Perspective.Univers

Ebauche

Fallait que je t'écrive. Que je reprenne la plume pour toi et tes mains sur le papier. Toi, toi qui est tellement loin. Que j'ai perdu, oublié. Toi qui m'a complètement oublié. Gaspillé. Je me suis saccagée pour toi. Grossière erreur. J'aimerais me dire intéressante mais je n'ai rien à raconter. J'aime les gens et leur contact. J'aimerais n'être qu'au bord de l'eau. Il va falloir que j'apprenne à me vendre. Mais par dessus tout, j'aimerais passer une après midi avec toi. Ton corps à côté du mien. Ni trop loin, ni trop près. Comme le fromage. Ni trop fin, ni trop épais. Mais on ne parlera pas du silence. Je voudrais seulement pouvoir être là avec toutes. Leur dire, sans parler. Parce que je n'ai rien à leur dire. Sinon combien je tiens à elles, combien elles me sont précieuses. Mais loin. Je commence les tranchées. Les silences Longue Distance. Mais je vous aime tellement fort. Y'a pas de mots pour les sentiments. J'ai senti combien je t'ennuyais. Brièvement, je me suis vraiment sentie pathétique. Un infime instant. Une milliseconde qui s'est évaporée dans le cosmos. Tant pis, parfois, j'ai tout faux. On a tous tout faux un jour, non? Ma peau est si sèche. Il fallait que je m'enrobe de crème. Et je n'ai pas eu le temps. Je n'ai eu le temps pour rien. Pour rien sinon pour ces deux bébés et leurs menottes tendues vers moi. Un sourire en langage morse entre les lèvres. Dent, trou, dent. Trou Trou. Dent. La lueur de malice dans leurs pupilles. Incroyable. J'avais peur d'eux parce que je croyais leur faire peur. Mais eux n'ont pas eu peur. Eux ils ont tendu leurs petites mains vers moi. Comme çà, parce que je leur souriais. Je veux un bébé. Les ventres Montgolfière batifolent dans les rues. Couples amoureux, femmes pressées. L'élégance folle d'un corps qui conçoit la vie. Y'a des douleurs aussi. Des brutales barres au niveau du ventre, du coeur, de la tête. Mais qu'importe. J'ai envie de prendre Paulhin dans mes bras. L'est tellement grand. L'est tellement vide. Et j'ai tellement à donner. Juste un câlin. Un enroulement de mes bras autour de ses hanches, de son cou, de son torse. Un infime câlin. Une parenthèse où on serait deux à former qu'un. Mais çà ne marche pas comme çà dans la vie. Il ne sait même pas que j'existe. Ou alors, je suis la Grande Gueule du 8e. Quelle connaissance sexy. Ou alors, je me fais plein d'idées et il est pleinement heureux. Amoureux, groupe d'amis et sorties en tout genre. Peut être. Mais parfois, coeur et corps s'accordent pour une même envie. Un même impératif. Ce bonhomme, quand je le vois, j'ai juste envie de lui dire que je serai là. Que je suis là. Mais non, on dit rien. On se voit pas. Il est 48. J'abuse sur tout, là. Même sur la dureté du réveil demain matin. Pauvre de moi. la semaine qui s'entame déjà sur les rotules. Infini problème avec ma conceptualisation de l'espace Temps qui m'entoure. Etrange phénomène que la distorsion. Démaquillant, hydratant, et hop là, tire les rideaux et dort.

Histoire de Moi, le Mardi 29 mars 2011 à 0:50.

Alors ?

Recueil

Par Heart.Of.St0ne le Mardi 29 mars 2011 à 10:48
(je trouve pas de mots :s )
Par Heart.Of.St0ne le Mardi 29 mars 2011 à 10:50
et Marie se moque de moi en disant que ça sert à rien de dire ça :( T_T
(et elle me corrige mes fautes en disant que je sais pas écrire T_T )
(je suis une traumatisée de la vie NA )
(et non je ne dirai pas MAY parce que MAY c'est moche JE dis MARIE )
Par Kyra le Mardi 29 mars 2011 à 18:18
Oui, toi aussi tu connais la distance, les coeurs qui se séparent en se promettant de ne pas s'oublier mais ne tiennent pas leur promesse.
Non, tu ne demandes rien. Juste un calin.
Oui, la vie est une pute.
Ferme ta gueule et avance.
 

Recueil









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