Perspective.Univers

Ebauche

le Samedi 7 mai 2011 à 15:21.

On dire que c'est seulement le stress et puis voilà.
En plus, je n'ai aucun moyen de savoir ce qu'est une vie sans stress. Alors aucun moyen de savoir si j'ai pas mal dans une vie calme et paisible. Ah ah.

Oui, je flood.

le Samedi 7 mai 2011 à 14:03.

La douleur est sourde. Ni aigüe, ni invivable. Elle est sourde, elle est là et elle est là, tout le temps. Manger ne me soulage pas. Dormir ne me soulage pas, elle me retrouve au réveil. Avec le sourire et pour me montrer combien elle est contente de me retrouver, elle s'aiguise. Nouveau symptôme, j'ai du mal à rester debout. J'ai le souffle qui se coupe vite. Et la douleur grossit à chaque fois que je me lève. Assise, là maintenant tout de suite, j'ai mal. Ma poitrine s'appuie là où çà fait mal. Mon soutien gorge doit provoquer une tension supplémentaire ce qui fait que c'est pénible.
C'est une douleur désagréable, qui me met le coeur au bord des lèvres et les oreilles dans du coton.

Sans rire, j'aimerais bien savoir ce que c'est.
Je peux même accepter la solution de la douleur mentale. Je veux tellement avoir un truc qui cloche que j'en suis à avoir des douleurs fantômes?

Douleur fantôme : qui reste la même, même après le gobage de plusieurs médicaments censés la calmer.

C'est bizarre, elle me dérange sans que çà soit invivable. J'ai des médicaments quand même conséquents. Alors pourquoi elle ne s'efface pas? Même pas un tout petit peu?

le Vendredi 6 mai 2011 à 18:54.

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Parce que finalement, ces deux photos représentent énormément. Et j'écoute, à 2 heures du matin (...), des chansons râpeuses sans écouteurs. J'ai tellement peu envie de dormir que j'hésite à rattraper mon poly. J'avais dit que je me tairais et finalement, regarde la taille de mes articles. Je suis inquiète. J'aimerais qu'il soit heureux avec d'autres. J'en serai un peu jalouse, c'est évident. Mais j'aimerais apprendre qu'il est heureux, en confiance, bien. Avec d'autres. Pour que moi qui lui correspond si mal, me sente moins coupable de le faire autant souffrir. Magnfique contradiction. Souhaiter le bonheur d'Autrui pour qu'il serve ses propres intérêts. Somme toute, un travail bien fait. Egoïsme, altruisme. Je ne suis pas la bonne personne. Faut s'en rendre compte, assumer et faire en sorte de minimiser les dégâts.

Eclats de Rêve, le Vendredi 6 mai 2011 à 2:06.

C'est con de pleurer des trombes d'eau pour un film. Mais disons que celui là a toujours été très compliqué à regarder. Particulièrement dur. Et c'était pas une bonne idée de le regarder ce soir. Pas une bonne idée de le regarder maintenant. En fait.

J'ai avalé mes trucs là. Et devinez quoi? J'ai toujours mal. Je sais pas ce que c'est, cette douleur à la con. J'en sais rien, je veux savoir. Elle a dit qu'on avait de la marge en terme d'anti douleur. Mais quoi? Je vais pas carburer à la morphine toute ma vie! J'ai tout bloqué pour les partiels. Peut être que c'est une connerie. Je sais pas. On verra dans deux semaines. 

Elle souriait trop. C'était la fille invisible. Elle s'appelait Kelly. Elle était belle comme un coeur.

Belle comme un coeur.

Je lui ai dit à M. que ce soir, çà allait aller jusqu'à ce que je pleure. Je me connais. Les explosions de joie sont trop précurseurs d'une crise bien aigue. çà ne manque pas. J'aurais quand même passé quelques heures décalée. 

Remarque : Les titres sont des marqueurs Temps.

Humeur de la nuit, le Vendredi 6 mai 2011 à 1:46.

Je suis désespéremment inconstante. L'autre mot plus élégant m'échappe.
Soupe au lait, indécise, imprévisible.
Et stupide, si vous saviez à quel point.
Si la connerie pouvait étouffer, je serai morte depuis un bout de temps.
çà s'accumule.

