Perspective.Univers

Ebauche

Hormones en ébullition. 
Un rien me fait rire comme un rien me fait pleurer. 
Entre, je dors.
Des heures et des heures de sommeil impossible à canaliser.

 
15h30 : Amandine a mis hier, sur son blog, une chanson particulière de Muse. Et depuis hier soir, je les écoute. Toutes celles que j'ai, elles tournent en boucle sur ma petite enceinte. Et je crois que j'ai enfin, pris le temps d'étudier cette musique. Pas comme une pâte informe de sons, de notes et de voix suraigues. Non, j'ai pris le temps. C'est peut être pour çà que je fais des rêves aussi étranges. Ecouter Muse est un fait très étrange. Dans ma vie, s'entend. Et cette musique que j'ai retrouvé sur mon iPod avec une vingtaine d'autres m'a fait me souvenir de Maxime. Maxime, étrange bonhomme rencontré sur le net puis en vrai, véritable fanatique de Muse. Il a du me passer deux ou trois albums avant que je lui dise que je n'accrochais pas. Que rien n'accrochait finalement. Et ce souvenir m'a permis de poser une conclusion : si le temps n'a plus aucune prise sur moi (je n'ai aucun repère espace-temps. Aucun. Tout se mélange, les années sont réduites en mois, etc), c'est parce qu'il ne se passe rien dans ma vie depuis des années. Maxime, j'ai du le rencontrer.. il y a quatre ans. Quatre ans. Vous imaginez ? Quatre ans et s'il me demandait quoi de neuf aujourd'hui, je lui dirai "Rien". Le constat est assez pathétique. 
Les associations, dans ma tête, par contre..
Ah et cette écriture de "Cher journal" me hérisse le poil mais je n'y peux rien : ma capacité à écrire est tombée à zéro. Je suis fatiguée.

15h41 : J'ai relu les 54 pages écrites sur Word, d'une histoire datant de 2008. Y'a des phrases qui agrippent bien fort les tripes. Encore maintenant. Et ce, jusqu'à ce que çà change. Si çà change un jour. Faut que j'écrive mes motivations pour mes demandes de Master.
 
18h27 : L'innommable gâchis. Je serai jetée, moi aussi, tu sais. Des mots qui font mal et des vérités. On ne voit rien de l'extérieur. C'est à l'intérieur et même pas de manière flagrante que çà tire à bout portant et que çà casse. Casse. Casse. Brise. Lettre de motivation : Tougoudoum. Je relis les mots d'Avant. La peur tenaille mais en cinq sms, je lui ai résumé la vérité. Les croisements entre les gens. Les hésitations. Les mots qu'on ne dit pas. Les maladies qui tuent alors qu'on a rien demandé. Les envies qu'on ose pas assouvir. Et parfois, des moments de liberté pure. Avec la peur intacte qu'ils soient bousillés à jamais par un concours de circonstances désastreux. 
 

Histoire de Moi, le Lundi 23 mai 2011 à 14:39.

Alors ?

Recueil

Par Citizen.Erased le Mercredi 25 mai 2011 à 6:57
Oh, tu as parlé de moi ! ♥
[je suis désolée, pas trop le temps de venir te lire en ce moment ...]
Bisous, j' espère que tu vas bien. :)
 

Recueil









Commentaire :








Votre adresse IP sera enregistrée pour des raisons de sécurité.
 

<< < | 1 | 2 | > >>

Créer un podcast