J'te racontais des tas d'histoires, des tas de vies, des tas de choses qui n'étaient pas rien, qui n'étaient pas loin d'être tout pour moi. Et voilà que mes valises, je les remplis seule. Que la route, je la prends seule. Que tout çà, je le fais seule. Je me parle. Je me raconte tout ce que je te racontais et je réalise tranquillement, doucement, combien la vie sans toi était douce. Sera douce. Tu as bien lancé les dés. Le minuteur. Sombre explosion. Sombre renaissance. Nous sommes deux Phoenix. On explosera au ras du sol, on mourra et on renaîtra de nos cendres. Hop là. Presque comme si de rien n'était. Un nouveau plumage sur la plaie béante qui traverse mon corps de part en part. Toi, tu t'en iras. Plus éblouissant que jamais, plus malade que jamais, tu fileras comme le vent, vers de nouveaux horizons et de nouveaux buts. Loin des chaînes que je formais autour de ton corps. Elle aime pas les fins. Elle préfèrerait que les débuts soient éternels. Mais tout s'essouffle.
Je ne suis plus amoureux de toi.
Les découvertes du début ont disparu.
Alors, seule en agitant la main, vaut mieux qu'à deux malheureux ?
Je crois que oui.
Va-t-en.
Toujours aussi constructif mes commentaires.
Au moins, tu sais que j'ai lu. :)