Le mieux reste encore le silence. La connerie a moins de prises quand je me parle à moi même.
Entre fines connaisseuses, on se comprend bien.
Et çà évite de détruire encore plus rapidement l'estime que les autres ont de vous.
Ou pas. 
Tant pis, arrivé à zéro, on se met à détester et à moins de pas avoir de vie, on se détourne de ladite personne.

Seule, conne et moche. Tiercé gagnant.

Je ne pense pas à Après. Parce qu'Après, je suis censée faire plein de trucs. 
Et si j'y pense, je sais qu'un truc va foirer et que je vais pas pouvoir le faire.
Donc je n'y pense pas. Je fais des listes et c'est tout.

Je pense NeuroAnatomie, Plasticité neuronale, Sciences cognitives et voies des métabolismes énergétiques (toujours pas eu le courage de m'y mettre).

Et je suis tellement mais TELLEMENT à la ramasse. Si vous saviez. Mes partiels sont dans une semaine maintenant. C'est du grand grand n'importe quoi. Je ne fais plus que çà. Réviser. ( ma connerie prononcé vient du fait que je n'ai plus aucune vie sociale, que je ne sors plus et que j'ai super mal ) ( forcément, çà réduit de trois quart la qualité hypothétique de ma conversation, tant est que j'en ai une! ) ( de conversation de qualité )

Donc, le silence est la solution établie, souhaitée et obligée parce que je n'ai absolument rien à raconter. Que le moindre de mes conseils est d'une bêtise abominable et que la moindre de mes phrases me parait.. stupide au point que je m'auto-censure.

Ici, je me contenterai de vous censurer, vous. Parce que j'ai besoin de raconter tous les trucs qui tournent bien trop dans mon cerveau. Et il me faut de la place pour apprendre. Alors, ouste.

Les articles disparaitront ensuite. Le blog aussi, qui sait. BREF!

Sur ce, mes très chers, je vous apprécie énormément et vous supplie à genoux de ne pas vous formaliser de mon côté minable jusqu'au 14 Mai au matin. Sur mon absence aussi. ( les révisions, c'est ultra trop favorable pour les relations sociales. Elles se dégradent toutes de manière exponentielle, proportionnellement au temps qu'elles durent. z'avez rien compris ? Normal, çà veut rien dire. Exponentielle et proportionnelle peuvent pas cohabiter dans la même phrase )

Et j'ai été acheter mes drogues à la pharmacie. Et la nature elle même veut que je me balade nue puisque le moindre vêtement me torture et provoque des douleurs phénoménales. Je suis donc sortie de la pharmacie, j'ai ouvert la première boite et j'ai gobé un comprimé énorme parfumé au citron  (Expliquez moi l'intérêt du parfum citron d'un comprimé que l'on doit avaler cul sec. Pour que l'oesophage soit rafraichi et agréablement surpris par ce goût délicatement acidulé?) pour pouvoir rentrer chez moi sans tomber dans les pommes au milieu d'une pharmacie, très classe. Et ultra pratique. Ni même pleurer. Parce que cette galère, c'est quand même très douloureux. M'enfin, j'en fais des tonnes, j'attends qu'on m'annonce que je vais mourir. Ou pas.

Bref, vous voyez ? Je dois absolument me taire. C'est un flot continuel qui sort comme çà à chaque fois que j'ouvre les lèvres.

Ah et il y a un élément que j'aime par dessus tout en ce moment : j'ai donné mon mot de passe à un nombre fini (donc déterminé, précis et connu de moi même) de gens. Et mes stats, ô mystère, ne sont pas DU TOUT en accord avec ce chiffre déterminé, précis et connu de moi même. çà aussi, çà me gave. Vous pouvez pas savoir. Elles croissent chaque jour un peu plus. Je me permets une conclusion kikoolol : \o/ .

Je sais mon blog est d'une qualité telle que le mot de passe doit valoir une véritable fortune sous le manteau parce que vous pouvez pas vous en passer. Mais faudrait arrêter de déconner.

