Seulement, je ne sais pas comment y arriver.
Perspective.Univers
Ebauche
On a marché pendant une heure et demie. En calme, sourire et hache de guerre momentanément enterrée. On a marché au milieu de la forêt. Le vent cinglant les branches, faisant tomber par paquets la neige. A qui sur la tête, à qui sur l'épaule, à qui dans le cou. Et dans la forêt, on a tout eu. On a eu les centimètres de neige, les chaussures enfouies, les jeans mouillés, les écharpes agrippées aux flocons. On a eu le gris, le vent, le froid mordant les jambes. On a eu quelques secondes allongée de plein fouet dans la neige. Instant pur. On a eu le soleil, le ciel bleu, la neige qui scintille, les arbres qui se parent de leur habit de nacre. On a eu ce vent à nouveau. Et dans les épaisses branches des sommets, le reflux de la mer. Des vagues qui venaient mourir sur une grève invisible. Encore et encore et encore. On a tout eu. La montagne, le froid, la mer, la chaleur et ce calme surpuissant apporté par ce bruit constant, incessant, répété. Unanime. Universel. Je n'ai pas besoin de chercher. Je sais où vivre pour être heureuse.
Extrait d'un Quotidien, le Dimanche 19 décembre 2010 à 14:11.
Recueil
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Mais la nuit ? Et surtout, les étoiles ? A l'infini de l'univers, le vide et les étoiles.
Un Au revoir appelle à un nouveau rendez-vous. Comme une promesse. J'aime tenir mes promesses, tout comme j'ai lire tes phrases peuplées de vie.
A bientôt.