Perspective.Univers

Ebauche

Tu sais, avec moi, y'a jamais de demie mesure. C'est assez infernal à vivre. Autant pour mes proches que pour moi, tu sais. Les crises d'angoisse succèdent aux crises d'euphorie. Si je ne m'abuse, je pourrais me qualifier de dépressive bipolaire. En attendant, il faut prévoir, prévoir, prévoir. Toujours prévoir. Jamais se reposer. Toujours angoisser pour la prochaine étape. Des fois, j'aimerais que tout s'arrête. C'est vrai, hein. Faut pas se voiler la face. Des fois, j'aimerais mourir d'un coup. Paf. Hier, çà a été très moche. On en parlera pas parce que çà n'en vaut pas la peine. Mais çà a été très moche. Les raisons de vivre, j'en trouve pas. Je n'en trouve plus. J'arrive à me raccrocher à rien ici. Rien ne va plus très bien. J'ai l'impression diffuse d'être arrimée à l'ancre de la Défaite et de la Médiocrité. Quoique je fasse, çà foire. çà fait peur, tu sais. çà fait méchamment peur. Mais j'ai dit qu'on en parlerait pas. Alors on en parle pas. Point barre.

Femme - 10 ans - En couple.

Putain mais tuez moi. Elle est où l'enfance des gamines maintenant, hein ?! On va aller où comme çà ?! Jusqu'où la société va tenir avant d'exploser en milliards de déchets ?! On va où, hein ?! Y'a plus un truc de vrai dans la vie de tous les jours. Y'a qu'à écouter la radio pour se prendre en pleine figure la débilité qui ravage les cervelles. Des êtres intelligents, bons, purs et droits doivent se briser les pattes arrières pour entrer dans un moule édicté par des connards débiles et privés de tout sens moral.

Je ne pourrai jamais vivre pleinement dans un monde pareil. Pas quand on est lucide comme je suis. Pas quand on voit tout l'enfer et qu'on arrive pu à voir les instants purs.

Alors, oui, j'espère encore me trouver une porte de sortie. Un monde moins perverti. Un monde moins moche. Alors, j'espère de cette malheureuse semaine. De ces malheureux jours. Et çà sera un palier. çà passe ou çà casse. Et si çà ne passe pas, je sais pas comment je ferai. L'être humain peut développer des capacités phénoménales pour survivre. 

Et les mots manquent. Les mots manquent tellement pour que je puisse m'exprimer. Des instants vrais, des instants uniques. Et putain, un jour sans angoisse. Un jour, sans stress. Un jour, sans agressivité. Un seul jour sans rien. Juste cette fille que je pourrais décemment appelée Moi et pas l'autre, copie grise et quand même non conforme de tous les jours. C'est dur d'avoir les yeux trop ouverts. Le dégout et la rancoeur prennent trop de place dans la gorge et l'étouffement est tel. Tel. Elle est où, la Vraie Vie, hein ? Elle est où ?

Je le dis, le répète et le pense. Ceci est ma dernière chance. Mon dernier espoir. Et ensuite, tout ce qui pourra arriver, je m'en fous. Je serai pu là. A vivre comme une conne, une vie de merde pathétique. Ou à savoir qu'il existe Autre Chose. Un truc qui me ferait tenir chaque jour.

Je prie pour retrouver cet aveuglement qui aide à faire vivre plus paisiblement.

Etat de Crise, le Jeudi 26 mai 2011 à 23:13.

Mmmh, comment te dire.
A croire que toutes les universités ont des sites ultra super méga trop compliqués.

Etat de Crise, le Jeudi 19 mai 2011 à 16:15.

Fac de merde.
Jusqu'au bout, ils nous auront pris pour des cons.

Etat de Crise, le Mercredi 11 mai 2011 à 11:03.

Faudra m'expliquer les 11 visiteurs d'un jour.
Très chers amis, bonjour.
Je vous annonce que le stress est en train de me tuer. Nous sommes donc à trois jours. Et devinez quoi? Je ne suis PAS prête, bien sûr.

Gngngngggnnnnn!

Etat de Crise, le Lundi 9 mai 2011 à 9:33.

Ma mère, quand j'étais malade de fièvre au point de délirer, elle restait assise à côté de moi jusqu'à ce que j'arrive à me lever pour avaler mon cachet. C'est un souvenir qui me revient comme çà. Allongée sur la moquette et à des kilomètres de là. Je me voyais prendre le médicament encore et encore sans que jamais un seul de mes muscles ne bouge. Et maman restait là. Main tendue avec le verre dedans. 

J'en peux plus qu'il me détruise. Pas quand j'ai mal à en pleurer. 