Mais bon, çà aussi c'est un problème que je règlerai le 14 Mai au matin. J'en suis à regarder mon calendrier et à me dire que jamais, j'y arriverai. A ne pas avoir d'emmerdes à régler au moins pendant UNE journée. C'est cool la vie. Quand je vois l'état de mon père tous les soirs, j'ai envie de lui demander " dis voir Papa, pourquoi tu vis ? "

Sans rire, c'est quoi l'intérêt de vivre ? Est ce que vivre n'est pas l'action suprême du Mouton ? 

Non, je ne suis pas suicidaire en disant çà. Je suis seulement trop lucide. Ou trop déglinguée ?

Je vais créer une nouvelle catégorie : " les kikoolol sont de sortie ". çà va rassembler tous mes articles complètement arrachés que je ne vais pas me gêner d'écrire pour évacuer le trop plein.

Moi, stressée? Oui.

Moi, gentille? Oui. Même si je passe mon temps à critiquer à tout va. J'aime les gens. Si, si. Pas en période de partiels, c'est vrai. Ni le matin, à l'heure de pointe. Oui, bon, d'accord. Mais qui s'aime le matin à l'heure de pointe, hein?

J'ai oublié ce que je voulais dire en conclusion. bordel de merde.

Courage, FUYEZ! Je ne vous en voudrais que le minimum requis. 

Ah, d'ailleurs, pour décompresser entre deux malaxages de cerveau, je joue à Pharaon. Jeu des années 4000 avant JC (et Windows 7!) où tu gères des villes égyptiennes. Je suis pas certaine que le fait de devoir contrer des attaques de petits bonhommes enragés quand je suis surendettée et sans aucune garnison m'aide grandement à me détendre. Mais soit, moi, j'aime bien quand on dit que ' c'est la plus belle ville au monde '.

Non, mais vous voyez ?!! Le silence est ma seule issue valable.

Les roses éclosent progressivement à ma fenêtre. çà sent TROP bon et c'est TROP joli. ( si çà continue, je vais parler en smstique et commencer à coller des smileys partout. Sauvez vous! ) ( et je vais me faire attaquer par le Casse Couille pathétique de Service qui va me dire de retourner sur SkyBeurk ) ( ouh mon dieu, lui, il m'attaque, je le découpe en rondelles, je le fais frire et je le donne à bouffer à mes araignées domestiques. Histoire qu'elles meurent tous d'intoxication alimentaire et qu'elles arrêtent de me coller des pics de stress supplémentaires en grimpant le long de mes jambes ou en dégoulinant du plafond )

Ah, j'ai trouvé! Je me suis coupée avec mon rasoir ce matin. Eh oui, la barbe et la moustache, pas terrible pour sortir.

PUTAIN MAIS TUEZ MOI !

(oui, je sais, lecteur adoré. 
Je t'ai écoeuré au delà de tout possible. 
Pardon.
Mais j'ai trop besoin de garder mon self contrôle en gribouillant ici tant et plus)

Les KikooLol sont de sortie, le Jeudi 5 mai 2011 à 19:58.

N'empêche que c'est classe. On peut continuer à poster même sur un blog hors ligne. çà dépote mon pote. J'adooooooooooooore. Cette liberté phénoménale. Libérée de tous les regards. Mais publiés quand même parce qu'ici, c'est mon journal. Journal plus sympa et entouré d'autres journaux qui n'y ressemblent pas. Mais quand même. Oulà, me voilà très contente. Je me souviens qu'une fois, il m'avait dit " je t'ai bloquée, tu sais ". J'avais ressenti un vide monstrueux. Maintenant, j'ai honte de moi. Alors je me tais. Je me trouve tellement stupide et pathétique que je me tais. jamais les bons mots, jamais les bonnes attitudes. Jamais rien. Je suis fatiguée. J'aimerais être là pour lui mais je me sens tellement conne. Tellement. C'est assez atroce à chaque fois que je dois taper une réponse. J'arrive pas à travailler. Le cours me plait pas. J'y aurais passé toute la journée. C'est nul. Médecin ce matin. J'ai rendez vous chez un gastro. Je me sens trop fière. C'est con, hein. En arriver à souhaiter qu'il vous annonce la mort dans deux mois pour pouvoir dire merde à tout et vivre comme je l'entends pendant deux mois avec la bénédiction de tous. Et arrivée au bout de deux mois, me faire " c'était une blague. Mainntenant, tu retournes dans la vie ". D'un côté, heureuse d'échapper à la mort. Heureuse d'avoir vécu. Mais de l'autre, la mort dans l'âme comme un retour de vacances. Proportionnel à la qualité de tes vacances. Autant dire que. çà s'annoncerait bizarre. 

