Perspective.Univers

Ebauche

J'ai des phrases qui tournent de temps en temps dans ma tête. Les souvenirs m'agressent. Les regrets s'accumulent dans ma cage thoracique. Bloquent l'arrivée d'air. J'ai la bouche sèche. Manque d'eau. Début de chaleur. Pourquoi est ce que je ne vois pas ce que je vois dans le miroir, dans une photo ? Je veux dire que la fille sur les miroirs, que je vois évoluer, n'est pas la fille qui s'accule sur la pellicule. C'est ennuyeux. Je suis une Autre. Et dans tout çà, où se trouve la vérité, hein ? Qui suis-je ? La fille à la Voix, çà oui. On ne peut pas tricher en parlant au vide. Mais suis-je la fille des photos ou la fille que je vois? Veux voir? Je me cherche des points féminins. Des points de vérité. Je me tais. Je me dis que je mens. Je suis une menteuse. La solitude n'est qu'amoureuse. Pour le reste, je suis entourée, encadrée. Je les perds toutes de vue, mais ce sont comme les boomerang. Sauf pour lui. Lui, je sais pas encore ce que c'est. Un boomerang ou un boomerang cassé qui ne reviendra pas? Je suis donc une menteuse. La solitude n'est qu'éphémère et volontaire. Comme les sourires, les fous rires et les secrets échangés. Elle sera peut être subie et douloureuse dès l'année prochaine. Yiruma. Tu sais que je n'ai aucun garçon dans mon entourage? Aucun. Pas un. Des sourires, quelques phrases, et quelques blagues par ci par là en passant mais rien. Rien de solide, rien de concret. Rien de vivant, de tactile et de mesurable. Rien. J'aimerais, un jour, pouvoir aller dans un gala. Enfiler une immense robe du soir. Être sublime. Magnifique. Enroulée dans une robe qui tombera à mes pieds. L'espace d'un soir. Pouvoir être l'une de ses femmes que je trouve fantastiquement belles. Peut être. Mon épaule. C'est mon épaule que je regarde tout le temps. Parce que c'est le signe. La première découverte que j'ai faite, sur mon corps de femme. Mon épaule. Celle que je trouvais trop carrée, trop dure. J'essaie. J'essaie tellement fort. Si tu savais. Des fois, je trouve. Comme mon épaule. Et la ligne des hanches. J'ai encore beaucoup à perdre. 


Dans tous les sens du terme.


T'as vu, c'est nous là

Envie de pleurer.
Gâchis, Gâchis, Gâchis.
On aurait jamais du.
 

Histoire de Moi, le Vendredi 25 mars 2011 à 0:08.

Alors ?

Recueil

Par Aimepe le Vendredi 25 mars 2011 à 8:08
Une abeille sans ambition. Qu'est-ce ? Vulgairement, j'm'en fous. A quoi ça sert, l'ambition ? A faire mourir ses rêves à petit feu soi-même. Mais c'est seulement mon avis. Et ton toi-abeille a bien raison de chercher une fleur qui lui convienne. Un conseil que j'ai souvent donné mais très peu suivi. Me voilà l'arroseur arrosé. Tant mieux.

Mes soixante-douze heures de veille sont et seront (j'espère) une exception. Du travail à rendre ce jeudi dernier délai, sans condition discutable. Et la nuit proposent des heures potentielles pour travailler. Ces heures sont aguichantes. Elles sont mortelles comme une dague en or. Ecrire des articles suite à ces heures de travail m'a aidé à diriger mes pensées, me permettant de tenir psychologiquement pendant ces trois jours. Mais c'est fini.
Merci pour ton inquiétude. Vraiment.

Enfin... voilà un "petit" commentaire qui ne commente rien de ton propre article. Je peux dire que les photos supprime le temps, alors elles mentent, que la vérité, il n'y en a pas qu'une, et que la vie, c'est un gala.

Merci encore, et bonne journée. :)
 

Recueil









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