Perspective.Univers

Ebauche

Je rêve d'une très longue robe. Mais pas blanche.
Et d'un homme qui me dira, malgré tout, qu'il n'a pas l'intention de partir.
Pour m'arrêter et commencer à faire à mon rythme. Sans la peur constante que tout s'effondre.
Et la robe, parce que la robe. Rêve d'enfant.

Eclats de Rêve, le Lundi 10 janvier 2011 à 11:20.

C'est bête, j'ai jamais beaucoup aimé Jean Reno.
Mais là..
Mais cette porte qu'il ne franchit pas, je l'avais déjà vue.
Et le duo.
" Avant, c'était tout noué. Et maintenant, c'est tout tendre, tout chaud. "

http://perspective.univers.cowblog.fr/images/Bazar/Mathilda.jpg
Léon.

Eclats de Rêve, le Lundi 3 janvier 2011 à 22:50.

parle ne t'arrête pas vas y parle dis moi les choses comme elles sont crues ne me raconte pas d'histoires. vas y crie jette moi les choses à la gueule fais toi entendre je sais tu pleure je vois je ne suis pas tout seul
fais moi voir tes cicatrices fais moi voir pourquoi t'es triste quand vient le soir vas y ouvre moi ton cœur

je veux comprendre ces regards ce qui t'arrive on est si bien mais je pars je n'y arriverai pas sans toi
quand même, on se doit bien tout ça, on est arrivé la quand même on se mentira pas c'est pas la peine;
et la peine on connait, c'est sûr on est armé c'est vrai; mais moi c'est pas la guerre que je voulais
moi je voulais ton regard qui s'illumine sur nous toutes ses années qui s'éternisent voila je n'y arriverai pas
part ne t'arrête pas vas y part ne retourne pas dans cette rue ou je t'ais vu la première fois
court ne t'arrête pas vas y cours je reste là moi je suis sûr qu'on se retrouvera un jour
moi je voulais ton regard qui s'illumine sur nous toutes ses années qui s'éternisent voila je voulais ton regard qui s'illumine je n'y arriverai pas .. je n'y arriverais pas .. je n'y arriverais pas

G. Cantillon - Vas y Parle !

Et je réalise que je raconte toujours les mêmes histoires.
Toujours les mêmes coups de coeur.
Je ne change pas.

Mais, putain, si vous saviez combien si, en fait.

Et pour le plaisir :
Bonne Année.

J'aurais du garder ses zigouigouis, çà aurait fait plus gai.
 
 

Eclats de Rêve, le Samedi 1er janvier 2011 à 22:03.

Et tu passes toujours premier dans
chacun des cœurs que tu rencontres.

Eclats de Rêve, le Jeudi 23 décembre 2010 à 23:05.

Et quand je lis vos mots, j'ai un instant d'hésitation. Un puis un puis encore un. Je lis vos mots. Vos smileys en ponctuation. Je lis vos idées. Je lis vos interprétations. Je lis ce que vous croyez lire, ce que vous lisez. Je lis comment vous le ressentez. Je lis vos sensations et vos émotions. Je lis vos vies par ellipses et volontaires omissions. Je vous lis en mystères de métaphores. En sursauts d'exclamations. Je lis et je m'émerveille. Bien souvent, je reste soufflée par autant de maestria. Et puis, je vous lis chez moi. Une fois que vous avez fini le journal, le café. Que vous avez remis votre manteau, sur le pas de la porte. Vous êtes là, emmitoufflés et vous vous retournez. Et vous dites des mots un peu fous. Un peu étranges. Un peu hésitants. J'ai la tête qui se fend en deux. Le corps qui hurle. Tout qui s'échappe. Mais vous êtes là à dire des mots un peu fous. Un peu étranges. Un peu hésitants. D'une beauté effarante de simplicité. Alors,

Merci.

Eclats de Rêve, le Dimanche 19 décembre 2010 à 19:37.

J'aimerais que l'on puisse photographier nos rêves.

Parce que cette nuit, j'ai rêvé du lieu où je vivrai toute ma vie. Cette nuit, j'ai rêvé si fort que j'en ai pleuré. çà a débordé sur mon oreiller et j'ai serré encore plus fort les yeux, les dents et les mains. Non, non. Ne te réveille pas. 

