" Tu as laissé un peu de toi en moi. Je sais pas. "
" Talk to Me. " Le reste m'échappe.
" Pédé, c'est vulgaire. Pédé, çà veut dire homosexuel. Et un homosexuel, c'est un homme qui aime un autre homme. Mais tu sais, il faut le respecter. Parce que ce n'est pas mal. çà reste de l'amour "
Des rires en cascade. De lourdes billes rondes qui ont roulé sur les joues à la fin.
C'était à l'Océan. Bateau, grande maison. Immobilier passé en revue.
Des rires, des fous rires. des cris, des coups. Des mensonges, des non dits, des aveux, des insultes. Des gestes fous, des gestes de vie. La Liberté.
Et des vérités. Ces rires au moment du mot " Lexo ". Réaliser le nombre de gens qui connaissent. Réaliser la mélasse dans laquelle on s'embourbe. Par des rires au " prends un lexo avant ".
" Vous vous dites amis. Et pourtant, vous vous mentez tous. Les uns aux autres, même à vous même. Il n'y a plus rien de vrai. Il y a juste qu'il est mort tout seul à l'hôpital, ce matin. "
C'était une histoire de Petits Mouchoirs. J'ai réalisé tellement de choses.
" Talk to Me. " Le reste m'échappe.
" Pédé, c'est vulgaire. Pédé, çà veut dire homosexuel. Et un homosexuel, c'est un homme qui aime un autre homme. Mais tu sais, il faut le respecter. Parce que ce n'est pas mal. çà reste de l'amour "
Des rires en cascade. De lourdes billes rondes qui ont roulé sur les joues à la fin.
C'était à l'Océan. Bateau, grande maison. Immobilier passé en revue.
Des rires, des fous rires. des cris, des coups. Des mensonges, des non dits, des aveux, des insultes. Des gestes fous, des gestes de vie. La Liberté.
Et des vérités. Ces rires au moment du mot " Lexo ". Réaliser le nombre de gens qui connaissent. Réaliser la mélasse dans laquelle on s'embourbe. Par des rires au " prends un lexo avant ".
" Vous vous dites amis. Et pourtant, vous vous mentez tous. Les uns aux autres, même à vous même. Il n'y a plus rien de vrai. Il y a juste qu'il est mort tout seul à l'hôpital, ce matin. "
C'était une histoire de Petits Mouchoirs. J'ai réalisé tellement de choses.
Tu m'accompagnes chaque jour. Chaque jour que je vis, je le vis grâce à toi.
J'te connaissais. J'te connais.
C'était différent.
Et pourtant.
J'ai des.. pfiou. Des Envies. Des projets.
C'est pas si simple. C'est moins fatiguant.
C'est étrange. C'est reposant.
C'est librement. C'est vivant.
C'est très con. C'est trop bête.
C'est une sorte de définition de la vie.
Des réalisations.
Et beaucoup de non dits.
Je ne me suis jamais racontée. Non, jamais. Ou alors, rarement, par parenthèses. Par morceaux.
Je l'ai réalisé quand elle m'a dit que çà faisait quatre ans qu'elle était avec Lui.
On a ouvert le chemin des confidences. Et moi, moi.. j'ai rien dit.
Je n'ai pas envie de dire quoique ce soit. Ma solitude m'appartient.
Par le rire, j'ai donné la définition de ma vie.
L'ancienne définition. Parce que la nouvelle qui se dessine, fait des bulles.
Mais on s'écrit, on se touche, on se chamaille, on rigole, on bafouille.
C'est pas "simple", non. C'est juste.. tranquille.
C'est encore compliqué pour moi.
Mais voilà.
Je reste seule. Je reste amoureuse de tous les hommes que je rencontre.
J'ai des moments de fatigue si grands que je m'arrête en pleine rue.
Que je reste droite, que je me mets dans un coin et que je regarde les gens passer.
Chaque vie défile.
Chaque couple est un mystère. Chaque couple me donne envie d'écrire. D'imaginer leur vie.
Et je reste à dire "oui". A avoir envie de les voir, tous.
A avoir envie de voir la tour Eiffel qui scintille.
A prendre le train tard.
A me sentir engourdie.
A.. aller me coucher.