Perspective.Univers
Ebauche
Histoire de Moi, le Lundi 3 janvier 2011 à 16:00.
Je suis très fatiguée. Epuisée même. C'est chaque jour pire que le précédent.
Mais ce sont les fêtes.
Pour le reste, j'ai oublié.
Histoire de Moi, le Dimanche 26 décembre 2010 à 11:30.
Il faut que je parte
Histoire de Moi, le Jeudi 23 décembre 2010 à 23:10.
Histoire de Moi, le Jeudi 23 décembre 2010 à 22:20.
Histoire de Moi, le Dimanche 12 décembre 2010 à 14:59.
Je rêve d'un endroit vide. Vide de toute vie humaine. Vide de toute vie faussée. Je rêve, je rêve, je rêve. je rêve de trouver mon coin de paradis. Mon silence parfait. Mon silence qui continuera. Par étapes, soupirs et sourires. Je m'veux seule à deux. Même mes cheveux mentent comme moi. Brillants, ondulés. Au toucher, ils sont si fatigués. Ils sont figés. Trop fatigués. Je ne sais plus dormir. Je sais juste ressentir l'angoisse du réveil. La peur qui n'a aucune prise. Je sais pas ce que je veux, en fait. je veux autre chose. Mais autre chose, qu'est ce ?
Ce mot de passe est un symbole énième. Une énième porte close comme il m'en arrive parfois. Un arrêt temporaire. Un souffle que je reprends. Un arrêt. Un petit arrêt. Je m'arrête là, tu vois et puis, je reprendrais après. Je fais une petite pause. Je vous rattraperai. Ou pas. Je sais pas ce que je veux. J'ai peur d'être déçue. D'être déçue devant mes rêves. Déçue de les toucher du bout des doigts et de les trouver communs. Simples. Gâchés. Voir plus grand. Toujours plus grand. Pour que çà brille au toucher. Que çà soit doux à l'oeil.
Histoire de Moi, le Samedi 11 décembre 2010 à 20:21.
Histoire de Moi, le Lundi 6 décembre 2010 à 22:44.
ou
Je pars pas ?
Et je rajouterai que je suis fière. Fière de moi. Fière jusqu'à quand, je n'en sais rien. Mais je suis fière. Voilà, c'est dit. Merci.
Histoire de Moi, le Lundi 6 décembre 2010 à 19:11.
Histoire de Moi, le Samedi 4 décembre 2010 à 15:03.
Et " je reste là " est une phrase pour toi. Une phrase de réconfort et de certitude. Mais aussi une phrase à chaines. Une phrase de merde qui montre à quel point, mais à quel point, tout ce que je vis, fais, pense ou dis, ne sert à. Rien.
Histoire de Moi, le Lundi 29 novembre 2010 à 21:48.
Histoire de Moi, le Lundi 29 novembre 2010 à 14:09.
Une solitude bien compacte.
Une mélancolie bien tenace.
Je me sens seule. Le manque de sommeil aidant, je suis terriblement grognon.
Mais je me sens seule. Terriblement seule. Mais une fausse solitude, tu vois. F. a pensé à moi ce matin, dans son message. J'en ai envoyé quelques autres dans le froid. Et puis je reçois d'autres sms. D'autres appels. D'autres entrevues. Des surprises qui me font chaud partout. Mais je me sens seule. C'est une fausse solitude. Et je crois bien que c'est la pire.
Celle qui parait pas vraie quand on la dit. Parce que. Y'a elles.
Mais çà change rien au froid que je ressens. J'aspire à autre chose. Il me manque un truc. Le vide de la solitude rempli. Surement.
çà fait quatre ans que j'ai quitté le lycée. Quatre ans que je traine dans la même fac. A voir presque les mêmes gens. A faire les mêmes apprentissages chaque année. Ou presque. Tout est dans le presque. Quatre ans qu'avec A., on se dit que çà sera pour Bientôt. Tu sais, le gars trop magique, parfait. Qui nous rendra encore plus Bisounours et encore plus décalées. Quatre ans. Quatre.