Détruis moi quand tu veux mais pas quand je souhaite mourir. Pas quand je ne suis pas blindée. Pas quand je ne peux pas me défendre.

Parce que oui, tu es destructeur. Infiniment destructeur. Et quand j'ai mal, je veux pas que tu me détruises. Je veux que tu prennes soin de moi. Mais le mieux que je puisse avoir, c'est le silence. Que je t'impose.

Dans ces moments haïs, je pense à la fin. Je veux que la fin arrive. Que la fin arrive. Tout de suite. Qu'importe les conséquences et le vide quand j'aurais pu mal. Pour le moment, j'ai mal à pleurer et je veux rien d'autre autour de moi que des gens qui soient là pour moi. C'est égoïste. Je m'en fous. Je veux ces gens autour de moi. Qui soient là avec aucun contrôle, recul, acte réfléchi. Je veux des êtres spontanés.

Je sais pas pourquoi je raconte çà. J'ai un goût horrible de bile. Je veux plus. Y'a tellement de trucs qui m'ont fait mal. Je veux la fin.

On dit que demain, çà ira mieux. J'espère. La nuit porte conseil. Elle me fait surtout rire. J'ai envie de les voir. S. et P. et A.. Elles me manquent et çà fait longtemps. Un déjeuner, un gouter. Quelques heures volées au bord de l'eau. Entendre leur voix et leur rire. 

Pourquoi tu me fais tellement mal? Pourquoi tu n'arrives pas à être gentil et paisible avec moi? Pourquoi toute cette haine? Toute cette tension? 

Je voudrais juste qu'on soit paisible. Juste nous. Et au final, c'est impossible. 

Une révérence. Un rideau. Un truc doit se tirer. Un trait. Une conclusion.

Etat de Crise, le Lundi 2 mai 2011 à 23:56.

Il existe sur cette plateforme, un crétin. Mais un vrai crétin bien stupide et pathétique comme on en fait plus. Et il ne s'en rend pas compte, c'est çà le plus malheureux. Il sort les crocs, insulte, taillade et traine dans la boue des gens qu'il ne connait même pas, juste pour le plaisir de sacquer de manière lamentable de pauvres bloggueuses qui n'ont rien demandé. La croix rouge, elle a été faite pour tout le monde sauf pour cet illustre connard. Autant te dire que quand il était venu dégueulasser ma tagboard, j'avais eu vite fait de passer de la Javel en me bouchant le nez et en me mordant les lèvres tellement la répugnance et le pathétique aberrant mais invisible pour lui de sa conduite me donnait la nausée. Alors, pour le bien de la communauté, si tu pouvais juste fermer ta gueule, çà serait.. fabuleux.

Je ne prends aucun risque à publier ainsi en privé, c'est vrai. Mais il faut que je m'exprime. Parce que çà bout tellement fort que j'en ai le ventre retourné et en ce moment, mon ventre, faut pas trop le chambouler, il me fait déjà bien assez mal. 

Mais le qualificatif qui te va le mieux au teint encore c'est Connard. Pathétique. Ouais, voilà. Connard Pathétique.

Etat de Crise, le Vendredi 29 avril 2011 à 2:08.

Toucher du bout des doigts des limites bien trop proches. 

Etat de Crise, le Mercredi 6 avril 2011 à 3:45.

Le somnambulisme, çà peut être marrant. Surtout quand on s'habille en plein milieu de la nuit, apparemment, et qu'au réveil, on est étranglé par un tee shirt à moitié mis. çà peut aussi être un véritable enfer. Comme éteindre son réveil sans en avoir aucun souvenir. Se reveiller 35 minutes après le début de son premier cours et réaliser qu'on rate au même instant le bus qui pourrait l'emmener à l'heure pour le second. Y'a des jours comme çà où rien ne va dès le moment où on ouvre les yeux. Même le soleil. Même les 12 heures disponibles de travail qui m'attendent. Y'a des jours où la haine est à son apothéose et où l'envie est tellement forte qu'on ne sait pas comment la distraire et l'emmener voir ailleurs. J'ai pris ma décision. Faut que j'en parle avec lui, voir s'il peut m'apporter des pistes mais je crois que j'ai plié un premier choix. Minime. Mais vital.

Etat de Crise, le Mardi 5 avril 2011 à 9:42.