Extrait d'un Quotidien, le Mercredi 4 mai 2011 à 20:06.

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Il faut, je crois, que je me taise pour un temps.
Les mots sont pas les bons.
Et je me trouve tellement.. stupide.
Je vais arrêter les frais.


Edit :
Il y a des blogueuses que j'aime énormément lire.
J'aimerais écrire comme elles.
J'ai réalisé il y a une minute peut être, que je ne pourrai pas.
Parce qu'elles ont un truc que je n'ai pas. 
Et je peux pas m'aligner au départ avec elles.
Alors, je continue à les lire en silence.
Et mes mots me paraissent encore plus ternes.

Fin.
  ( de l'édit et de l'article )
( Jusqu'au prochain )
( ... )

le Mardi 3 mai 2011 à 18:23.

Comme prévu, je n'ai plus mal. 

Youpi. Le médecin demain, çà va promettre. " En fait, j'ai eu mal. Mais vous êtes tellement bourré à craquer que maintenant, j'ai plus mal". Comment qu'on fait, vous me faites pas payer et je reviens la prochaine fois avec une douleur?

C'est fort chiant. J'ai mal en dessous. Mais rien à voir avec hier ou avant hier ou avant avant hier.

Extrait d'un Quotidien, le Mardi 3 mai 2011 à 15:31.

Ma mère, quand j'étais malade de fièvre au point de délirer, elle restait assise à côté de moi jusqu'à ce que j'arrive à me lever pour avaler mon cachet. C'est un souvenir qui me revient comme çà. Allongée sur la moquette et à des kilomètres de là. Je me voyais prendre le médicament encore et encore sans que jamais un seul de mes muscles ne bouge. Et maman restait là. Main tendue avec le verre dedans. 

J'en peux plus qu'il me détruise. Pas quand j'ai mal à en pleurer. 

Détruis moi quand tu veux mais pas quand je souhaite mourir. Pas quand je ne suis pas blindée. Pas quand je ne peux pas me défendre.

Parce que oui, tu es destructeur. Infiniment destructeur. Et quand j'ai mal, je veux pas que tu me détruises. Je veux que tu prennes soin de moi. Mais le mieux que je puisse avoir, c'est le silence. Que je t'impose.

Dans ces moments haïs, je pense à la fin. Je veux que la fin arrive. Que la fin arrive. Tout de suite. Qu'importe les conséquences et le vide quand j'aurais pu mal. Pour le moment, j'ai mal à pleurer et je veux rien d'autre autour de moi que des gens qui soient là pour moi. C'est égoïste. Je m'en fous. Je veux ces gens autour de moi. Qui soient là avec aucun contrôle, recul, acte réfléchi. Je veux des êtres spontanés.

Je sais pas pourquoi je raconte çà. J'ai un goût horrible de bile. Je veux plus. Y'a tellement de trucs qui m'ont fait mal. Je veux la fin.

On dit que demain, çà ira mieux. J'espère. La nuit porte conseil. Elle me fait surtout rire. J'ai envie de les voir. S. et P. et A.. Elles me manquent et çà fait longtemps. Un déjeuner, un gouter. Quelques heures volées au bord de l'eau. Entendre leur voix et leur rire. 

Pourquoi tu me fais tellement mal? Pourquoi tu n'arrives pas à être gentil et paisible avec moi? Pourquoi toute cette haine? Toute cette tension? 

Je voudrais juste qu'on soit paisible. Juste nous. Et au final, c'est impossible. 

Une révérence. Un rideau. Un truc doit se tirer. Un trait. Une conclusion.

Etat de Crise, le Lundi 2 mai 2011 à 23:56.

