Perspective.Univers
Ebauche
Y'a des matins où tu sais..
En fait, non. Il y a des nuits où tu sais que la matin et la journée qui vont en découler vont être merdiques. Y'a des nuits comme celle de cette nuit où t'as juste envie de te découper les oreilles tellement elles te font mal et qu'elles te compriment le cerveau. Cerveau dont tu as besoin pour répondre à des questions dans des cadres minuscules. Il y a des nuits et des soirées qui écrivent la journée qui suivra. Journée-de-merde. J'ai du dormir cinq heures à tout casser, en collant toutes mes périodes de rêve et en coupant les passages où je me réveille, ouvrant et fermant la bouche tel un poisson hors de l'eau pour tenter de déboucher cette fichue oreille. Les passages où je me réveille parce que ladite oreille me fait mal alors que je viens de tourner la tête pour m'appuyer dessus. Les passages où bref. Vous avez saisi le topo.
Et il y a des matins comme çà où tout va plutôt bien et où il faut que tu prennes l'ascenseur pour prendre part à la vie, huit étages plus bas. Jusqu'aux portes vitrées de l'immeuble, çà va encore. Et puis t'arrives à l'arrêt du bus et t'as une grosse truie (non, pas moi. Je ne vois pas double) qui ose te jauger alors que t'as rien fait sinon te glisser entre son énorme cul et le panneau des horaires pour regarder l'heure de ton bus pour demain matin. Parce que oui, le matin, tu prévois déjà ta journée de demain. Tu fais des étapes groupées. Tu prévois les matins, le matin. Les midis, le midi. Et le soir. Le soir tu prévois rien parce que çà dépend plus que de toi. Bon, tu vas me dire çà ne dépend jamais tout à fait que de moi. Mais bref. Donc tu as cette grosse truie qui n'ose même pas bouger son cul aussi grand que la chine pour que je puisse lire un peu plus aisément que le nez collé sur le plastique. Qui, ensuite, ose te regarder et te dire avec les yeux que tu l'as gênée d'une quelconque manière. Autant dire qu'après avoir passé deux semaines cloitrée dans ta tour, le retour à la triste réalité est pathétique et pitoyable. Donc bus. En retard. Donc train. Raté. Donc métro. Bondé.
Le retour s'annonce épique.
Bon, je vous passe le reste de la matinée, c'est un ramassis de déchets. Et j'ai été suffisamment vulgaire et désagréable pour cet article.
Je finirai seulement par un " où est ce que le prof d'anatomie a été cherché son sujet ? " parce que, sans rire, j'ai lu les questions et j'ai cru que j'étais devenue stupide. Soit, je l'accorde, je le suis un peu. Mais au point de visualiser tout mon cours dans ma tête et de ne pas arriver à mettre en lien le sujet avec les 95 diapos, j'ai envie de dire " c'est quoi c't'histoire ?!! "
Comme j'ai horreur de regarder mon poly juste après l'épreuve, je ne saurais jamais comment on pouvait y répondre. Mais ce qui est bien, c'est qu'il y a eu triche. Mais triche partout. A tous les niveaux. Sur tous les points de vue. Et çà aussi, çà m'a pas aidé à me sentir chez les Bisounours. Et certains ont réussi à répondre au sujet. Donc je suis stupide. Et surement pas prête. Mais bon, c'est passé pour cette épreuve. Me casser en deux ne sert. A rien.
Ah et pour finir, je suis arrivée en même temps que P en bas de l'immeuble et ce guignol a, de manière fragrante, préférer attendre dehors plutôt que de me croiser dans le hall. C'est cool. J'adore.
Oui, je prends tout au premier degré. Mais la sensation de rejet total et incompréhensible qui va avec cette attitude, excuse moi, mais j'ai le droit de la ressentir.
Ah et j'ai une autre question aussi. Mais tu sais, le genre de questions qui s'insinue, qui te tord tous les boyaux et qui te donne juste envie de t'ouvrir les veines dans le doute. Chou' a refusé de me donner le nombre de comprimés requis pour réussir son suicide. J'en conclus que c'est une forme de protection. M'enfin, je pourrais toujours en avaler plein. Mais les gros, c'est dur tous d'un coup. Alors il me faudrait des petits bien massifs.
Ah et puis je pense à l'année prochaine aussi. Je n'y crois tellement pas que je me cherche d'autres choses à tester. Je pourrais, après tout.
Et j'adore les cafés. Je crois que j'aurais envie de tenir ou de faire partie d'une équipe comme çà. Là où les gens viennent pour se reposer, être bien, etc.
Je pense toujours à l'humanitaire. L'étranger. J'en sais rien. Mais il me faudra un truc l'année prochaine. Je ne suis pas sure que mes parents acceptent aimablement de me laisser glander lamentablement toute l'année. Et moi, je pense que je deviendrais dingue au bout de deux semaines. Donc. Misère. Des plans B, C, D. X!
Tout m'écoeure.
Extrait d'un Quotidien, le Jeudi 12 mai 2011 à 15:55.
Recueil
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(commentaire inutile bref ^^ )
je continue ma lecture !