Le mot s'affaisse. Le temps dévale la pente de la déchéance. Perdre les touches du clavier. Se balancer des mensonges dans la tête. Barrer, enfin, quelques éléments. En commencer d'autres. En gribouiller d'autres. Se languir. Se maudire. S'adorer. Se dire que finalement, j'y arriverais jamais. Se dire que j'ai tout faux. Se dire que je suis une horrible personne. S'empâfrer. Se trouver malade. Ne plus rien supporter. Enfin pleurer. Vider son sac dans des larmes amères sur le mur du couloir. Prendre un bus. Effacer un sourire. Faire les choses. S'organiser. Essayer de prendre une bouffée d'air d'ici, de là. Souffrir dans sa chair comme dans sa tête. Se trouver à des milliers de kilomètres. Penser à lui, m'imaginer ses yeux. Voir ce qu'il voit. Ressentir ce qu'il ressent. Partir. Partir en lui et respirer un peu mieux. Comme une main invisible. Un deuxième coeur qui battrait en lui. Des poumons plus grands pour avaler tout cet air iodé. ici, il fait gris. Même hier.  Le soleil a si peu tapé hier. Mal au coeur. Du gris souris, c'est beau que sur un chat aux yeux verts. Tartiner le ciel de bleu. Mourir étouffée. Penser aux photos. Essayer de lui en demander. Partir et savoir que çà sera sans lui. S'accrocher à ces putains d'espoirs trop durs, râpeux et coupants. Se bousiller les mains jusqu'au sang. Casser ses ongles un par un. Voir les cals se former. Oser ouvrir un livre. Prendre un stylo. Rire devant un téléphone. Trouve les gens qui sourient en lisant un texto, magnifiques. Des fous rires qui manquent. La solitude qui reprend place. Tout le cycle qui reprend. On s'est cassé la gueule. Mais j'essaie de m'infiltrer en toi. Pour respirer l'air d'Ailleurs. Où le mot gris, pollution et mocheté sont loin de la vérité. Jamais. ecrire Peut être un jour mais ne pas y croire. Trouver le silence et l'absence un peu long. Se raccrocher à la vie d'Ailleurs. Se dire que ce n'est pas si important que çà. S'effacer. Se poser plein de questions. Perdre son temps. Bloquer les commentaires. Les publications. Les vérités s'effritent. N'avoir le temps pour rien. Lire quelques minutes avant de dormir quand le cerveau est trop fatigué pour autre qu'imaginer une vie Ailleurs. La vie d'Ailleurs. Je la répète. Un jour peut être. Je commence à prendre une décision. Une toute petite. Filer le temps pendant qu'il me défit. Bloquer le stress. Etre malade de trop manger sans savoir vomir. Accumuler des lettres de motivation, des CV, des sourires et des questions. Essayer de penser que çà sera pas la même chose. çà sera la même chose. Haïr profondément sa mère. Se savoir pénible, affreuse et insupportable. Ne pas savoir où fuir. Ne pas savoir où arrêter de faire mal au monde qui l'entoure. Plier sous le poids des reproches mensongères et fausses. Plier sous le coup de cris, d'insultes et de morceaux violents de vie. Raconter n'importe quoi. Se savoir ennuyeuse. Perdre sa vie, son rôle et sa fonction. Pourquoi ne pas pouvoir mourir? Les accidents graves de voyageurs me permettent de finir mes livres. Ces Accidents étaient des gens. Vivants, heureux, devenus vides de sens et de vie. Mortellement atteints, ont rejoint la Mort. Trouver pathétique et horrible de réduire l'Être humain découpé par un train à un Accident Grave de Voyageur et un temps de répit pour continuer à lire.  Horrible, n'est ce pas? Qui a de l'empathie pour ces âmes découpées? Tous sont là à crier leur rage, leur colère et leur désespoir de ne pas rentrer chez eux à l'heure. Parce qu'un Accident Grave de Voyageur bloque les trains entre telle gare et telle gare. Se dire que le corps se trouve là bas. Donner une réalité atroce à un texte abstrait sur fond jaune, le soir en rentrant. Les écouter pester. Ne pas savoir où est la vérité. Continuer à lire en se disant que çà y est, cet Accident est débarrassé de la vie qui lui faisait si mal. Et, croyant au Paradis, je l'imagine là Haut et lui dit A bientôt. Tout en lisant mon livre, en ne disant rien. En écoutant sans écouter. Ecoeurée. Toujours dire le contraire de ce que je pense. Ma spécialité. Je me suis attirée de nombreux regards, commentaires et réfléxions méprisantes à ne pas savoir communiquer avec les Autres. C'est fichtrement désopilant. Rire de tout, de rien. Se taire tellement l'envie de hurler prend les tripes, mon coeur, mon ventre et mon âme. Me concentrer sur mes urgences, oublier le reste. Ecouter de la musique électronique sans profondeur pour travailler. Aimer. Se savoir foutue et foncer tête baissée vers. Accident Grave de Voyageur supplémentaire. Le conducteur est à plaindre.