Parce que j'ai réalisé après que j'avais lancé en grande fanfare que mon corps n'était pas parfait. Etait loin d'être parfait. Je réalise çà comme çà, au détour d'un énième regard sur cette photo. Et après tout, je me dis Pourquoi pas? Mon corps ne l'a jamais été. Et cette fille qui pose là, j'aime bien penser qu'on est sosies. Qu'elle a ouvert la voie pour moi. J'aimerais bien savoir où elle a pris la photo. Y'avait quelqu'un pour tenir l'appareil derrière, en plus. Moi, y'aura personne. C'est un peu triste. A vivre, j'aimerais vivre çà à deux plus tard. çà doit être immense d'être deux, embarqués dans la même histoire de Vie.

Tout çà pour dire quoi? J'ai oublié. Cette photo m'étrange. Tu permets que je te l'emprunte? Je vais la glisser ici aussi. Pour je ne sais pas trop quoi, ni pourquoi. Tant pis, on a pas besoin de raison.

Ici, se trouvait mon sosie. 
Je ne peux peut être pas l'utiliser ailleurs sur le public
mais je peux la garder pour moi. 
Ce qui est finalement, le plus important.

En plus, tu vas rire mais j'ai une chemise/tunique de la même couleur que la sienne.

J'aimerais écrire différemment aussi. Mais çà, c'est une autre histoire. Mon père dit que j'observe tellement les gens, que je saisis chaque fois l'étincelle qui fait que. Qui fait que, selon lui, je devrais écrire des livres. Il dit que j'ai du talent. Plus il me le dit et plus je me dis le contraire. J'essaie de préserver les étincelles. Tout en gardant tout au fond, ma capacité à raconter tous les soirs, ce que j'ai vu partout où je suis allée.

Mon frère grandit. Il prend exemple sur moi. çà aussi, c'est étrange. Suis-je un bon exemple? En tout cas, j'aime bien l'humour qu'il développe. Il est vif et souvent, on se retrouve à faire Stéréo. Dire les choses en même temps. 

J'ai rendez vous mercredi matin. D'ici là, pourquoi je viens écrire ici moi ? 

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Une prend des risques et vit des choses fantastiques. L'autre, pour le moment, fait une étape après l'autre.

Et je réalise que je viens à nouveau de raconter des vérités enfouies. D'insister sur elles. Tant pis. La vérité libère.

Extrait d'un Quotidien, le Lundi 2 mai 2011 à 9:57.

Et je me dis que çà se fera avec vagues, cris et rage mais que çà se fera quand même.
En attendant, je souris pas loin. En regardant toute cette vie qui déborde et s'épanouit. çà se fera quand même mais le Rien derrière ne sera peut être pas si terrible que çà.

Qui vivra verra. En attendant, si vous saviez combien j'ai mal au ventre. C'est hallucinant d'avoir autant mal. Et j'en suis pas à pleurer. Mais des fois, c'est comme si je me vidais de toutes mes forces et que mon ventre devenait coton. Ou plaque de béton. En attendant, je te dis que j'ai mal et j'ai carrément mal. Mais je le dis pas trop. Je le dis juste pour que maman oublie pas. Le reste du temps, çà pique, brule, dérange. Mais je dis pas. Sinon çà serait non stop. Et c'est chiant dit non stop. çà fait perdre de son importance. 

Je ris de loin en te voyant pousser tranquillement. Je ris, te tends la main et te pousse vers l'avant. Parce qu'au final, .. c'est comme çà et pas autrement, hein. Viendra le jour où. En attendant, ce sont des fous rires en cascade. Juste parce que toi, tu ris pas et que t'as les yeux concentrés sur le chemin devant toi. Tant pis, je ris pour deux.

Mais même rire, çà me détruit un peu plus le ventre. C'est con pour réviser des partiels, cette merde. Je fais comment quand je n'arrive pas à me concentrer sur autre chose que cette putain de douleur? Avec çà, j'ose pas avaler de médicament, de peur de me détruire un peu plus la paroi intestinale. J'en suis même à vouloir avaler du Smecta! C'est vous dire. Pour moi, le Smecta a toujours été le comble de l'horreur à avaler et je crois que c'est à cause de lui (entre autres) que j'ai développé une vraie phobie du vomissement. Au moins dix ans que j'ai pas vomi. Passionnant, hein? Attends, t'as pas lu la suite. En fait, à chaque fois que je devais avaler mon smecta, je visualisais les jambes d'une de mes Barbies.

