Perspective.Univers

Ebauche

Et je tourne à une vitesse hallucinante. Je tourne, je tourne, je tourne. J'écoute des notes qui se mélangent. Je lis des mots qui se mêlent. Je vois des visages différents et pourtant, pourtant, tellement semblables. la vie est partout dans les recoins les plus sombres, même. Ma folie s'amplifie toujours plus grande. J'ai une petite bosse sur le lobe de l'oreille. Etrange. Je passe du rire incontrôlable à une colère meurtrière. En une seconde. Ou deux. Mais vite. D'un long battement de paupières. D'un long regard d'incompréhension. Ces douches froides. Cette torture perpétuelle. Ces mots que je lance et qui vont se ficher dans leur chair tendre. Ne m'écoutez plus. Laissez moi divaguer en paix. Moi même, j'ai égaré mon mode d'emploi, je ne sais plus remonter mes pendules. L'heure n'est qu'un prétexte de prison. Vous voyez, le sens s'enfuit. L'écriture automatique prend place. Ne cherchez pas. J'explose, j'explose, j'explose. Mon compte en banque. Pour des pages et des pages. Des piles de livres que je ne sais plus où ranger. Et j'empile. Je découvre. Jamais rassasiée, jamais en paix avec ces millions de livres encore inconnus. Je t'écris du non sens et des fous rires pour trouver une logique. Une envie qui dicte, qui guide. Mais non, rien. Le néant. La joie et la vie qui s'amusent. M'amusent. J'te souris et j'vous écoute. A brailler dans le rayon Fromages, à cancaner sur telle ou telle tenue. A rire tellement fort. Je marche nue. Le plus souvent possible. Tout le temps presque, si je pouvais. Mais je ne peux pas. Heurtée par ma famille. Que je heurte. Je ris. Je n'arrive seulement pas à penser m'arrêter. Je ris et puis voilà. Elles rient avec moi et les heures passent plus vite. Passent mieux. Ecrire des mots clairs. Essayer.

Je ris et çà me donne mal à la tête.
J'ai bien trop d'influence.
On me dit que j'ai de la répartie. Un esprit vif.
On me dit aussi que j'ai du charisme.
J'ai huit nouveaux livres. Huit.
Sauvez donc mon compte en banque.
Six autres attendent d'être lus avant d'être rendus à la bibliothèque.
Me faut un sac de couchage. Un esprit pratique. Des rêves solides.
Parce qu'ils devront vaincre tous mes doutes et mes mensonges éhontés.
Plus tard n'existe pas, en fait.
La vie peut s'arrêter demain.
Et tu te souviens ?

Aujourd'hui n.m :
Premier jour du reste de ta vie.


Humeur de la nuit, le Dimanche 23 janvier 2011 à 1:36.

Alors ?

Recueil

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