C'est n'importe quoi. Rien n'a changé. Quatre ans. Je sais pas si vous pouvez bien vous rendre compte comme moi, je me rends compte.
Le côté vain de l'histoire. Quatre ans. Quatre ans que ma vie tourne en rond. Quatre ou vingt-et-un.
Il me manque une chair brûlante à côté de moi. Il me manque les fous rires qui font mal aux côtes. Il me manque tous les bidules bons ou douloureux qui permettent de me qualifier Amoureuse. Je l'ai jamais été. Et çà fait trois ans que j'ai rien cherché à ressentir pour quelqu'un. Les histoires en Impasse m'ont fatigué les sens et les battements du coeur. Trois ans que je traine ma carcasse vide et pourtant pleine au milieu d'elles. Elles, c'est bien çà le problème. Pas un seul porteur de testostérone dans mon entourage. Et çà fait bien plus de trois ans que c'est comme çà. C'était en primaire que je trainais qu'avec des garçons. J'avais même eu mon premier bisou. Il s'appelait Sylvain. J'étais précoce. La première. Moi. Faut voir où j'en suis aujourd'hui. Après, j'ai eu des problèmes. Je me suis réveillée un beau matin avec une envie de garçon dans la tête. Et depuis, tout prend l'eau. Et les garçons semblent si loin. Alors je traine ma carcasse vide mais pourtant pleine au milieu d'elles et je désespère.
Le plus souvent, je ne dis rien. Il y a des sourires à mettre sur les lèvres. Des problèmes plus grands à résoudre. Mais arrivée au jour d'aujourd'hui, j'ai appris à me tenir droite. A ne plus avoir peur de moi. A me sentir fille dans les vitrines et les miroirs. A me sentir fille dans le sourire timide d'un garçon qui passe.
Y'a eu des changements en quatre ans. Oui. Mais pas dans tous les domaines.
J'aimerais me sentir fille aussi dans la main qui tiendrait la mienne. Dans le bisou "un peu âcre" du matin. Tu vois. C'est pénible à écrire, à lire et à relire. Parce que çà ne tient à rien. Que tout a changé. Sauf çà. Ou alors, rien n'a changé.
J'aimerais partager tout ce qui bouillonne. Pouvoir ouvrir la bouche et dire tout ce qui se passe en moi. Mais je dis rien. Je dis pas. J'ouvre pour parler d'Autres. A d'autres.
C'est seulement moi qui bloque toutes ces informations. J'aimerais ne pas les bloquer. Mais c'est plus fort.
Je dis juste que je suis seule. Que çà bouillonne comme pas possible à l'intérieur. Que je mange de l'espoir. Et que j'ai besoin d'autre chose. Je ne sais pas quoi, je ne sais pas comment. Je le dis, c'est tout. Je le sens, surtout.
C'est très terre-à-terre, tout çà.
Et puis, il y a la peur inavouée et tenace de ne jamais être maman. De ne jamais être amoureuse. De ne jamais avoir quelqu'un. Je suis certaine qu'il existe sur terre, des gens qui ont vécu seuls toute leur vie. Sans se suicider, ni rien. Mais qui n'ont jamais eu un seul amoureux, une seule amoureuse, de toute leur vie plutôt longue. Et çà, çà me tient bien fort les entrailles.
Parce que le " y'a pas de raison que tu trouves pas ", il m'épuise. Les Phrases Bateau sont des PB. Problèmes. J'aime bien en raconter parce que quand je le dis, j'y crois. Mais elles ne sont pas aussi bateau que celle là. Celle là, c'est le pompon. " Y'a pas de raison que tu trouves pas " et " çà va arriver, t'inquiètes pas ". Associe ces deux phrases à un regard rempli de pitié sur les bords et tu obtiens une Aurélie proche de la claque. Du meurtre ?
Se remplir avec autre chose, oui.
Mais il y a des matins où le manque de sommeil est plus criant que les autres, où Aurélie se lève grognon. Où Aurélie arrive en retard et loupe son cours. Où Aurélie se sent complètement vide. Où Aurélie filerait bien en douce n'importe où. Mais pas ici. Où Aurélie en a juste assez.