Oui, étant une fille, j'ai eu beaucoup de barbies durant mon enfance (genre!) ( et bizarrement, aucun ken. Bizarre qu'on soit pas devenues lesbiennes, dis donc) (en fait non, on a developpé le concept de l'homme invisible et de la femme qui n'a pas besoin d'un homme pour vivre, conduire une voiture ou monter à cheval) (oui, on avait le cheval. La voiture. Mais pas l'avion!! C'est nul.) Bref! Tout çà pour dire que j'avais une Barbie mutante : la "peau" de ses jambes se détachait, comme une sorte de mue de serpent trop hideuse. Et à chaque fois que j'avalais la bouillie de plâtre infâme, je m'imaginais en train de boire ces morceaux de plastique absolument répugnants. Ce n'est que du plastique, somme toute. Mais associé au mollet de la dame, là, çà passe plus du tout. Pourquoi je faisais cette association? Aucune idée. Mon cerveau conserve encore de très nombreux mystères. 

Tout çà pour dire que y'a même plus de smecta à la maison. Et de toute manière, je veux avaler aucun médicament. Avec la chance que j'ai, je vais prendre le seul mauvais de la pile et me retrouver avec je sais pas quoi, je sais pas où et finir en enfer, là où les maux de ventre ne finissent jamais. Youpi, j'y suis déjà.

Non, je suis pas de bonne humeur. J'ai mal au point de pas réussir à trouver le sommeil. çà-me-fait-chier. Et le médecin qui est overbooké. J'aime!

Histoire de Moi, le Lundi 2 mai 2011 à 2:03.


Derrière une grille de lumière,
on voit sur les murs bleus des nuages blancs affichés.

Francis Ponge - Le parti pris des Choses
Le Martyre du Jour ou "contre l'évidence prochaine"
 

le Lundi 2 mai 2011 à 1:45.


Mademoiselle Cerise..

Une chanson qui me maintient droite. Les paroles de guingois entre mes oreilles. 

Eclats de Rêve, le Dimanche 1er mai 2011 à 16:30.

Le coeur au bord des lèvres et cette douleur qui ne veut pas disparaitre. 
Des mots dans un livre de poésie. Je ne comprends pas grand chose à la poésie. 
Mais j'aime bien chercher le sens caché. Sauf quand il me manque les références. 
Là, je dépite.

Que raconter des crises de larmes et d'épuisement?
Rien. On ne racontera rien.

Les petites araignées ne me font plus peur. Je les chasse sans hurler.
Presqu'avec colère.

Celles faisant la taille d'un impact réparable puis non réparable chez Carglass, par contre..
Hurlements, cris et fanfare ahurissante sont au programme.
Violences et gestes démesurés aussi.

Comme avec les souris.

Dans les moments de panique, quand le cerveau ne réagit plus qu'instinctivement,
même un bout de bois desséché aurait la souplesse d'une tige de roseau.

Le cerveau.

Il me faut continuer à travailler.

Je suis tellement mais tellement dans la merde.

Je me hais. Mais je me hais tellement fort.

J'avais un mois. Il me reste 1 semaine et quelques jours.

La haine qui prend toute la place.

Extrait d'un Quotidien, le Dimanche 1er mai 2011 à 0:17.

Semaine de merde. Y'a des moments où çà va, où les sourires tiennent la route et des heures et des heures où "çà" prend toute la place. C'est pas de la douleur, c'est juste un vide monstrueux. Le Vide qui revient. C'est celui des partiels. Avec les doutes, les angoisses, les paniques, le stress. Les paranos et les envies de câlin. Tout çà, çà prend trop de place et en même temps, çà prend rien. La majorité est appuyée contre les parois. Tout le reste est occupé par ce vide, cette incompréhension, cette stupidité latente à vivre. Pourquoi tu vis, toi ? C'est quoi l'intérêt de souffrir tout le temps? 

J'ai de la bile dans la bouche. Une solitude monumentale. Une solitude qui se voit pas parce que je suis censée être en famille. Mais une solitude quand même et toujours ces putains de larmes qui veulent pas s'arrêter tous les soirs. On en dira rien, hein. On cache ici et on serre les dents. çà serait stupide de se foutre en l'air et de donner à certains une année qu'ils n'ont pas mérité. Je perds. Mais faut pas le dire. Surtout pas. Ici, c'est bien, c'est caché. Je raconte ce que je veux, quand je veux. 

