Perspective.Univers

Ebauche

Quand je le sais loin et heureux, tout s'évapore. Le manque, le doute, la jalousie, la psychose. Tout çà, çà explose en milliers de petits fragments et çà ne me griffe plus l'intérieur des boyaux. J'suis heureuse avec Lui. çà change. çà change tellement.

Quand je le sais heureux.

Eclats de Rêve, le Samedi 2 avril 2011 à 1:21.

Prends bien soin de Lui.
tu as de l'or entre les mains, ainsi.
alors fais attention.
ne te brûle pas.
ne le brûle pas.

Dis lui combien tu l'aimes.
dis lui, il ne t'en voudra pas.
Ses yeux brilleront.
Son sourire disparaitra.
peut être qu'il va tomber.

Mais depuis le temps qu'il t'attend.
il est temps que tu arrives enfin.
que tu lui attrapes la main,
ses rêves,
et que tu partes loin avec eux.

je te le donne
parce que je ne peux pas faire autrement.

mais,
prends soin de Lui.

Ecoute le.
Rassure le.
Fais le parler.
Prends le dans tes bras.
Dis lui tout ce qu'il y a au fond.
de toi.
de Lui.

Je te le donne.
te le prête.
comme si l'être humain devenait objet.
propriété.

Mais non.

Je te le donne.
te le prête.
parce que je ne sais plus.
parce que je ne peux plus.
Seulement parce que tu es là, maintenant.
et que, devant toi, la route tient bien.
que la sienne n'est pas loin de la tienne.
Je te le donne.
te le prête.
l'ai perdu de vue.
le sauras mieux avec toi.
toujours.
jusqu'à jamais.

Tu le rattraperas, hein.
tu courras un peu plus vite que déjà.
Tu fileras comme le vent.
et tu le ramasseras.
en boule, suffoquant dans la poussière de ses mensonges.

Tends lui la main.
dis lui que tu seras toujours là pour Lui.
toujours.
jusqu'à jamais.

Garde la tendue.
jusqu'à ce qu'il déplie son corps meurtri.
son corps haï.
ne hausse pas les sourcils en le voyant debout devant toi.
reste impassible.

La route sera longue.
Mais seule toi pourra arriver au bout.
avec Lui, accroché à tes doigts.

Serre les fort.
dis lui, hein.
Dis Lui.

Dis Lui tout.
les mensonges, les faux semblants, les vérités.
insiste sur les vérités.
caresse les mensonges.
Fais lui comprendre.

Sans jamais lâcher sa main.

Les regrets sont trop lourds.
la révérence que je tire en est la clé.
Je te laisse en sachant.
Et l'ensemble pèse moins lourd.
fait sourire mon corps.
Tu seras là.

Prends soin de Lui.
toujours.
jusqu'à
Jamais.

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Eclats de Rêve, le Dimanche 27 mars 2011 à 13:08.

Eclats de Rêve, le Samedi 26 mars 2011 à 14:25.

Ah et puis je vais aller en Laponie aussi.
C'est écrit, marqué, installé. Je ne sais pas quand,
je ne sais pas comment,
mais j'irai.
Parce qu'un de mes rêves sur cette planète est de
regarder une Aurore Boréale.

Eclats de Rêve, le Jeudi 3 mars 2011 à 17:36.

C'est comme si je glissais sans tomber.
Le plus dur, c'est une fois en bas.
Il faut une bonne raison pour remonter.
J'ai parfois du mal à en trouver une.

Eclats de Rêve, le Lundi 28 février 2011 à 1:47.


Tellement étrange.

Eclats de Rêve, le Dimanche 27 février 2011 à 16:26.

C'est dur de partir, hein..
C'est çà, la vie.

Même si.
Et le beurre de cacahuètes aussi.

Faut pas que je pleure en ce moment, c'est trop dangereux.
Et j'ai pleuré devant ce film. Pour rien. Pour tout.
Parce que c'est comme çà. Pas autrement.
Il est deux heures. Je suis dans une impasse. Encore.
Je semble me donner uniquement dans les impasses.
Impression récurrente d'oublier un élément important.
 

Eclats de Rêve, le Mercredi 23 février 2011 à 1:50.

Spanish Sahara,



So I walked into the haze
And a million dirty ways
Now I see you lying there
Like a lilo losing air air

Black rocks and shoreline sand
Still that summer I cannot bear
And I wipe the sand from my eyes
Spanish sahara the place that you´d wanna
Leave the horror here
Forget the horror here
forget the horror here
Leave it all down here
It's future rust and then it´s future dust
Forget the horror here
forget the horror here
Leave it all down here
It's future rust and then it´s future dust

Now the waves they drag you down
Carry you to broken ground
Though I find you in the sand
Wipe you clean with dirty hands

So god damn this boiling space
Spanish sahara the place that you´d wanna
Leave the horror here
Forget the horror here forget the horror here
Leave it all down here
It's future rust and then it´s future dust
I'm the fury in your head
I'm the fury in your bed
I'm the ghost in the back of your head

Cause I am

I'm the fury in your head
I'm the fury in your bed
I'm the ghost in the back of your head

Cause I am
I'm the fury in your head
I'm the fury in your bed
I'm the ghost in the back of your head
Cause I am

Forget the horror here
forget the horror here
Leave it all down here
It's future rust and then it´s future dust
Choir of furies in you head
Choir of furies in your bed
I'm the ghost in the back of your head

Cause I am
Choir of furies in you head
Choir of furies in your bed
I'm the ghost in the back of your head

Cause I am
Choir of furies in you head
Choir of furies in your bed
I'm the ghost in the back of your head
Cause I am

Eclats de Rêve, le Dimanche 20 février 2011 à 12:05.