M'enfin, pour ce que çà sert de l'écrire ici. Je suis presque en retard pour le second. Je vous quitte ici. Vous souhaite une bonne journée. S'engage à faire une bataille de boules de neige avec vous. Bien évidemment.
Histoire de Moi, le Lundi 29 novembre 2010 à 9:15.
Histoire de Moi, le Samedi 27 novembre 2010 à 17:48.
Maman, j'ai mal au ventre.
Pas un jour.
Lundi, Mardi. Aujourd'hui. Demain, surement. Vendredi. Samedi. Dimanche.
Jour après jour, intensité après intensité et ce, depuis toute petite.
Petite, je croyais que les échographies, c'étaient que pour les dames qui attendaient un bébé.
Jusqu'à ce j'en ai, à dix ans.
Eh bah non.
Je dis Je crois parce que je me suis habituée à force. Cette litanie continuelle. Crampes, douleurs, nausées. On a jamais rien trouvé.
Alors, y'a des jours comme lundi où c'est sensible. Des jours comme aujourd'hui où c'est insupportable et des jours comme d'autres, où j'ai mal. Mais au fond, tu vois.
J'ai mal au ventre fait partie de moi.
Aller chez le médecin pour dire quoi. Bonjour docteur. J'ai mal au ventre. Non, rien de particulier.
Ils trouvent de tout et surtout du stress.
Et mon ventre est tout chaud pendant ce temps là. Tout, tout, tout chaud.
Histoire de Moi, le Mercredi 24 novembre 2010 à 16:43.
Un peu perdue, un peu hésitante.
Un peu débordée, un peu paniquée.
Un peu tombée, un peu relevée.
Un peu à la Bridget Jones.
Un peu le verre ballon dans les doigts, la liqueur rouge dans le fond.
Un peu la cigarette entamée.
Un peu le cliché parfait.
Un peu le pouce qui frotte les lèvres, pensif. La cigarette entre médius et index.
Un peu aux fous rires sans raison.
Un peu aux airs maussades.
Un peu à la J'étouffe. Ce n'est pas possible, je vais exploser.
Un peu à la Echappée Belle.
Peut être qu'en fait, je fais des trucs hors du commun.
Parfois. Son regard. Son " une escapade, comme çà ". Le sourire. Le regard. Etonnés.
Dire qu'on part seule, çà fait différent de suite.
Puisque, spontanément, sa question était " et tu pars en groupe ? Avec quelqu'un ? "
Non, non. Je pars seule. Tu sais, visiter une ville seule, Elle m'a dit qu'il fallait le faire.
Alors, peut être qu'il neigera à ce moment.
J'ai les lèvres rosées.
J'ai les joues pleines.
Les pommettes lisses et rosées.
J'ai l'ombre qui tombe.
Un peu de rose partout.
J'ai les cheveux blonds aussi.
Une blondeur inattendue qui revient magiquement au fil des jours.
Et les yeux verts.
Des yeux verts que j'aime à la folie.
Et le bout du nez tout rougi par le froid.
Histoire de bisou Magique.
Un peu à la Je ne suis pas hypocrite.
Plutôt à la Je sais plus faire semblant.
Je suis moins fatiguée.
Hier matin, je suis tombée d'un coup. Pouf. Mal puis silence.
Après, j'ai dormi jusqu'à midi et le brouillard m'a accueillie.
Les cours ont sauté. Chaque mouvement mettait à mal mon ventre.
Les nausées matinales dues à un bébé qui n'existe pas.
Comment le pourrait-il, après tout ?
Dormir dix, onze, douze heures.
N'en avoir jamais assez.
Trainer sa carcasse.
Poser un regard halluciné sur le monde.
Je ne sais plus de qui est ce merveilleux bout de phrase.
Souffrir de ne pas arriver à s'ouvrir.
Remarquer le calme nouveau et revenu.
Exploser de manque.
Aimer.