Attendez. Je veux voir le visage d'Aurélie.

Vous étiez là, toutes les trois. Déjà venues dans ce paradis sans mots. Vous connaissiez et vous marchiez en habituées sur des panoramas pantagruéliques. Les mots manquent encore. J'aimerais tellement qu'ils ne soit pas si faibles! Comment.. Comment vous raconter.

C'était quoi cette surprise ? C'était quoi cette beauté ? C'était quoi cette surprise ?

J'étais là, à marcher dans un virage. Attendant à tout instant de découvrir la nouveauté. On était en chemin caillouteux. Comme celui de cette peintre retirée du monde, retirée dans un monde unique. On était là, toutes les quatre. Riant et plaisantant. Moi, plus anxieuse que les trois autres. Et il faisait beau. Il faisait doux. Du ciel bleu, des mouettes. Je me souviens même du bruit des mouettes! Quelques nuages. Et puis, on a entamé ce virage. Et j'ai commencé à pleurer.

La surprise n'était pas vraiment pour moi. C'était plutôt la Liberté pure. Atteinte en une fois, d'un coup. Une liberté définie différemment, bien trop grande pour moi. Trop, trop, trop.

C'était une baie. Une baie où l'eau était couleur nuit. Une baie avec des voiliers et des maisons qui plongeaient dans l'eau. Des facades aux couleurs chaudes, brulantes. Amoureuses de cette eau. Ouvertes et fermées. Encadrements blancs des fenêtres. Il y en avait partout des maisons dans cette baie. Et c'était incroyablement beau. Une immense falaise. Un phare sans sommet nous attendait. Une bâtisse imposante. Essoufflante.

Attendez, je veux voir le visage d'Aurélie.

Elle était là, avec son sourire. Et sa voix. 

Et la magie des rêves a fait le reste. Les maisons se sont transformés en panoramas qui, maintenant, se mélangent dans mes souvenirs. Je me souviens seulement de mes lèvres. De mes yeux. De mes pleurs et de cette émotion intérieure qui a tout balayé. Le pouvoir des rêves qui m'a fait trouver le lieu où toutes les mauvaises pensées, tous les mauvais actes, toutes les douleurs, tous les doutes. Toutes les colères. Toutes les haines. Toutes les impatiences. Où tout, tout, tout s'était évaporé. Et j'ai pleuré. Pleuré de liberté, pleuré de vivre assez pour voir une telle chose. Pleuré encore et encore.

Y'a eu leurs bras autour de moi. Même dans mon rêve. Même dans mon sommeil. La chaleur de leurs corps d'adolescentes. De cousines, de presque soeurs. De miracles de douceur.

Et sous mes pauvres yeux trop faibles pour tout accumuler, montagnes, sable, neiges, glaciers. Toutes les images immenses qui se trouvaient à l'étroit de mon subconscient ont explosé dans mon rêve. Magie de ces rêves. Magie infinie qui les a assemblé, aligné et mis en choeur juste pour moi. Pour me faire craquer de l'intérieur. Que le reste prenne la place. Tout ce Moi que j'étouffe.

Attendez, je veux voir le visage d'Aurélie.

Tu y aurais vu une joie pure. Une émotion pure. Un truc trop grand encore pour moi. Tu y aurais vu la fin. Le renouveau. Tu y aurais vu une fille que tu n'as jamais vu. Tu aurais vu une fille qui disait merci de tout son être.Tu aurais vu une fille qui manquait d'air et de force, qui manquait de tout se remplir de tout.
 

Eclats de Rêve, le Samedi 18 décembre 2010 à 16:24.

Paulhin joue.

Eclats de Rêve, le Mardi 14 décembre 2010 à 17:18.

Eclats de Rêve, le Lundi 13 décembre 2010 à 18:52.