Etat de Crise, le Dimanche 3 avril 2011 à 13:13.

Je suis mangée par les regrets. Ils ne s'arrêtent pas de grossir, d'enfler, de prendre mon air, de me manger un peu partout. Comment on fait pour s'en débarrasser? Pourquoi je compare toujours à Avant? Pourquoi j'accepte pas juste la fin, bon sang? 

Et çà me dévore. çà me démonte. çà me déboite.

Etat de Crise, le Vendredi 25 mars 2011 à 22:44.

Je tombe progressivement malade. Et mon corps est couvert d'eczéma. Comme dans la pub où les taches deviennent un  film plastique ultra pratique à nettoyer, j'aimerais que tout parte. Toute la colère, la haine, la douleur. Toutes les questions. Pitié, que les questions disparaissent. Que les doutes, les coups de poignards, les mensonges et les vérités qui font mal s'enlèvent. D'un coup. Que tout s'en aille. Qu'on me laisse juste le corps. Vide, épuré, cuvé, vidé. Nettoyé de fond en comble. On sort les vieux cartons. Les vieilles rancunes et les vieilles rancoeurs. On cadenasse les complexes. On les empile dans des cartons. On scotche les questions et on les bazarde. Poubelle Noire. On colle les paupières. On change les miroirs. On change les mensonges visuels. On change les stimuli. On raccroche avec la réalité. On se voit tel quel. Quand je vois des pupilles frôler les miennes, des ondes de honte s'accumulent. L'envie de disparaitre. Et les questions. Les questions qui tournent. A qui tu veux parler de cet enfer ? A qui tu veux en parler, qui ne te jugerait pas, ne se moquerait pas ? Où est cette vérité qui manque ? Où est cette vie ? Il n'y a plus rien. Plus rien que l'escalade vers la folie. La perte de contrôle. La perte de compréhension. J'ai même plus envie de parler. Mais il faut que des mots s'écrivent sur ce qui se trame en arrière plan. Le silence est mieux quand chaque mot écrit déclenche une onde de haine. Je les vois et je n'y comprends rien. Stop. Stop. STOP.

Etat de Crise, le Samedi 19 février 2011 à 0:48.

Et les raisons s'accumulent. L'une après l'autre.

Etat de Crise, le Mardi 15 février 2011 à 22:16.

Aujourd'hui-est-une-très-mauvaise-journée. Pas-parcequ'on-est-le-quatorze. Juste-parce-que-c'est-une-mauvaise-journée. Réellement. Mauvais-réveil, mauvais-karma. Encore-sept-heures-à-gérer-dans-la-société. Sept.

Etat de Crise, le Lundi 14 février 2011 à 12:43.

Cet article est protégé par mot de passe :  

Etat de Crise, le Dimanche 13 février 2011 à 16:04.

Cet article est protégé par mot de passe :  

Etat de Crise, le Mardi 8 février 2011 à 19:29.

Et inlassablement, le reflux de la mer.
Le rejet, le rejet, le rejet, le rejet.

J'en ai. tellement. assez.

Etat de Crise, le Lundi 7 février 2011 à 22:20.

http://perspective.univers.cowblog.fr/images/Bazar/sensinterdit16517.jpg
çà hurle tellement fort.
Alors, pour quelques temps.

Etat de Crise, le Samedi 5 février 2011 à 9:23.

A

Etat de Crise, le Vendredi 4 février 2011 à 6:43.

Et il s'en fout. Il est dans sa petite vie. Obnubilé à courir derrière Elle.

Etat de Crise, le Jeudi 3 février 2011 à 23:11.

Et çà s'empire. çà s'enfonce. C'est une lame au fer rouge. Il n'y a rien à sauver. Rien. Il détruit tout méthodiquement. Je ne dis rien. Sinon des mots qui le font rire et dont il se fout éperdument. Bla. Bla. Bla.

Reprendre la décision une seconde fois. " à tout jamais jamais jamais jamais jamais ". Oui, voilà. Autant de jamais que çà pour enterrer ce raccrochage minable. On aurait jamais du reprendre. Jamais.

Et le mystère s'est éclairci. Elle est partout. Partout partout partout. Toujours en lui et pour lui et contre lui. Et. Souhaite leur tout le bonheur du monde, Aurélie. Allez, souhaite leur tout le bonheur du monde. Et casse toi. Allez, va-t-en. Prends ton téléphone et fonce. Dis lui. Dis lui combien.

Debout sur le Z. Entame la peinture du A. Fais le tour et lance toi.

Etat de Crise, le Jeudi 3 février 2011 à 19:23.

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