2011.
Perspective.Univers
Ebauche
Et il y a ces films. Ces films auxquels je pense et que je revois sans une seule langueur d'habitude. Ces films qui laissent les émotions intactes aux endroits où elles se trouvent. Aucune sensation fade. Les couleurs qui vont à cent à l'heure et les mots, les regards et les gestes qui s'impriment dans la chair. Ce ne sont que des mots, pourtant. De simples mots écrits. A qui on donne un corps, une chair, une capacité à émouvoir. Un script. Des acteurs. Une histoire. Ils sont là et çà me rassure. Les coups de coeur commencent à s'accumuler. Ma personnalité s'établit. Mes différences reçoivent un coup de khôl. Un coup de feutre. Ici, ici et ici. Il suffit d'images. D'images qui font un bien fou. Qui donnent une consistance au Peut Être. Qui donnent un espoir supplémentaire. Qui donnent un sourire. Un rire. Des larmes. Pas forcément quand il meurt. Non, peut être quand il y met tellement de justesse et tellement d'ardeur. Il y a des films que certains trouveront creux et d'autres qui le prendront comme bible. Chacun ses choix. Chacun ses envies. Chacun ses rôles. Chacun ses goûts et ses volontés. Comme cet entête. Cette photo qui représente tellement pour moi. Cette photo que je place ici en me disant qu'elle n'est pas à sa place mais qu'elle me forcera à changer. Pour en être digne. Il faut que je devienne digne de cette photo par mes mots. Etablir la vérité nette et crue, sans partir dans des phrases trop longues. Taper sur les sous entendus. Attirer les mots justes et nets avec une paix intérieur inébranlable. Savoir où se trouve ma place. Je me suis perdue cet hiver. Comme prévu. Je me suis perdue mais je me retrouve avec le soleil qui cogne sur les vitres. Avec les découvertes qu'il me donne à faire. Avec les choses que j'apprends. Avec ce calendrier qui s'avance. On est déjà Janvier. Janvier. Qui a vu passé les mois ? Vaincre l'angoisse et la douleur. Prendre des mesures et taper du poing sur la table.
Humeur de la nuit, le Mercredi 12 janvier 2011 à 2:11.
Recueil
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