Et comme on est entre moi, je vais te le dire, moi. Je serai jamais comme ci, çà, çà ou çà.
Pfiou. çà fait du bien. Une belle et grande bouffée d'air frais de le dire et de le savoir. Je suis moi et puis voilà. J'ai de gros défauts mais tout un panel de trucs qui demandent qu'à s'exprimer derrière. Je ne serai JAMAIS ci, çà, çà ou çà. C'est con mais une fois que tu l'as dit, y'a plus d'air dans les poumons. Pluss.
Et çà fait des mois que j'ai envie de tout rayer. Des mois. Mais je suis tenue par le " Et si, en fait, je faisais une grosse bêtise? Une énorme bêtise? "
çà fait des mois que je suis là, le sourire de traviole et l'esprit à côté. Tout çà ne me convient pas. Je ne le rejette pas. J'ai tenté de m'adapter. Mais tu vois bien, j'ai débordé de partout. La colère, l'ennui. Le simple fait de ne plus rien avoir en commun. On évolue, tu vois. Et moi, le stade de Grande Dernière, ben j'en veux plus.
Je dis pas que tout va changer, tu vois. Mais j'en ai juste marre de cet élément de comparaison. Avec tout, avec rien. Surtout avec rien, en fait. On est unique, merde. Aucun point de comparaison. Chacun a sa recette de vinaigrette.
Et moi, c'est vrai que çà me fait chier. Que çà me dérange vraiment. Je dis pas que ce que je vis actuellement est mieux, tu vois. Mais chaque étape apporte ses nouveautés. Et là, il y a eu des tas de nouveautés. Des tas. Alors peut être que j'en ai marre d'essayer d'assembler deux pièces de deux puzzles différents. Que les couleurs, les formes, les orientations ne vont pas du tout ensemble. C'est vrai.
çà fait longtemps que je me pose la question. Encore plus maintenant que je me fais juste chier. Mais juste çà, en fait. Je me force avec toi. y'a rien de vrai, rien de profond. Ce sont toujours les mêmes chansons et les mêmes rengaines. Et voilà, j'en ai marre. T'as bien vu. Je te parle presque plus. Bon, en même temps, je parle presque plus à personne. Je dis rien. Je sais pas raconter et je préfère garder pour moi.
En tant qu'égoïste, je me dis que vous pouvez pas saisir tout ce que çà représente pour moi, tout çà. Et là, j'ai l'impression de me placer au dessus de vous. Que c'est ce que vous allez croire. Et en fait, non. Pas du tout. Je vous juge pas, je me juge pas. Je dis la vérité. C'est tellement intime. C'est que du public et pourtant, çà n'a jamais été aussi unique. Et c'est vrai que je sais pas raconter. Que j'ai pas envie de raconter. Parce que pour vous, c'est que dalle. Et que pour moi, c'est tout. Et que mes mots sont pas les bons. Et que çà me fait chier.
Je suis vulgaire, t'as vu. Je crois que je suis vulgaire tout le temps. Je crois que c'est horrible. Mais çà encore. C'est un défaut. Et je dis pas qu'il faudrait pas que j'essaie de les corriger. Je dis juste que j'en ai marre du corset. J'en ai marre des jugements. Je veux seulement des éléments constructifs. Ni trop secs, ni trop lâches. Juste une bonne vérité.
Et je crois que dans la société, être soi : libre, franc, direct, dynamique, ouvert d'esprit, spontané, libéré, c'est mal vu. çà passe pas du tout. A cause de codes de bonne conduite débiles au possible.
Quand je demande à une dame si elle n'a que çà comme articles, je pense pas à mal. Je lui demande juste si elle en a pas oublié un sur la tablette, derrière l'ordi ou dans son cabas. Pour être sure, tu vois. Et N. qui me fait, yeux exorbités, " Mais, Aurélie.. çà se dit pas, çà! "
Et moi, je comprends pas. Je comprends juste pas pourquoi çà se dit pas. C'est tellement con. Dans ma tête, c'est tellement simple! Là bas, tout est simple, tu vois. Mais seulement dans ma tête, il faut croire.
Depuis que j'ai pleuré, V. ne m'approche plus. J'suis déçue. Il croyait que c'était à cause de lui alors qu'en fait, pas du tout. C'était un amas de bêtises qui ont fait que j'ai explosé. Et c'est tellement con. J'aimerais que tout soit simple. Et çà l'est pas. Je dis les choses sans réfléchir. Tout le temps, ou presque. Sauf quand on me cherche. Là, je dis pu rien. Je regarde même plus. Et faire çà, être simple. Revient à être.. simplette.
Je demande pas grand chose. Je demande à ce que tout soit carré. Et çà non plus, c'est pas possible. C'est trop débile.
Ce qui est débile aussi, c'est qu'elles peuvent me faire confiance, tu vois. Je sais qu'elles peuvent avoir confiance en moi. Et en fait, non. Elles ont pas confiance en moi. C'est normal après tout. Mais c'est pénible. Surtout quand il y a du monde.
A la base, je voulais ré-écrire une page du livre que je suis en train de relire.
T'as vu, je suis partie loin, hein. Surement parce que ce livre est tellement rugueux que je le deviens aussi. Directe, franche.
C'est stupide mais il faut faire avec.
Ce soir, je finis à 22h15. Deuxième fermeture.
Perspective.Univers
Ebauche
Histoire de Moi, le Vendredi 24 juin 2011 à 13:07.
Alors ?
Par Heart.Of.St0ne le Vendredi 24 juin 2011 à 19:19
il ferme super tard ce magasin :O
Par Vendredi 24 juin 2011 à 21:48
le Oui, pour qqun qui ne dit rien ... J'avais remarqué, que tu évitais. pas forcément "M' " évitais, hein ! Je me demande parfois quelle est ta vision du monde, de ceux qui t'entourent. Elle doit être au moins aussi faussée que la mienne envers ceux de ton coin de France. Pas possible d'avoir une semblable perspective quand on ne vit pas pareil. Alors, la solution, c'est quoi ? Ne pas juger, être tolérant et se dire qu'être nombreux à avoir tort ne donne pas forcément raison. Puis éviter de se poser tant de questions, car on en oublie de vivre... parce que la vie devrait prendre tout ton temps, non ?
Recueil
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