Avec des trous dans le mur, toi ?
J'ai des morceaux de phrases qui me restent en tête. Et qui restent jusqu'à ce que je les écrive. Que je les fasse exister. Et là, ils sont contents. Ils se collent sur la feuille, se noient dans l'encre de mon stylo, tourbillonnent et se perdent dans les boucles des lettres qui les constituent. L'essence même des mots.
Je.. Finalement, je ne sais pas si je suis une fille à promesses. Une fille à confiance. Une fille à Plus tard. J'avance droit mais je me perds en chemin. Les questions sont moins fortes, moins nombreuses et pourtant, j'ai l'impression d'être encore plus fragile qu'avant.
La colère me rend garce. Les vérités sont crasses, dures, tranchantes et sans pitié. La vérité fait mal. La vérité peut faire mal. Et elle, on peut pas dire qu'elle n'est pas ce qu'elle est. Elle est bien ce qu'elle est. La vérité.
Je ne sais si vous avez fait attention mais le mot vérité me turlupine depuis de nombreux articles maintenant. Et le ramdam des touches de ce clavier bruyants n'aide en rien à laisser.. le silence se faire.
Je suis une garce. Je vous aime avec toute la sincérité que mon coeur contient. Mais il faut toujours un Mais. Suis-je une fille à promesses ? Une fille à Plus tard ? Une fille à confiance ?
Je ne dis pas ce qu'il ne faut pas dire. Mais pour autant, la confiance represente-t-elle uniquement çà ?
Les secrets donnés comme tels ne sont point révélés. Tout reste caché et enfoui dans le milieu des non dits. Mais pour autant, .. ?
Je parle anglais à mes feuilles. Je me parle à moi même aussi. Et parfois, parfois, quand j'effleure tous les enfants que je croise. Parce que l'une avait le nez planté au ciel. Que j'ai fait comme elle, par curiosité et que c'était juste : magnifique.
Il y en a eu un autre. Il courait devant sa mère. Elle lui criait de revenir, je suppose. De ne pas trop s'éloigner. je ne te vois plus, reviens. Et il gambadait devant. Fier et droit. Maladroit et tellement gracile.
Passe en sens inverse, une dame et deux ballons brillants. Le bonhomme s'arrête, se retourne, suit les ballons du regard, tend le doigt vers eux et .. son visage s'est transfiguré. Il était béat, heureux. Complètement statufié de bonheur devant ces enveloppes volantes qui scintillaient.
Une seconde, peut être moins. Une curiosité remplacée par un immense éclat de rire.
Dans le cosmo de Décembre, il y a quelques pages sur " çà, c'est moi. Comment me suis-je révélée à moi même ? ". J'ai regardé directement les témoignages. J'aurais bien apposé le mien avec les leurs. çà, c'est moi.
Le chantier, je le laisse un peu en chantier pour l'hiver. Les pulls, les écharpes et les bonnets vont venir enfouir tout au fond des désirs et des envies. Mais pas les projets et les chemins à parcourir pour les atteindre et les réaliser.
C'est le troisième bateau que je construis.
On a mis six ans et demi, nous qui n'y connaissions rien. Parce que notre seule envie était : voyager. On a pas mal tourné et puis on s'est arrêté ici.
Au bout du bout de l'Amérique du Sud, hein.
Et les bonnes surprises existent. Ne dis pas le contraire.J'ai des morceaux de phrases qui me restent en tête. Et qui restent jusqu'à ce que je les écrive. Que je les fasse exister. Et là, ils sont contents. Ils se collent sur la feuille, se noient dans l'encre de mon stylo, tourbillonnent et se perdent dans les boucles des lettres qui les constituent. L'essence même des mots.
Je.. Finalement, je ne sais pas si je suis une fille à promesses. Une fille à confiance. Une fille à Plus tard. J'avance droit mais je me perds en chemin. Les questions sont moins fortes, moins nombreuses et pourtant, j'ai l'impression d'être encore plus fragile qu'avant.
La colère me rend garce. Les vérités sont crasses, dures, tranchantes et sans pitié. La vérité fait mal. La vérité peut faire mal. Et elle, on peut pas dire qu'elle n'est pas ce qu'elle est. Elle est bien ce qu'elle est. La vérité.
Je ne sais si vous avez fait attention mais le mot vérité me turlupine depuis de nombreux articles maintenant. Et le ramdam des touches de ce clavier bruyants n'aide en rien à laisser.. le silence se faire.
Je suis une garce. Je vous aime avec toute la sincérité que mon coeur contient. Mais il faut toujours un Mais. Suis-je une fille à promesses ? Une fille à Plus tard ? Une fille à confiance ?
Je ne dis pas ce qu'il ne faut pas dire. Mais pour autant, la confiance represente-t-elle uniquement çà ?
Les secrets donnés comme tels ne sont point révélés. Tout reste caché et enfoui dans le milieu des non dits. Mais pour autant, .. ?
Je parle anglais à mes feuilles. Je me parle à moi même aussi. Et parfois, parfois, quand j'effleure tous les enfants que je croise. Parce que l'une avait le nez planté au ciel. Que j'ai fait comme elle, par curiosité et que c'était juste : magnifique.
Il y en a eu un autre. Il courait devant sa mère. Elle lui criait de revenir, je suppose. De ne pas trop s'éloigner. je ne te vois plus, reviens. Et il gambadait devant. Fier et droit. Maladroit et tellement gracile.
Passe en sens inverse, une dame et deux ballons brillants. Le bonhomme s'arrête, se retourne, suit les ballons du regard, tend le doigt vers eux et .. son visage s'est transfiguré. Il était béat, heureux. Complètement statufié de bonheur devant ces enveloppes volantes qui scintillaient.
Une seconde, peut être moins. Une curiosité remplacée par un immense éclat de rire.
Dans le cosmo de Décembre, il y a quelques pages sur " çà, c'est moi. Comment me suis-je révélée à moi même ? ". J'ai regardé directement les témoignages. J'aurais bien apposé le mien avec les leurs. çà, c'est moi.
Le chantier, je le laisse un peu en chantier pour l'hiver. Les pulls, les écharpes et les bonnets vont venir enfouir tout au fond des désirs et des envies. Mais pas les projets et les chemins à parcourir pour les atteindre et les réaliser.
C'est le troisième bateau que je construis.
On a mis six ans et demi, nous qui n'y connaissions rien. Parce que notre seule envie était : voyager. On a pas mal tourné et puis on s'est arrêté ici.
Au bout du bout de l'Amérique du Sud, hein.
mais j'aime cette dernière phrase