Il y avait une fille en corse. j'avais tout de suite pensé à toi. ça aurait pu etre toi. Elle était seule, avec un gros sac, il fallait traverser un bout de mer à un moment, et d'autres lui ont dit qu'il y avait des meduses qui piquaient. Une fille du groupe a coté en avait fait les frais. Elle a sorti de la creme de son sac et l'a donné a la fille. Ensuite, elle a quand meme traversé, et a pris tout son temps, en scrutant le fond de l'eau, elle voulait voir les meduses. Elle semblait tout savoir, tout connaitre. Elle semblait pouvoir vivre en pleine nature, pendant des semaines, c'est d'ailleurs sans doute ce qu'elle faisait.

Juste l'un des plus beaux compliments détournés que l'on pouvait me faire.

Eclats de Rêve, le Lundi 14 février 2011 à 20:04.

Cet article est protégé par mot de passe :  

Eclats de Rêve, le Jeudi 10 février 2011 à 1:20.

Et ce téléchargement qui n'avance pas. Mes " Grands mots " les gênent. Parce que je dis trop de vérités et que je suis trop ignare? Que je les juge alors qu'en fait, je finirais comme eux ? L. parlait du programme Télé de la soirée de ses parents. J'ai tellement compris ce qu'elle voulait dire en dessous. Ce choix qui résume tout. Paulhin vient de rentrer. J'ai entendu ses chaines cliqueter. Tu sais pas ce que m'a dit ma mère alors qu'on parlait de lui ? " Oh, tu sais, il a au moins trente ans. " Et il a une vie.. J'espère qu'elle est cachée. Qu'il a une amoureuse ailleurs qu'il ne ramène jamais à la maison. Qu'il rejoint des potes à son boulot. Qu'il bouge et que ces mouvements de scooter ne sont pas juste ceux de son boulot. Parce que, moi, çà me fait un creux énorme dans le coeur. Ce garçon que je trouve si jeune est déjà à la trentaine. Et il a une vie tellement rythmée.. Je pourrais faire un geste trop stupide. Aller sonner à sa porte, envahir son espace le temps d'une question ou d'une bêtise. Mais je sais pas faire. C'est pas l'envie qui m'en manque. Mais quoi faire ? Alors, j'espère. Même si çà ne lui sert à rien, qu'il ne le sait pas et qu'il ne le saura jamais. Que çà ne me sert à rien. Que je me scarifie l'esprit pour rien du tout. La perte de temps et les émotions qui débordent sont ma spécialité. Jamais pour les bons et jamais quand il faut. Spécialité aussi. Mais ce gars a des yeux qui pétillent. Une jolie bouche. De jolis traits. Il est vraiment beau. Gentil, je suppose. Mais timide. Je le croise quasiment toujours avec son casque de moto sur la tête. Et pourtant, dans l'espace, j'ai croisé des yeux pétillants avant qu'ils ne tombent vers le sol. A toute vitesse. Plus vite encore que moi. J'espère que sa vie est cachée.
 

Eclats de Rêve, le Dimanche 6 février 2011 à 23:09.

Et sa présence, pas loin, est tellement, tellement réconfortante. 
Elle est là. Elle prendra soin de lui Après.
Elle, elle quittera pas son poste à ses côtés.
De simples mots. Tout simples.

Eclats de Rêve, le Dimanche 6 février 2011 à 18:27.

Par petites touches.


Mai.

Eclats de Rêve, le Vendredi 28 janvier 2011 à 0:16.

Et quand j'écris "Amies" sur mon clavier,
mon téléphone écrit "Anges".
Parfois, le t9 a des hasards
qui font dire
" Ah oui, çà leur va bien aussi ".

Tellement, tellement, tellement
de douceur.

Eclats de Rêve, le Mardi 25 janvier 2011 à 19:51.

Retenir..

Les pas Conformistes. Les retrouver partout.
Les Chaussons bien alignés. Bien prêts. Bien.. Parfaits.

Retenir ces vers échangés au dessus du plat de purée.
Retenir ces mots décrivant la liberté, définissant les rêves. Leur rôle.
Retenir ces rimes si diamétralement opposées qu'elles font bondir de joie.
Parce que l'espoir. On peut, on a le droit. Il faut. Il y a autre chose!
L'espoir du chemin d'à côté.
On peut y aller. On a le droit. L'obligation, même d'y aller.
Monter sur les planches. Espérer, sourire puis mettre un point final.

Retenir qu'il existe toujours pire.
Retenir que l'espoir tient tout au fond.

