A cet homme qui voyageait sans valise.
Ne me demandez pas d'où çà vient, ce que çà veut dire, pourquoi je l'écris. Parce que je n'en sais rien. Ces mots me harcèlent. Ils sont écrits. Libre à vous comme à moi de vous glisser dans la poche de cet homme et de partir avec lui. Peut être qu'il a plein de choses à raconter. A vivre et à vous faire vivre. Une petite place dans la petite poche de poitrine. Juste à côté de son coeur, vous voyez.
Le soleil a brillé toute la journée. J'ai ouvert mes volets en grand pour en profiter au maximum. Chaleur bien relative quand on sait que les températures dégringolent à nouveau. De toute manière, je suis parée. J'ai mes chaussures de Cosmonaute avec moi. Que la neige recouvre Vélizy 2, je serai toujours apte à aller où bon me semble! Quitte à nager dans la neige comme Virginie Effira dans Rendez vous en Terre Inconnue.
Je suis tombée sur elle à la Une d'un des journaux quotidiens qui peuplent nos kiosques parisiens et banlieusards en rentrant de cours. J'ai lu l'article qui lui était consacré et ils reparlaient de cette émission. Disant qu'elle avait battu des records d'audience. Et je me suis souvenue d'elle. De sa beauté cash et sans fard. De sa vie, de son peps, de son naturel. J'ose croire à pleines mains qu'elle ne jouait pas un rôle et qu'elle était brute. Et je la revois dans la neige jusqu'aux hanches à tomber, pouf et dire " c'est fini, j'arrête, j'en peux plus ". Et elle était tellement.. drôle. Tellement attachante. Tellement époustouflante. Ces émissions sont des moments uniques à voir. Même assis dans un canapé devant son écran plat. C'est complètement différent. C'est unique. Tu pars avec eux. Dans les émotions, les partages, les découvertes. Me poursuit encore l'image d'un coucher de soleil, avec Marianne James assise sur des bouts de bois plantés dans l'eau. çà semblait si.. fragile. Se révélait solide. Et unique. Unique de par le panorama imprenable qu'elle avait de là haut. Du fait de ce coucher de soleil qu'on a eu à travers caméra. Ce vide. La mer à perte de vue. Juste ces bouts de bois plantés là et les ombres de ces gens. Assis là, pour pêcher, attendre le poisson. Elle aussi, elle était incroyable. Mais tous. Tous sont impressionnants à regarder évoluer. Tous.
Et puis, le monde est moche mais parfois, il y a des éclairs de joie. De bonheur simple. Des petites étincelles qui explosent et qui s'enfuient bien vite. Mais elles ont été là. Et certaines, je peux les créer. On peut les créer.