Tu vois, je ... suis comme Lui. J'ai envie de faire comme Lui. Et je le fais, d'ailleurs. Je douille cruellement à chaque mouvement mais bon Dieu, je suis comme Lui. La rage, la colère, la haine.. Tout çà qui pourrissait en moi pendant ces deux années. La trahison, la jalousie, l'envie.. Elles avaient fait leur nids dans ma tête. Ils m'étouffaient. M'empêchaient d'agir. Mais bon Dieu, je suis comme Lui. Décharger la colère en tapant dans quelque chose. Un sac, un combattant, des pédales, le macadam.. Taper. Avoir mal pour essayer de libérer toute cette merde que j'ai là dedans.. Essayer et puis réussir, hein. J'ai fini par comprendre la leçon. (merci)
Etre fière d'être ruisselante. Se dire qu'on appartient à ceux qui se bougent. Enfin. Sourire ironiquement à la grimace de dégoût de cette dame, dans sa si jolie robe marron, en voyant mon aspect général tenant bien plus de la serpillère humaine que de la jeune fille humaine. Soutenir son regard, malgré son teint sans accrocs, son maquillage impeccable et ses cheveux bien placés, avec mon rouge aux joues et la sueur qui goutte. Se sentir encore plus resplendissante dans cette tenue qui noie toutes ses formes et les rassemblent en un ensemble vaguement large. Et sourire comme une tarée. Mais vraiment.. Sourire à s'en décrocher la machoire. Et les faire revenir sur leurs pas aussi.. xD
Vous ne pouvez pas imaginer. Vous ne pouvez pas vous rendre compte de l'impact de tout çà. De la différence d'avec avant..
Mais vous devriez savoir faire la différence d'impact mental entre "vouloir" et "subir". C'est la vision du monde qui change.
Cet après midi, sur Paris.. Je me suis installée dans l'allée du Parc. En plein milieu. çà grouillait de monde, c'était.. stressant. Et frustrant. Mais le milieu, y'avait personne. Alors, je me suis plantée avec mes sacs au milieu du chemin. Je devais certainement avoir l'air un peu idiote à rester statique comme çà. Mais j'étais bien.. Les militaires sont passés. Les habituels. Y'en a même un qui s'est retourné pour bien vérifier que j'étais là où j'étais, je suppose. Je souriais pour rien. Pour vraiment rien. Sinon, que j'étais heureuse en plein milieu de ce chemin. Que çà grouillait de vie partout autour mais que çà grouillait sans moi. C'était reposant. J'ai gommé les rires dont je croyais être la cause. J'ai mis de la musique et guetté une place sur l'un des bancs.. Mon banc s'est rapidement libéré. Je me suis approchée et me suis assise, très vite. Parce que les places étaient chères. Mais pas trop celle là.. Parce que j'avais la poubelle comme voisine. --' J'ai commencé à écrire un peu. J'en avais envie. Et j'étais dans mon élément. J'aurais aimé avoir mon morceau de pelouse. Mais je ne l'ai pas eu. Et je suis partie, l'air hautaine, reprendre mon train.. Très vite.
Dans mon sac, j'avais mon pull " I love NY " en taille XL. J'étais contente de l'avoir avec moi.
Et puis, avant le parc, j'ai été mangé chez mes grands parents.. Y'a pas à dire, les habitudes ont la vie dure. J'ai discuté avec ma grand mère.. On a parlé "poids" "silhouette" et tout le tralala. J'ai eu plusieurs compliments.. çà a du me mettre en joie, un peu,Qu'elle me le dise clairement. Enfin, c'était bien. Je ne sais toujours pas si je reviens chez eux à la rentrée. Ma chambre me rend un peu malade. Et chez moi, j'ai la forêt.. A Vanves, il n'y a rien pour courir tranquille.. Je ne veux croiser personne, moi, quand je cours. Sinon d'autres joggeurs. Mais pas des hommes d'affaires, des midinettes ayant l'insulte et le mini short faciles, des mères de famille ou des affreux jojos. J'veux ma bulle de verdure.
J'ai mal, c'est un enfer de chaque instant.. J'invente des étirements pour essayer de soulager les élancements de ma jambe gauche.. Je n'arrive pas à me mettre à genoux sans grimacer. Et j'ai mal aux fessiers, aux chevilles, aux genoux, aux hanches (+ embêtant =_=), et aussi au petit n'orteil du pied droit (l'est violet =__=).. Bref, je suis en morceaux. Mais demain, Dermato et coiffeur. Oyé! (dans l'autre sens d'ailleurs) (non, pas éyo!) Je sens le LOL pour le traitement....... Et le MDR pour la coupe.. Faut que je trouve un moyen d'expliquer clairement ce que je veux. çà va pas être de la tarte.
Bon, il est 4h. Je suis censée être crevée. Et non.. J'écoute Debout sur le Zinc et je me marre avec la chanson "Fallait pas". Et j'ai une phrase que j'entends à chaque fois "J'aurais pu te promettre la lune mais elle est déjà prise". Je me défonce les oreilles en courant. Je mets le son trop fort. Pour n'entendre que çà. C'est mal, mes écouteurs supportent pas très bien..
D'accord, le bureau des plaintes vient d'être la cible d'une attaque à C4.
Perspective.Univers
Ebauche
le Vendredi 17 juillet 2009 à 3:52.
Alors ?
Par Ecrire.Pour.Exister le Vendredi 17 juillet 2009 à 12:55
Égal, fermer la parenthèse.
Recueil
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