Il faudrait que je vous raconte la beauté à couper le souffle de cette fille. Il faudrait, oui. Mais j'y arrive pas. Les mots n'ont pas de prise. Elle est juste belle à mourir. Je la fais passer très vite devant mes yeux parce qu'une beauté trop grande est une beauté qui fait mal. Dame Jalousie cherche à resserrer son étau autour de moi. Je saute de page en page pour lui échapper. Et je clame haut et fort combien cette fille est belle à couper le souffle. Pied de nez à cette amertume qui pourrait me remplir entièrement jusqu'en haut. Je ne serai jamais cette fille. Je ne serai jamais aussi belle. Jamais aussi douée. Je fais figure de pâle copie. Ou copie trop forte. Je ne sais. Je ne me suis pas encore trouvée au point d'être aussi belle qu'elle. Non. Une comparaison s'est glissée, vous avez vu. Elle s'est invitée. Dame Jalousie a autant de ressources que moi. A n'en pas douter. Elle me connait. Éclatement d'une bulle de fraîcheur et de joie. Un espoir gros comme çà. Et une histoire racontée par chacune des images. Un, deux, trois.

Mille.

Eclats de Rêve, le Lundi 13 décembre 2010 à 9:45.

Décalées, toutes.

Parce que belles.

Toutes sur la marge.

Rêvant d'une rencontre quand elles sont déjà trop loin.

Exil infini de qui cherche la présence.

Marc Desombre

Ce poème parce que, ce poème. Il s'est arrimé à mes pupilles le temps d'une attente sur un quai. Un métro qui n'est pas arrivé tout de suite. Un métro qui a permis de se pencher sur les livres, les images et les textes proposés à cette station. Prendre le temps. J'ai déjà raté un, deux et même trois métros pour remonter la longue procession de trésors sous vide et lumières tamisées. Et ce poème était là. Perdu tout en haut de la cloche en verre. On le voyait peu. Je voyais la photo, surtout. Une photo libre. Et j'ai commencé à lire. Ce poème parce que. Ce poème. Les mots roulent, s'assemblent, jouent avec les idées comme entre eux et se disposent si bien. Ce poème, tout simplement. 

Eclats de Rêve, le Jeudi 9 décembre 2010 à 22:23.

17h02. Il y a vingt centimètres sur ma rambarde. Et un silence. Mon dieu. Si vous pouviez entendre ce silence. Les gens marchent sur la A 86 en face de chez moi. Les avions de l'aéroport militaire sont cloués au sol. Les routes sont toutes bloquées. Pas un son. Pas une voiture qui roule. Pas un avion qui atterrit ou décolle. Pas un klaxon. Rien. Ne reste que le doux frottement de la neige qui tombe. Encore et toujours. C'est.. sublime. C'est.. reposant. C'est.. le miracle de la neige. J'aime. A la folie. C'est le silence le plus total. Le plus doux. Tout est tu. Personne ne peut rien y faire. La nature vient de remettre à sa place tous les petits cons prétentieux qui la saccagent comme si elle leur était soumise. C'est.. merveilleux. Chut..

Eclats de Rêve, le Mercredi 8 décembre 2010 à 17:06.

Et puis, voilà. Depuis le temps que je voulais le faire, voilà les Elles et les Eux. Et çà me ferait vraiment mal si Cow' venait à sombrer. Parce que des rencontres comme celles que j'ai faites ici, je suis pas sure de pouvoir en refaire ailleurs. Tout le monde n'y est pas. Ils manquent mais ne sont pas oubliés. Loin de là.

Eclats de Rêve, le Samedi 4 décembre 2010 à 15:30.

