Décalées, toutes.
Parce que belles.
Toutes sur la marge.
Rêvant d'une rencontre quand elles sont déjà trop loin.
Exil infini de qui cherche la présence.
Marc Desombre
Ce poème parce que, ce poème. Il s'est arrimé à mes pupilles le temps d'une attente sur un quai. Un métro qui n'est pas arrivé tout de suite. Un métro qui a permis de se pencher sur les livres, les images et les textes proposés à cette station. Prendre le temps. J'ai déjà raté un, deux et même trois métros pour remonter la longue procession de trésors sous vide et lumières tamisées. Et ce poème était là. Perdu tout en haut de la cloche en verre. On le voyait peu. Je voyais la photo, surtout. Une photo libre. Et j'ai commencé à lire. Ce poème parce que. Ce poème. Les mots roulent, s'assemblent, jouent avec les idées comme entre eux et se disposent si bien. Ce poème, tout simplement.