Histoire de Moi, le Vendredi 29 avril 2011 à 22:22.

Il existe sur cette plateforme, un crétin. Mais un vrai crétin bien stupide et pathétique comme on en fait plus. Et il ne s'en rend pas compte, c'est çà le plus malheureux. Il sort les crocs, insulte, taillade et traine dans la boue des gens qu'il ne connait même pas, juste pour le plaisir de sacquer de manière lamentable de pauvres bloggueuses qui n'ont rien demandé. La croix rouge, elle a été faite pour tout le monde sauf pour cet illustre connard. Autant te dire que quand il était venu dégueulasser ma tagboard, j'avais eu vite fait de passer de la Javel en me bouchant le nez et en me mordant les lèvres tellement la répugnance et le pathétique aberrant mais invisible pour lui de sa conduite me donnait la nausée. Alors, pour le bien de la communauté, si tu pouvais juste fermer ta gueule, çà serait.. fabuleux.

Je ne prends aucun risque à publier ainsi en privé, c'est vrai. Mais il faut que je m'exprime. Parce que çà bout tellement fort que j'en ai le ventre retourné et en ce moment, mon ventre, faut pas trop le chambouler, il me fait déjà bien assez mal. 

Mais le qualificatif qui te va le mieux au teint encore c'est Connard. Pathétique. Ouais, voilà. Connard Pathétique.

Etat de Crise, le Vendredi 29 avril 2011 à 2:08.

Et on raconte des histoires. A toi, à moi. A Nous et à Il. On raconte des histoires à toutes les personnes. On fait les voix, les sourires, les points d'exclamation. Les points virgules et les points à trois. On fait les virgules toutes seules pour respirer un peu et entre deux, on bouscule la place pour entasser des mots. On se raconte des histoires. De rien, de tout mais surtout pas de Princesses. Les villes se rapprochent avec les mêmes gens. Les mêmes histoires, les mêmes héros en anti. Les mêmes soupirs au coin des rues. Les mêmes, avec un s, les mêmes, tu crois? C'est trop vide tout çà alors on remplit de bric à brac, de choses folles et de choses tristes. On pleure parfois mais surtout devant personne. Pleurer, c'est bien dangereux. Pleurer c'est trop dangereux. çà fait trop mal. 

Elle attendait la mer, assise sur les rochers. Tous les matins d'hiver et tous les soirs d'été.

Anonyme a dit. Quelque chose de bien troublant. Des sourires et des rires quand l'anonyme n'est plus. Les vies s'échaffaudent alentour. Assise à l'ombre avec un verre d'eau, je les vois qui s'échinent et qui vivent. Chaque perle de sueur est une perle de vie. Une preuve de vie. Un saut de vie. Un seau d'eau de vie. 

Je ne raconte plus grand chose ici à part cette envie de fin qui prend trop place en moi. Même l'envie de bébé a filé comme le vent vers la mémoire effacée. L'envie de Rien subsiste. L'envie de dire qu'une fois parti, le rideau se baissera. Pour respirer, se reposer ou juste oublier. Monter en l'air, ne pas redescendre. J'aime le trampoline. Cette impression brève mais jouissive de ne plus être esclave de la pesanteur, de la gravité. Je me dis que pour une araignée, un monde est infini. Je me dis que pour un homme, le monde est grand. Et je me dis que pour les oiseaux, le monde même n'est rien. Finalement, je n'ai même plus envie d'être un oiseau. Ou alors, est ce pour çà qu'ils ne vivent pas longtemps ? Pour ne pas avoir le temps de vivre l'ennui d'avoir tout vu? Qui saura jamais ce que retient un oiseau?

Je ne raconte rien finalement. Mon silence s'éternise. Il n'y a que Eux, que je sais raconter.

Histoire de Moi, le Jeudi 28 avril 2011 à 19:14.

Aujourd'hui, il pleut. çà faisait longtemps. Mais aujourd'hui, les roses éclosent. Des pétales multicolor viennent envahir l'angle de ma chambre. Pourquoi en un jour de pluie ? Envie de leur intimer d'attendre le retour du soleil. De ne pas se faner avant que le soleil revienne. Pour qu'elles soient encore plus belles que belles.

