Et ce matin, cueillie par cette mélodie. Venue des tréfonds de ma mémoire.
Chantonnée dans la rue, jusque dans le couloir du métro. Indifférente. Indélicate. Juste un air comme çà qui a pris toute la gorge. Et çà y est, je recommence à chanter. Sur mes révisions, certes. Mais çà fait du bien. Reste à savoir si je récupérerai la justesse juste que j'avais z'avant. En attendant, que çà leur plaise ou non, je chante pour les piafs, fenêtre et lèvres grandes ouvertes.
Et cette nuit aussi. Je voulais dire. J'ai rêvé d'un garçon immense. C'était une relation saine, paisible. Posée. il avait besoin de moi autant que j'avais besoin de lui et c'était juste parfait. A égalité. Aucune rivalité. Juste une confiance qui débordait de partout. Tout était résumé en une main prise par une autre et une tête posée sur une hanche. Parmi d'autres évènements farfelus, inhérents à tout rêve qui se veut respectable.
il n'y a que dans les rêves où la réalité se fait plus menteuse. traîtrise de la confiance. Ou comment apprendre de manière indélicate à marcher sur des oeufs.