Alors ce matin, dans le train du retard, j'ai rouvert les Déferlantes.
La scène de tempête m'a sortie du wagon, à essorer, malmenée. Torturée.
Par cet infime bout de phrase. Le pouce qui glisse, pensif, sur les lèvres sèches.
Des corps qui se collent. Un rythme lent, profond. Un rythme sensuel qui accroche les yeux. Fait danser les idées. Mais lentement.
Tout, tout, tout doucement.
Et la mer. Noire, noire, noire.
Histoire de Moi, le Mardi 23 novembre 2010 à 18:57.
Imagine il neige quand je serai là bas.
Imagine, imagine, imagine.
Tu sais, j'aimerais bien voir la mer en Janvier, moi.
Je ne me souviens plus d'où elle a dit.
Ah si, Londres.
C'est ceux qui gagnent le moins qui voyagent le plus.
Y'a trop d'argent partout.
çà salit tout.
Même les bateaux, çà les salit.
çà les noircit, çà les diminue.
çà les fait moche. çà les fait pleurer.
Non. çà me.
Le Grand Secret, d'Indochine.
C'est fou, cette musique.
Cette chanson, elle me remue jusqu'au plus profond.
Elle s'arrête jamais et me fait tout arrêter.
Si je marche, si j'écris.
Elle me réveille même quand j'ai oublié de retirer mes écouteurs pour dormir.
Elle me réveille. Même si j'ai déjà les yeux grands ouverts.
En hiver, quand les jours deviennent courts, on voit les voisins qu'on voyait jamais avant.
Ils allument de très gros lampadaires qui éclairent très loin.
Des phares fixes. Des trucs qui servent à rien dans une population d'immeubles fixes.
Et c'est comment chez eux pour que çà soit tant visible ?
Ils portent des lunettes de soleil ?
Et tu vois, quand je lis tes mots, j'ai qu'une envie.
Plus forte que tout.
Elle balaye toutes les questions, les doutes, les " Comment faire ? "
Elle balaie tout et elle vient s'installer.
Elle n'a que quelques mots, cette envie.
Des mots comme " Attends, j'arrive ".
T'sais, des mots comme çà. Des mots irraisonnés et tellement forts.
Des mots comme. Je ne trouve pas les mots. Reste la sensation.
Reste cette pression immense qui me pousse en avant.
Je lis tes mots et j'ai envie de t'entourer de mes bras.
Te dire que je suis là et que même avec la distance, y'a rien qui s'émiette.
Tu restes dans ma tête. Sans une fausse tâche, un oubli ou une rature.
Tu restes dans ma tête. Et tout est soigneusement protégé des dégradations du temps.
Parce que ma tête, c'est une pièce aérée, à la bonne température.
Où les souvenirs subsistent.
Malgré quelques erreurs parfois.
Envie de te dire que.. Des fois, je réfléchis pas trop et que les mots sont pas les bons.
Ils sont pas les bons parce que j'en peux plus des mots.
Que les mots, çà vaut plus rien, passé un temps.
Quand le déséquilibre d'une vie est trop grand.
çà vaut plus rien les mots. Ce sont les actes qui priment.
Qui disent.
Histoire de Moi, le Dimanche 21 novembre 2010 à 17:36.
Mais, en tout cas, la vie se construit dessus.
Osez dire que Non.
Menteur.
Je suis à nouveau seule chez moi.
Le brouillard ne s'est pas levé et je l'en remercie.
Le confort n'en était que plus grand.
La douceur du corps plus grande encore.
Je souffre comme je souffle, chaque jour qui passe.
Une souffrance qui se tait.
Des bouffées d'air que je trouve partout ailleurs.
Où est parti ?
J'ai envie de vivre au hasard.
J'ai envie d'être folle.
Envie de ne tenir à rien.
Envie de vous faire filer entre mes doigts.
Une eau fluide qui glissera.
Vision simpliste que d'autres ne partagent pas.
Des silences que je ne comprends pas.
Elle m'a dit. Et depuis, se tait.
Je ne comprends pas.
D'autres que je comprends trop.