Les mots sont d'une lourdeur infinie. Mon corps aussi. Tout, tout, tout pèse infiniment lourd. Hier, à table, j'ai dit que je ne voulais plus continuer. Que c'en était trop, que je ne pourrais jamais vivre une vie aussi dure que celle qu'ils ont. Qu'est ce qui m'y oblige? La bonne morale. Non, ma fille, le suicide, c'est mal. Qu'est ce qui m'oblige à vivre toute ma vie dans la souffrance, la connerie et la solitude? La réponse est rien. Il n'y a rien que la lâcheté et les bras baissés pour me tenir ici. Le vide mémorable d'une vie essoufflée à la racine.

Hier, tout a explosé. Hier, y'avait rien qu'une vérité dans un corps. Des larmes, une heure de sommeil volé et au petit matin, cette lourdeur. Cet épuisement. Cette angoisse. Ce gâchis. 

Elle est belle, la vie, hein. Elle est belle.

Histoire de Moi, le Jeudi 28 avril 2011 à 13:37.

Les vérités se racontent. Les projets se dessinent. J'ai raccroché les deux mois d'été à des fuites possibles. Des rires fusant dans un couloir. Et dans ce soir qui venait progressivement, je t'ai raconté les vérités. Je crois n'avoir aucun espoir particulier concernant un Amoureux. J'aimerais, c'est sûr. Mais il y a tellement d'obstacles auxquels je ne peux rien, que je n'en peux plus. Alors je m'aime, parce qu'il n'y a pas le choix B, hein. On ne pourra pas le faire pour moi même. A défaut de m'adapter à quelqu'un, je fais mes gammes, mes tâches et mes ratures. Je vis pour moi et seulement pour moi. Pour les gens que j'aime. Ceux que j'apprécie. Et puis le reste de la vie découlera. Je ne suis pas tout à fait dans les normes. J'ai trop cherché à m'adapter aux courbes trop étroites. Il est temps que je prenne toute la place. J'ai pas d'espoir très loin. Je réponds à ma curiosité, à mes envies, à mes besoins. Je leur réponds à eux aussi. Mais pour le reste, je crois que le mode d'emploi n'était pas adapté. Et puis je suis fatiguée. De toujours m'adapter aux uns et aux autres. Tant pis.

Il y a ce Plus Tard terrible aussi. Qui m'empêche de vivre réellement dans l'instant. 

Et tout ce qui est dit glisse. Glisse terriblement et l'incompréhension me gagne quand on ne me laisse pas simplement être. Pourquoi venir chercher des misères à quelqu'un qui reste dans son monde. Des incompréhensions toujours plus grosses. Je te souris et je t'oublie. Mais toi, je te garderai toute ma vie avec moi. Dans la poche de poitrine. Tout, tout contre.

Ma bougie à la vanille. Ce moment entre Javel et le Pont du Garigliano où passe ce quai immense. Où le Thalassa est amarré. De l'autre côté, il y a le jardin avec la montgolfière de l'air de Paris. Avec des gens allongés sur les pelouses. Des gens qui déjeunent au bord de l'eau. Dinent. Y'a des instantanés toutes les minutes. Suffit de regarder en l'air. A droite. Suffit de regarder vraiment. De ne pas être grise. Pétille, pétille, pétille.

La forêt est d'un vert luxuriant absolument fabuleux. Et dans le soleil couchant, j'aime la silhouette infinie que je dessine. Même si elle n'est pas vraie. Un jour, elle le sera. Je serai fine, élancée, ferme. Volontaire. Un jour. Les jours s'arriment les uns aux autres et je commence à attraper des stylos et des couleurs pour définir ma vie pour les deux semaines à vivre. Je n'arrive pas à réaliser. J'ai la tête tellement Ailleurs.
 
Tellement Ailleurs. Au bord de la mer avec lui.

J'aimerais m'acheter un polaroid et recouvrir les murs d'un studio Hypothèse de toute cette vie.
Pour me dire qu'à côté, y'a des gens qui peuvent dire sans mentir qu'ils vivent.
Sont pas loin, ces gens. 

Ils sont à côté.

Histoire de Moi, le Mardi 26 avril 2011 à 23:50.

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