sourire ironiquement à la grimace de dégoût de cette dame, dans sa si jolie robe marron, en voyant mon aspect général tenant bien plus de la serpillère humaine que de la jeune fille humaine. Soutenir son regard, malgré son teint sans accrocs, son maquillage impeccable et ses cheveux bien placés, avec mon rouge aux joues et la sueur qui goutte. Se sentir encore plus resplendissante dans cette tenue qui noie toutes ses formes et les rassemblent en un ensemble vaguement large. Et sourire comme une tarée. Mais vraiment.. Sourire à s'en décrocher la machoire. Et les faire revenir sur leurs pas aussi.. xD

Vous ne pouvez pas imaginer. Vous ne pouvez pas vous rendre compte de l'impact de tout çà. De la différence d'avec avant..
Mais vous devriez savoir faire la différence d'impact mental entre "vouloir" et "subir". C'est la vision du monde qui change.

Cet après midi, sur Paris.. Je me suis installée dans l'allée du Parc. En plein milieu. çà grouillait de monde, c'était.. stressant. Et frustrant. Mais le milieu, y'avait personne. Alors, je me suis plantée avec mes sacs au milieu du chemin. Je devais certainement avoir l'air un peu idiote à rester statique comme çà. Mais j'étais bien.. Les militaires sont passés. Les habituels. Y'en a même un qui s'est retourné pour bien vérifier que j'étais là où j'étais, je suppose. Je souriais pour rien. Pour vraiment rien. Sinon, que j'étais heureuse en plein milieu de ce chemin. Que çà grouillait de vie partout autour mais que çà grouillait sans moi. C'était reposant. J'ai gommé les rires dont je croyais être la cause. J'ai mis de la musique et guetté une place sur l'un des bancs.. Mon banc s'est rapidement libéré. Je me suis approchée et me suis assise, très vite. Parce que les places étaient chères. Mais pas trop celle là.. Parce que j'avais la poubelle comme voisine. --' J'ai commencé à écrire un peu. J'en avais envie. Et j'étais dans mon élément. J'aurais aimé avoir mon morceau de pelouse. Mais je ne l'ai pas eu. Et je suis partie, l'air hautaine, reprendre mon train.. Très vite.
Dans mon sac, j'avais mon pull " I love NY " en taille XL. J'étais contente de l'avoir avec moi.

Et puis, avant le parc, j'ai été mangé chez mes grands parents.. Y'a pas à dire, les habitudes ont la vie dure. J'ai discuté avec ma grand mère.. On a parlé "poids" "silhouette" et tout le tralala. J'ai eu plusieurs compliments.. çà a du me mettre en joie, un peu,Qu'elle me le dise clairement. Enfin, c'était bien. Je ne sais toujours pas si je reviens chez eux à la rentrée. Ma chambre me rend un peu malade. Et chez moi, j'ai la forêt.. A Vanves, il n'y a rien pour courir tranquille.. Je ne veux croiser personne, moi, quand je cours. Sinon d'autres joggeurs. Mais pas des hommes d'affaires, des midinettes ayant l'insulte et le mini short faciles, des mères de famille ou des affreux jojos. J'veux ma bulle de verdure.

J'ai mal, c'est un enfer de chaque instant.. J'invente des étirements pour essayer de soulager les élancements de ma jambe gauche.. Je n'arrive pas à me mettre à genoux sans grimacer. Et j'ai mal aux fessiers, aux chevilles, aux genoux, aux hanches (+ embêtant =_=), et aussi au petit n'orteil du pied droit (l'est violet =__=).. Bref, je suis en morceaux. Mais demain, Dermato et coiffeur. Oyé! (dans l'autre sens d'ailleurs) (non, pas éyo!) Je sens le LOL pour le traitement....... Et le MDR pour la coupe.. Faut que je trouve un moyen d'expliquer clairement ce que je veux. çà va pas être de la tarte.

Bon, il est 4h. Je suis censée être crevée. Et non.. J'écoute Debout sur le Zinc et je me marre avec la chanson "Fallait pas". Et j'ai une phrase que j'entends à chaque fois "J'aurais pu te promettre la lune mais elle est déjà prise". Je me défonce les oreilles en courant. Je mets le son trop fort. Pour n'entendre que çà. C'est mal, mes écouteurs supportent pas très bien..

D'accord, le bureau des plaintes vient d'être la cible d'une attaque à C4.

Et puis, en rentrant de V2, prise de tête.. Ennui, je voulais pas rester à la maison. Alors, on m'a poussé à bout et sans réfléchir, j'ai embarqué mon frère pour aller en forêt. Résultat, 15 minutes de footing. 15 minutes de pause en marchant et bim! 20 minutes au retour.. j'avais mal aux gambettes mais bon sang, j'avais des musiques qui me collaient le rythme de mes foulées et j'avais la rage.. Envie de danser même..