Et cette répulsion.
Libère moi.
Enfuis toi.
Je t'en supplie.
Je ne serai jamais assez forte pour le faire.
Et des espoirs immenses qui me gonflent le corps tout entier.
Encore & Encore.
Au détour de mots, de regards, de gestes.
Une contemplative de contemplations.
Histoire de Moi, le Vendredi 19 novembre 2010 à 18:41.
Tu crois ruer dans les brancards et tu réalises que tu es comme lui.
çà fait. Mal.
Je ne résiste pas au soleil. Je brûle.
Je résiste pas non plus à la fatigue. Je tombe.
Mes hormones jouent au Yoyo. J'oscille entre les pleurs et le rire.
Je pleure de rire à l'occasion.
Et parfois, je suis tellement lassée que je m'arrête.
Je ne peux plus faire un pas de plus. Vie de folle.
Je le deviens doucement.
Alors, je m'arrête. Je titube. J'ai froid.
La société me bloque. Et me rassure en même temps.
Tu veux partir, toi ?
Ah non, moi, je reste ici.
Ne pas chercher à comprendre.
Tant mieux.
Qu'est ce que je voulais vous dire ?
Que je vais plus très bien, d'un coup.
Que l'hélium Made By Bisounours qui me tenait droite et souriante s'est épuisé.
L'ambiance leur a fait peur.
Je me suis cassée la gueule hier soir. Un tout petit mot.
Un bout de vérité, peut être ?
Et.. je suis fatiguée. Epuisée.
Un tout petit moi.
Je riais dans le train. Parce que c'était fou. A chaque arrêt, montait une gitane qui nous distribuait des petits papiers très exigeants.
Jamais la même. Souvent en blouson de cuir.
Je riais sans pouvoir m'arrêter quand l'homme et son accordéon sont arrivés et ont commencé à jouer.
Je riais à perdre haleine en me retournant pour vérifier que les sons qui faisaient tache sur mon morceau étaient bien existants Ailleurs.
Je riais parce que l'homme dans ma diagonale devenait fou. Devenait fou de colère, d'hallucination choquée et de rage murmurante.
Ses lèvres bougeaient à toute vitesse. Ses yeux lancaient des éclairs. Il avait croisé ses jambes et son énervement arrivait par ondes jusqu'à moi.
Je riais d'épuisement. Parce que cet homme résumait très bien tout ce qui se tramait au fond de moi. Et qu'il était fixe comme une pierre devant chaque papier, chaque chapeau et chaque cling cling des pièces qui sautent dans les mains. Raquez, Raquez.
Et d'un coup, je me suis demandé comment réagissaient les touristes qui avaient donné à la toute première. Elle avait eu de la chance, elle. Mais avaient-ils donné à toutes ? Culpabilisé de ne donner qu'à une ?
Je suis la digne fille de mon père.
Et d'autres ont des journées tellement plus longues et dures que moi.
L'épuisement qui me caractérise n'a aucune prise, aucune raison.
Si ce n'est que je suis peut être une menteuse.
Que l'épuisement trouve sa source dans les efforts démesurés que je fais pour me maintenir à flots.
Ah, oui. Peut être.
Et un article de déprime sur la toile. Et un.
J'ai aussi été là bas pour m'acheter une nouvelle paire d'écouteurs.
Et je me suis bien évidemment retrouvée arrêtée au milieu de tous ces livres.
Et je me suis dit " Tous ces gens qui écrivent "
Me manque l'imagination.
Pas le plaisir d'écrire.
Me manque l'histoire maitresse.
Tous ces gens qui écrivent. Ils ont bien de la chance d'arriver à le faire.
Bien de la chance.
J'ai des images qui défilent dans ma tête. Mon horoscope disait " besoin d'un petit break. Vous ne savez toujours pas qui vous êtes ".
J'aime bien le matin. Les gens qui ouvrent le journal et se précipitent sur leur horoscope.
En fait, j'aime bien le train.
Et puis.. L'été est loin. Mais voilà.
Dans les galeries, c'est Nowel.
