Et toujours, toujours, toujours. Ces portes de merde qui se referment. Qu'il faut enfoncer, désincarcérer de la chambranle. Toujours. Pour atterrir là où il n'y a plus un connard pour te blesser au plus profond. Toujours se battre. Toujours lutter. Y'a rien qui donne envie. Rien. L'écoeurement total. Et le côté Asocial qui refait surface. Quand t'es seule, y'a personne pour venir te blesser en te disant qu'il t'a rayé de sa vie. Comme çà. çà prend le nom de Pause et c'est pour tout jamais. D'autres sont plus tranchants. La date est arrivée. Tchao, bonne continuation. Comme une date de péremption. Bonne à jeter. Et puis, il y en a d'autres qui te font culpabiliser. Non, je ne suis jamais zen. Il y a toujours quelque chose qui ne va pas. Même quand le téléphone est éteint. Même quand l'ordinateur est éteint. Y'a toujours, toujours, toujours, toujours. La solitude totale. Il faudrait que j'arrive à l'expérimenter pour savoir si j'ai besoin d'être entourée ou non. J'arrive tellement à me soustraire du monde. Si tu savais. J'ai envie mais le silence est tellement large. On a plus rien à se dire, c'est un fait. Et les vérités s'égrennent dans le dos. Au détour d'une phrase. D'un tout petit rien. Et je dis tout çà, en me la jouant solitaire et en vous jetant presque, vous lecteurs. Mais en fait, non. Je vous apprécie. J'aime vous savoir pas trop loin. Vivant vos vies et heureux. Dans la limite des possibles. Lecteurs ou amis bien en chairs. Seulement, j'oublie. Vous restez tels que vous êtes dans ma tête et je me dis qu'avec ou sans moi, c'est du pareil au même, hein. Alors.. Il faudrait que j'expérimente la solitude totale pour savoir. Mais j'ai peur. On est deux et c'est l'Autre, l'Insupportable qui gagne. Qui fait régner la peur.
Mais en tout cas, merci à vous. Pour vos mots tellement cruels.
Moi, j'ai juste besoin d'une amitié toute simple. Remplie de vérités et de vrai. Où on pourrait s'asseoir côte à côte et disserter sur tout et rien. J'voudrais seulement une amitié toute simple. Mais çà n'existe pas. Y'a des virages, des noeuds et des zones dangereuses. Y'a des ruptures aussi. Des cassures et des amitiés qui se racontent à l'imparfait. Des silences monstrueux et des pentes savonneuses qui glissent, glissent, glissent.
Insatisfaite. Voilà le terme qui me ressemble le plus. Je suis perpétuellement insatisfaite. Jamais pleinement heureuse, jamais dans l'instant ou tellement rarement. Jamais au top. Je me suis perdue. Je suis le brouillon merdique d'une fille qui a tellement à donner. Putain, si vous saviez tout ce qu'il y a à l'intérieur. Mais pas moyen, l'autre conne me bloque l'accès. Je me fuis. J'ose rien.
Les mensonges qui font sourire et la vérité qui fait pleurer. Comme une impression de déjà vu. Une photocopie du passé. Un duplicata d'histoire.