Perspective.Univers

Ebauche

Et je me dis que çà se fera avec vagues, cris et rage mais que çà se fera quand même.
En attendant, je souris pas loin. En regardant toute cette vie qui déborde et s'épanouit. çà se fera quand même mais le Rien derrière ne sera peut être pas si terrible que çà.

Qui vivra verra. En attendant, si vous saviez combien j'ai mal au ventre. C'est hallucinant d'avoir autant mal. Et j'en suis pas à pleurer. Mais des fois, c'est comme si je me vidais de toutes mes forces et que mon ventre devenait coton. Ou plaque de béton. En attendant, je te dis que j'ai mal et j'ai carrément mal. Mais je le dis pas trop. Je le dis juste pour que maman oublie pas. Le reste du temps, çà pique, brule, dérange. Mais je dis pas. Sinon çà serait non stop. Et c'est chiant dit non stop. çà fait perdre de son importance. 

Je ris de loin en te voyant pousser tranquillement. Je ris, te tends la main et te pousse vers l'avant. Parce qu'au final, .. c'est comme çà et pas autrement, hein. Viendra le jour où. En attendant, ce sont des fous rires en cascade. Juste parce que toi, tu ris pas et que t'as les yeux concentrés sur le chemin devant toi. Tant pis, je ris pour deux.

Mais même rire, çà me détruit un peu plus le ventre. C'est con pour réviser des partiels, cette merde. Je fais comment quand je n'arrive pas à me concentrer sur autre chose que cette putain de douleur? Avec çà, j'ose pas avaler de médicament, de peur de me détruire un peu plus la paroi intestinale. J'en suis même à vouloir avaler du Smecta! C'est vous dire. Pour moi, le Smecta a toujours été le comble de l'horreur à avaler et je crois que c'est à cause de lui (entre autres) que j'ai développé une vraie phobie du vomissement. Au moins dix ans que j'ai pas vomi. Passionnant, hein? Attends, t'as pas lu la suite. En fait, à chaque fois que je devais avaler mon smecta, je visualisais les jambes d'une de mes Barbies.

Oui, étant une fille, j'ai eu beaucoup de barbies durant mon enfance (genre!) ( et bizarrement, aucun ken. Bizarre qu'on soit pas devenues lesbiennes, dis donc) (en fait non, on a developpé le concept de l'homme invisible et de la femme qui n'a pas besoin d'un homme pour vivre, conduire une voiture ou monter à cheval) (oui, on avait le cheval. La voiture. Mais pas l'avion!! C'est nul.) Bref! Tout çà pour dire que j'avais une Barbie mutante : la "peau" de ses jambes se détachait, comme une sorte de mue de serpent trop hideuse. Et à chaque fois que j'avalais la bouillie de plâtre infâme, je m'imaginais en train de boire ces morceaux de plastique absolument répugnants. Ce n'est que du plastique, somme toute. Mais associé au mollet de la dame, là, çà passe plus du tout. Pourquoi je faisais cette association? Aucune idée. Mon cerveau conserve encore de très nombreux mystères. 

Tout çà pour dire que y'a même plus de smecta à la maison. Et de toute manière, je veux avaler aucun médicament. Avec la chance que j'ai, je vais prendre le seul mauvais de la pile et me retrouver avec je sais pas quoi, je sais pas où et finir en enfer, là où les maux de ventre ne finissent jamais. Youpi, j'y suis déjà.

Non, je suis pas de bonne humeur. J'ai mal au point de pas réussir à trouver le sommeil. çà-me-fait-chier. Et le médecin qui est overbooké. J'aime!

Histoire de Moi, le Lundi 2 mai 2011 à 2:03.

Alors ?

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