J'ai perdu mon chat dans la nuit du 14 Janvier. La maladie était revenue, toute puissante. J'ai décidé de l'endormir. Pour toujours. Le manque est un poison ignoble. Humain ou pas, il est parti. Il me manque à chaque seconde dans cette nouvelle maison. Il me manque. C'est compact dans ma poitrine. C'est lourd. Je suffoque. Il me manque. A chaque seconde. Le répit dans le travail. Mais le temps libre est un poison. Il me manque.. tout me manque. C'est dur. C'est tellement dur, son absence. Il était tout petit. Mais tellement d'années ensemble. Il m'avait sauvé la vie en 2013. Il m'avait donné un but quotidien. Une douceur quotidienne. Un amour désintéressé. C'est ça qui fait que c'est tellement fort. Ils ne parlent pas. Ils agissent. Et les actes sont pleinement volontaires. Spontanés.
Mon bébé est mort et je trouve plus mon chemin. Je manque d'air. Surtout le soir. Surtout la nuit. Les nuits sont des puits sans fond. Cauchemars, insomnies, hallucinations auditives.. c'est charmant.. et inattendu.
Une grande griffure est apparue sur mon bras cette nuit. Il aurait pu me la faire. J'ai dû donc me la faire. Mais même la vue de cette griffure provoque un trou dans mon cœur. Une inspiration qui manque. Un affaissement de la colonne.
Il ne reviendra jamais plus. J'essaie de l'accepter mais pour le moment, c'est un échec.
J'ai mal.