çà durera jusqu'à ce que çà ne dure plus.
çà tiendra jusqu'à ce que çà ne tienne plus.
çà tiendra jusqu'à ce que çà ne tienne plus.
çà ira jusqu'à ce que çà n'aille plus.
Voilà.
Voilà des vérités claires.
On arrête les articles Enigme le temps de trois phrases.
Et parce que c'est comme çà.
Ni pessimiste, ni optimiste.
Seulement réaliste.
Voilà des vérités claires.
On arrête les articles Enigme le temps de trois phrases.
Et parce que c'est comme çà.
Ni pessimiste, ni optimiste.
Seulement réaliste.
Et il y a ce proverbe tibétain dont je me souviens partiellement.
Si ton problème a une solution, il ne sert à rien de t'inquiéter.
Si ton problème n'en a pas, t'inquiéter ne te servira pas à la trouver.
( Sept Ans au Tibet )
( Passage éclair de Maitre Yoda, aussi )
Si ton problème n'en a pas, t'inquiéter ne te servira pas à la trouver.
( Sept Ans au Tibet )
( Passage éclair de Maitre Yoda, aussi )
Et parce que j'ai aussi des futilités en tête : Paulhin est immense. Pas d'inquiétudes. Que des fantasmes et des fous rires de dérision dans la cage d'escalier. Et il y a aussi cette chanson. Tellement, tellement, tellement particulière. Je ne saurais dire si j'aime ou non. Je ne pourrais le dire. Mais elle est là et.. elle tourne en rond dans mes oreilles. Il y a ce livre sur les bateaux. Des envies, des centres d'intérêt qui se dessinent. Mais gribouillés. Parce que je n'ose pas. C'est tellement.. fragile. C. est à Boston. Je l'ai appris dans un mail ce matin au réveil. Je dois avouer que j'ai mis beaucoup, beaucoup de temps à le réaliser. Les gens si loin, si proches. Je n'arrive plus à mettre des mots, des sons ou des idées sur ce que je peux ressentir. Elle est à Boston. Voilà. Après, dans le métro, ce midi, en rentrant, çà a senti brusquement le parfum de Cl. D'un coup. Paf! j'ai eu un temps d'arrêt. Réalisé qu'elle me manquait. Les distances s'installent toujours plus. Et dans ce cabinet, j'ai dit la vérité sur le départ. Je ne sais pas si je vais rester. Je veux partir, moi. Maman, j'ai plein de projets. Je me rends compte de tout, tu sais. Mais c'est tellement compliqué, tellement violent, tellement incompréhensible. Maman, je peux pas te le dire comme çà, d'un coup mais je suis pas à ma place ici. J'suis heureuse par intermittences mais vous avez peur de moi. De mes réactions, de ma violence. Je fais la pluie et le beau temps à la maison. Est ce que c'est une vie? Toujours sur ses gardes comme çà. J'essaie Je suis un danger. Un concentré hautement dangereux d'explosifs. De la nitroglycérine. C'est pas une vie. Pour moi comme pour vous. Qui pourrait aimer une fille aussi violente, dites? Le mépris, la colère. Je suis implacable, intransigeante. Je me dis souvent qu'il me faudrait quelqu'un d'assez solide pour tout traverser, rester quand même et voir qui je suis, une fois vidée de toute cette colère, de toute cette haine qui ne vise personne sinon tout le monde. Il existe des tas de gens. Chaque personne est unique. Mais qui pourrait, hein ? J'attends les opportunités. En attendant, pff, je fais de mon mieux. J'essaie de calmer la balance des humeurs. Stabiliser. Ne pas exploser brutalement. Mais elle revient toujours, cette énorme colère. Toujours. Et j'ai pas envie de la garder, moi. J'ai pas envie. J'ai autre chose à donner. Quelque chose de totalement différent. D'apaisé. D'apaisant.