J'avais oublié combien j'aimais cette ambiance.
J'ai oublié combien j'aimais certaines choses.
Il faut que je me retrouve.
Que je fasse mes comptes.
Et que je claque la porte.
Lol. J'ai vingt et un ans maintenant. Mon permis a fêté sa première année d'existence dans mon porte feuille.
Je vais galérer. Terriblement galérer.
Mais..
Pouah, l'espoir qui gonfle comme une bulle.
Je n'en dirais pas plus. Je veux me sortir de tes griffes.
Je veux. Je veux.
J'en ai assez d'avoir mal. Assez.
Alors, à Une.
Histoire de Moi, le Jeudi 18 novembre 2010 à 16:46.
C'est trop bête d'arrêter de s'en faire. De prendre le jour suivant sans imaginer une seule des secondes qui le composeront. C'est pas vraiment une vie de con. C'est une vie à court terme. Une vision de vie à court terme. Je prévois de pas trop loin pour être sure d'y arriver.
Histoire d'y arriver. Travailler la longueur des coups de têtes. La langueur d'une envie.
Hier, mon père, à l'annonce de mon départ, a fait " c'est toujours ceux qui gagnent le moins qui voyagent le plus ".
Je serai fière de moi si un jour, je suis une telle personne.
Je marche par étapes successives.
Aujourd'hui, les filles souriaient dans la rue. J'en faisais partie. J'étais une énième fois, les cheveux au vent, la dégaine débraillée et cette impressionnante joie qui me tenait le ventre en entier.
Il suffit de rien parfois. D'un regard. D'une proposition. D'un projet. D'un fou rire. D'une scène.
C'est con d'être aussi sensible à la joie, comme çà. Encore plus con de n'être qu'entr'ouverte. Il faudrait que je m'ouvre à tout le monde, tu vois. Que j'apprenne les garçons, que j'ose aimer à pleines mains. A pleine bouche. A plein corps. A plein coeur. A plein.
Oui, c'est bête mais les gens qui souffrent d'avoir trop aimés, je les envie. Parce qu'ils souffrent de vivre. Allez vous en, les puristes. Je ne veux pas souffrir alors que je vais bien. Je n'ai pas dit çà. Je veux juste faire comprendre l'impact positif. Tu souffres autant que tu aimes, il faut croire. Dans certains cas. Pour d'autres, tu souffres parce que tu souffres. Point. Quoique.. Alors tu souffres parce que t'as pris des risques. Mais t'as pas fait que çà. T'as aimé aussi. Et pendant un temps, çà a été tout doux autour de toi.
Entr'ouverte. Semi vivante. Pas encore tout à fait. C'est plutôt rêche autour de moi.
Le reste n'a pas d'importance, finalement.
Histoire de Moi, le Mardi 16 novembre 2010 à 21:13.
J'ai réalisé la vérité, hier. Oui, une belle vérité associée à une belle angoisse. Tu es associé à l'angoisse. C'est nul, hein. Tu m'as plombé le teint. J'ai du me raccrocher à ma famille pas loin pour ne pas tomber. J'ai trébuché et la vérité m'est apparue. Tu sais, comme quand une danseuse danse. Parfois, dans le froufrou de la jupe, les sous vêtements apparaissent. Et bien, c'était exactement cela. Dans mon hésitation à poser le pied, j'ai eu un nouvel angle de vue et j'ai aperçu les dessous de la Vérité. Et d'un coup! Pfiou, tout a explosé en milliers fragments.
Mmmh, non. Tout ceci n'est pas négatif. Tout ceci fait du bien.
Il y en a d'autres. Moi, je n'ai été qu'une.. parenthèse. Un bouton de mise en marche. C'est tout. Le reste ne m'appartiendra jamais. Si ce n'est mes jours et mes nuits. Mes choix et mes avis. Mes actes et mes pensées. Quelque chose comme çà.
Sourire. Tu est UNE.
Et toi, tu es UN.
Comme des grands.
Histoire de Moi, le Mardi 2 novembre 2010 à 11:25.
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