Retenir ce silencieux qui monte, enfin!, sur sa table.
Retenir cet aveu morcelé.
Retenir la couardise. Retenir la vérité en dessous.

Retenir cette injustice, évidemment.
Mais pas si injuste que çà. Parce qu'ils montent sur leur table, à la fin.
L'injustice est dépassée. Par le fait de poser les deux pieds bien à plat de chaque côté du stylo.

Comprendre certains mots lus. Sourire à leur souvenir.

Ressentir comme pas permis cet enfermement.
Cette route tracée. Cette absence de spontanéité.
Mais se dire, bon dieu, que lui, c'est pas Papa.
Ce papa là, çà n'est pas le mien.

Le mien, il m'encourage à monter sur les planches.
Il me pousse au train.
C'est nouveau, éphémère.
çà fait un peu peur.
Mais mon Papa, il comble les brèches comme il peut.

Alors, des messages.. Des messages, il y en a partout.
Des ordres presque. Des conseils.
Peut être trop jeunes et trop fous, oui.
Des coups d'épaule. Des cris de joie.

Mais, surtout, surtout,
Retenir ce plan prolongé sur ces chaussons.
Parce qu'il est Tout.
Tout.

Le Cercle des Poètes Disparus

La question est : comment je fais pour dormir, moi, maintenant ? . . .

Eclats de Rêve, le Mardi 25 janvier 2011 à 1:50.

C'est un article fantôme que j'écris là. Accrochée que je suis à ce fantôme de toi que tu n'es plus et ne sera jamais plus avec moi. Accrochée à ces morceaux de souvenirs, à ces lambeaux de rires, à ces cascades de secrets partagés sous un drap à la lumière d'une lampe torche se faisant démoniaque. Je m'accroche, je m'accroche, je m'accroche. Et tu t'éloignes toujours plus de ce souvenir. Tu m'emmènes à ta suite, le nez dans la poussière et les débris. Et les plaintes d'incompréhension. Qu'est ce qu'on fait là, dis? Pourquoi on est dans cet endroit miteux et froid? Pourquoi toute cette chaleur qui nous courrait sur le corps a disparu? Pourquoi on est si loin, les mains si lâches, les vêtements si flous, les mots si flottants? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? T'as tout bien détruit. Avec méthode et détachement. Et moi, pour éviter les jets de pierre brisées, je me suis construit une forteresse bringuebalante pour me protéger de toi. La confiance a explosé. Les silences se sont installés et trouvent l'endroit formidable. N'ont pas envie d'en sortir. Formidable. Y'avait tant de choses formidables. Tant d'évènements, tant de réussites, tant de victoires. Tant de rires, de secrets, de cris. Tant de vie à nous. Vie à nous qui s'en est allée vivre ailleurs en laissant là le Nous . C'est peut être mieux ainsi. Ce pauvre Nous qui grogne de douleur et de mort lente. On oublie. Et puis voilà. On pense à la Mer. On pense à autre chose. A Quelqu'un d'autre, hein. Il faut.

Eclats de Rêve, le Lundi 24 janvier 2011 à 0:42.

Talk to Me..



Je crois que je n'ai jamais vu une nuit aussi belle que celle ci.

Eclats de Rêve, le Mercredi 19 janvier 2011 à 20:27.

Mots Clé :

Bateau
Plongée



Pour le reste, p't'être que la vie est Ailleurs.

Eclats de Rêve, le Mardi 18 janvier 2011 à 23:56.

Mais quand vous quittez sa chambre, il redemande, entre deux vroum vroum : d'accord, ils ne reviendront plus jamais mais jusqu'à quand alors ?

La Consolante - A. Gavalda


Et c'est vers d'autres gens qu'il se tourne pour me mettre des mots sur ce qui se délite à l'intérieur. Elle.. Non, pas elle. Respiration qui se prend, qui se bloque. Qui s'engouffre dans les poumons, sature chaque alvéole. Et pourtant, pourtant, t'as jamais autant manqué d'air qu'à ce moment précis. Les mots qui ne sont jamais les bons, t'as lu.

Eclats de Rêve, le Dimanche 16 janvier 2011 à 14:49.

Le dessin qui suit est le seul qui ne soit pas terminé.
Et il y a des cheveux tout le long de la pliure...
Quand il rangerait son carnet dans son cartable après avoir tout empaqueté, son premier reflexe serait de souffler dessus pour les chausser et puis non, les enfermerait là pour toujours.
Comme marque page.
De celle qu'il avait tourné.

La Consolante. Anna Gavalda. p.600

Je m'trouve devant mon écran et les mots veulent pas s'écrire. Alors, j'ai attrapé le livre à la couverture gribouillée que je n'ai pas le temps de relire et je l'ai ouvert. Me disant, allez, tu vas marquer le premier mot sur lequel tu tombes.

Un matin.

Et puis, j'ai repris le livre à l'envers et je l'ai rouvert. Pour tomber sur ce passage.
Le hasard et la deuxième chance valent parfois très chers. Et sont parfois très bons.
 

Eclats de Rêve, le Mercredi 12 janvier 2011 à 0:10.

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