Quand j'ai fini mes 15 premières minutes, j'ai été à deux doigts de pleurer en voyant que j'avais réussi à le faire. A deux doigts.. Mais je respirais tellement mal que j'ai pas voulu me suicider involontairement. Etirements, musiques, on respire et on essore. Mon frère qui gambade sur son vélo et moi, qui joue les acrobates sur les barrières.

Quand tu cours ou que tu pédales, tu appartiens à un groupe de gens. Qui se reconnaissent (j'ai failli lui arracher une aile! Elle était trop près du "i"!) et je sais pas, qui partagent, outre un regard plus ou moins prolongé, la même activité.. Je sais pas.. çà fait "clan". D'ailleurs, j'avais beau être trempée, gluante et rougeaude, y'en a un qui a failli se manger le sol à force de se retourner sur son vélo.. J'ai vérifié, j'étais seule sur le chemin.. Et non, il n'avait pas de chien. Monsieur s'est arrêté plus loin, est descendu, a regardé sa roue et quand je suis arrivée à son niveau, m'a souri. =__= Qu'est ce que vous vouliez que je fasse ? J'ai souri..
Il m'a redoublé peu après, s'est retourné encore une ou deux fois et puis, il s'est enfui à fond de train.. Bye bye!

Plus loin, un gentil jeune homme qui passe à petites foulées bien mesurées et élastiques (rha! je veux son aisance!) et lache un "bonsoir!".. *bonsoir, monsieur!*

Les petites mamies qui discutent tout en marchant énergiquement. Le monsieur enrobé, engoncé dans un k-way, s'il vous plait.. Le couple qui balade son chien.. Madame à mon image mais en marche.. Et puis tous les autres. Et en rentrant, sur un coup de tête, pour voir si çà fait vraiment mal, monter les 8 étages à pied et en courant.. Pour les quadriceps, j'ai douillé.. Me suis arrêtée, au bord de la nausée à la moitié de l'ascension pour le 6e étage et puis j'ai repris, en croyant que ma tête allait exploser et mes entrailles.. je sais pas.. Une sensation indéfinissable et insupportable avec çà. Puis, rentrer et les retrouver.. Avec leurs jugements.. Leur regard.. Rempli de mépris.. Les moues et tout le reste. Oui, c'est sûr, c'est moi qui me fait des idées. Seulement! Elle les a dit ces mots. Elle les a dit toutes ses règles! Comme si je n'étais qu'une étrangère! Comme si je n'avais pas habité 17 ans auparavant! Et toi, tu avais un regard.. Un regard tellement méprisant que c'en était insupportable! A peine rentrée, je voulais déjà ressortir.

Ils ne savent pas ce que c'est que ce sentiment de n'être à sa place nulle part. De gêner chez ses grands parents.
"Nan mais tu n'as pas compris, là! Ils ne veulent pas de toi chez eux!"
De ne pas être à sa place chez soi.
"tu pourrais participer, tu ne fais rien" "Seulement, tu vas devoir te débrouiller si c'est 7h" " et je veux une chambre rangée et nickel tous les jours "... Encore, se démerder à 7h, c'est bon, je sais le faire. Mais le coup du "je veux une chambre nickel", il passe pas.. Je reviens à la maison, avec des conditions. Plutot crever.

Mais voilà, le sentiment de gêner est présent, tout le temps. Chaque minute, chaque seconde, chaque instant, tu te sens de trop. " Elle vient encore avec nous" " aaaah non, surtout pas qu'elle aurait raté une seule semaine de vacances pour finir un taf en Juillet! Voyons! " .. On en a jamais parlé et je passe pour une.. Je sais pas quoi aux yeux de la famille.. (ouais, le bouche à oreille fonctionne parfaitement des deux côtés de la famille)



Et la fierté, mon dieu.. J'ai cru ma tête allait doubler de volume en rentrant. Pour dire à Monsieur que j'avais réussi à le faire, ce foutu premier pas! Et puis même.. je l'ai fait, quoi! Sans trop réfléchir, sans aimer çà.. Bim! Je l'ai fait.
Mon père m'a plusieurs fois regardé au diner.. Prudemment. Mais les mots ne s'enlèvent pas.. Surtout pas ceux de ma mère.

 

On va voir si j'arrive à continuer sur ma lancée. Un logement, un boulot à mi temps..

Je ne joue pas ma précieuse.
Mais je ne veux pas retourner chez mes grands parents.
Je ne peux pas..
çà me rappellerait trop Médecine. Et çà, je ne veux pas.

(Pimprenelle n°2 a tenté d'attenter à sa vie au moins une vingtaine de fois depuis qu'elle s'est pointée.. J'en ai marre de croire que ce sont des pixels qui glissent..)
(Et là, elle joue carrément les tentatives de rapprochement.. Elle s'éclate sur mon front et déclare mon index "lieu de villégiature privilégié" N'importe quoi!)

 

Je me suis tellement éloignée de mon sujet de base..