Je traine dans mon anglais. Je me fatigue les doigts et les sens. Je ne sais pas construire, je n'y connais rien, tu sais. Et il y a des rondes de mots qui s'agrippent à mes phalanges. Comme mon frère qui rentre et qui dit chaque soir. Tu sais comment on m'appelle ? Tous les soirs, c'est différent et tous les soirs, c'est en rapport avec sa journée. Alors faut trouver, caché au détour d'un groupe de mots anodins, le résumé d'une journée de cours. Le résumé d'un enfant qui grandit et qui se ferme à double tour en jetant la clé dans le lac. Un silence mordant, tenace, éphémère. Insolent. Doucereux. Un silence tout lisse où tout glisse. Et puis, il y a ces histoires de squelettes dans les placards. Ces histoires d'heures doubles. Et ces claques. Ces terribles claques. Un piano martyrisé en dessous. Paulhin sait en faire, du piano. Quand j'étais plus petite, c'était lui que j'entendais. C'était lui que j'écoutais jouer à travers le plafond. Mais Paulhin, il est comme son piano, maintenant. Il est muet. Je réalise que je connais pas sa vie. Je sais seulement qu'il est beau. Qu'il me parait seul. Qu'il ne joue plus de piano. Paulhin, il est plus vieux aussi. Bien plus vieux. Mais je suis entouré par des initiales qui sont plus vieilles. Plus intimidantes. Alors que faire. Et comment aussi. Mais au détour des mots, des points, des virgules et des accents circonflexes, j'ai des arrêts. Des doutes et des questions. J'ai des questions qui vont attendre encore un peu et j'aurais aussi des décisions. A prendre. Dans quelques jours. Je me fais peur. Je me fais peur parce qu'avant, j'ai envie. Et quand l'envie est sur le point de se réaliser, j'ai plus envie. Je me dis que plus tard, c'est aussi bien. Mais plus tard, j'aurais peut être eu un accident. Alors là, je suis devant une envie à laquelle j'arrive pas à penser. Je me dis, plus tard, plus tard. Arrête Aurélie. Y'a pas de plus tard. Y'a la folie maintenant. La raison après. Ou pas de raison du tout. Mais quand même, ma tête s'époumonne.


On fait quoi, là ?!

Eclats de Rêve, le Mercredi 1er décembre 2010 à 16:22.

Messieurs, vous qui quittez mes draps, quittez mes notes également.
Vous créez le besoin de plus, de neuf.


Je vois le chiffre dans ces mots.
Pas le nouveau.
Le Chiffre.

Et çà, çà fait une phrase qui fait tout voler en éclats.

Eclats de Rêve, le Mardi 30 novembre 2010 à 22:29.

Et puis, une belle voix cassée. Un bruit de mer sur le fond. Et un sifflement à la Allez, laisse tomber les armes et laisse toi porter. Les Yoyos. La voix de la soeur. Le message de M. La présence de P. . Les expériences de C. . Les paniques de A. . Des Je vous aime, tu vois. çà va pas plus loin et c'est aussi fort.

Eclats de Rêve, le Lundi 29 novembre 2010 à 23:16.

Dis Papa, c'est les anges qui portent le ciel avec leurs bras ?

C'était Samedi, il y a longtemps. Quand je me suis assise dans le Sacré Coeur et que le père et le fils se sont assis derrière moi.
La voix fluette un peu trop forte, qui soudain, a chuchoté trop fort. Parce que. " Chut. Tu sais, ici, il ne faut pas parler à voix haute ".

Alors, il a chuchoté et sa menotte est venue chatouillé mes cheveux sur la droite. Le père a expliqué les anges. " Tu vois, là bas, regarde. Ils ont des ailes dans le dos "

Et..

Dis Papa, c'est les anges qui portent le ciel avec leurs bras ?

Eclats de Rêve, le Mercredi 24 novembre 2010 à 22:31.

Et des écharpes de mots. Des sourires en coin. Des pichnettes et des pages cornées. Des silences. Des sauts de chat. Des surprises. Il a tellement.. Elle est où, la vérité, dis? Je la cherche, ne la trouve pas. Plus tard, peut-être.

Eclats de Rêve, le Mardi 23 novembre 2010 à 23:47.

On a fait un bout de chemin ensemble. Moi, surement plus que toi. Mais qu'importe. On était "ensemble" pour le meilleur et pour le pire, presque.  Le pire, on en disait pas grand chose et je n'arrivais pas à être là pour toi comme tu pouvais l'être pour moi. Donc, surtout pour le Meilleur, finalement.

Il existe toujours. Avec moi et en toi.
Et je suis là. Je reste là.

Eclats de Rêve, le Mercredi 10 novembre 2010 à 20:34.



C'est fini, Joël. çà va bientôt s'arrêter.
Je sais.
.. Qu'est ce qu'on fait ? 
.. .. On savoure.



Eclats de Rêve, le Mercredi 13 octobre 2010 à 20:57.

S'embarquer. Sans protéger ses arrières. Courir tous les risques. Pour le défi. Pour le plaisir, surtout celui qui permet d'aller plus loin avec quelqu'un plutôt que nulle part avec tout le monde.
[Bourgault] 

Eclats de Rêve, le Vendredi 8 octobre 2010 à 20:00.

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